LE CRIQUET

Les yeux des insectes sont constitués d'un ensemble de récepteurs (jusqu'à 30'000 chez certains coléoptères) à la lumière qui sont appelés des ommatidies. Les yeux des insectes sont donc un ensemble d'yeux élémentaire. La forme de ces yeux composés peut donc varier de l'hémisphère à celle en haricot (oeil de charançon par exemple) puisque seul l'arrangement des ommaditides diffère.

Les insectes, comme tous les arthropodes (Arthro : articulé | pode = patte), sont constitués autour d'un exosquelette (squelette externe) sur lequel s'ancre la musculature interne. Les adultes présentent tous la même morphologie même si de nombreuses variantes peuvent rendre certaines structures difficilement reconnaissables. On reconnait donc un insecte aux caractères suivants : six pattes, un corps formé de trois parties (la tête, le thorax et l'abdomen) deux paires d'ailes, et deux antennes.

Dans leur grande majorité, les insectes se multiplient de manière sexuée. Il existe donc deux sexes différents : le mâle et la femelle. Les mâle produisent des spermatozoïdes au niveau de deux testicules et les femelles, des ovocytes dans des ovaires qui peuvent être relativement nombreux. Ces deux organes reproducteur sont généralement appelés génitalia et sont très souvent utilisés pour différencier des espèces très proches par les entomologiste spécialisés. La fécondation, qui est généralement interne, conduit à la formation d'œufs dont l'enveloppe protectrice - le chorion - permet de résister aux condition extérieures après la ponte.

Néanmoins, cette règle est parfois transgressée. Ainsi, chez certaines espèces, le rapport mâle/femelle peut être très faible et même parfois nul. Le mode de reproduction utilisé est alors la parthénogenèse. Chez les pucerons, par exemple, elle est partielle et ne se déroule que pendant la belle saison. Les femelle "accouchent" ainsi directement de pucerons totalement formés qui sont en fait des clones de la mère. Néanmoins, au printemps, une reproduction sexuée permet au patrimoine génétique des pucerons de se mélanger et donc de se diversifier.

Même si la parthénogenèse existe,elle n'en reste pas moins marginale et c'est bien la reproduction sexuée qui domine largement. Ainsi, l'appareil reproducteur mâle produit les spermatozoïdes au niveau de deux testicules elles même formées de nombreux tubes séminifères. De chaque testicule part un canal déférent qui s'élargie au niveau distal en une vésicule séminale. Les deux canaux se jettent dans le canal éjaculateur qui est entouré d'un pénis. Se sont généralement les différentes structure cuticulaire du pénis qui intéressent les entomologiste professionnel pour déterminer des espèces proches.

Comme chez les femelles, les spermatozoïdes se forment dans la partie la plus profonde du tube séminifère : le germarium. Comme chez les femelles, ces cellules primordiales se multiplient par mitose. Chaque cellule donne ainsi naissance jusqu'à 256 autres cellules. Puis, les cellules formées passent alors dans la zone de maturation où elles subissent la méiose. Finalement, les cellules atteigne la zone de spermiogenèse : les spermatides se transforment en spermatozoïdes fonctionnels.

L'appareil génital femelle se situe aussi dans l'abdomen et se compose de deux ovaires. Ceux-ci sont maintenus en place à l'aide de ligaments suspenseurs. Les deux ovaires sont eux même composés de nombreux ovarioles. Ces structures en forme de collier de perles se rejoignent dans deux oviductes latéraux qui aboutissent dans l'oviducte principal. L'orifice de cet oviducte - le gonopore - est relié à la chambre atriale où à lieu la fécondation. La spermathèque est un organe particulier car il permet à la femelle de conserver les spermatozoïdes pendant une longue durée et ainsi réaliser des fécondations quand les conditions optimales sont présentes. Enfin, deux glandes colléteriques au rôle incertain

Cette structure générale n'est pas malheureusement pas présente chez tous les insectes. Le plus souvent, on observe une déclinaisons plus ou moins partielle de ce schéma type. Ainsi, la spermathèque ou les glandes colléteriques peuvent être absentes et la chambre atriale réduite.

L'ovaire est généralement formé d'une multitude d'ovarioles. Ces structures particulières, formées de tissu épithélial sont spécialisées dans la production d'ovocytes. Ce sont ces ovocytes qui iront à la rencontre des spermatozoïdes pour être fécondés et former un œuf. Les cellules souches (à l'origine des ovocytes) sont les ovogonies. Situées dans le germanium (G), ces cellules se multiplient par mitoses et donnent de jeunes ovocytes.

Voici le système reproducteur de la femel.le et le système reproducteur du male.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cas présenté, il n'y a pas de cellules nourricières. C'est l'ovariole le plus primitif : il est dit panoïstique. Chez les insectes plus évolués, l'ovariole est méroïstique : des cellules spécialisées, les trophocytes, nourrissent les ovocytes.

Toute la zone inférieure au germarium constitue le vitellarium. C'est dans cette zone que les ovocytes vont se développer de manière importante. L'ovocyte va accroître ses réserves vitellines qui permettront au futur embryon de se former. Au cours de leur descente, les ovocytes vont être enfermé dans le chorion. C'est cette membrane qui protégera l'œuf après la ponte.

Quand l'ovocyte est arrivé à maturité, le follicule - constitué des cellules folliculaires - se rompt à la base et laisse ce dernier glisser vers l'oviducte commun où il pourra être fécondé à l'aide des spermatozoïdes contenus dans la spermathèque du mâle. Les cellules folliculaires vont pendant ce temps dégénérer et être réutilisées par l'organisme de l'insecte.

Dans le cas présenté, il n'y a pas de cellules nourricières. C'est l'ovariole le plus primitif : il est dit panoïstique. Chez les insectes plus évolués, l'ovariole est méroïstique : des cellules spécialisées, les trophocytes, nourrissent les ovocytes.

Toute la zone inférieure au germarium constitue le vitellarium. C'est dans cette zone que les ovocytes vont se développer de manière importante. L'ovocyte va accroître ses réserves vitellines qui permettront au futur embryon de se former. Au cours de leur descente, les ovocytes vont être enfermé dans le chorion. C'est cette membrane qui protégera l'œuf après la ponte.

Quand l'ovocyte est arrivé à maturité, le follicule - constitué des cellules folliculaires - se rompt à la base et laisse ce dernier glisser vers l'oviducte commun où il pourra être fécondé à l'aide des spermatozoïdes contenus dans la spermathèque du mâle. Les cellules folliculaires vont pendant ce temps dégénérer et être réutilisées par l'organisme de l'insecte.

Rainette faux criquet

Pseudacris triseriata 
     Cette espèce est la plus petite des grenouilles du Canada. Adulte, elle mesure du nez à la queue 3,5 cm. Au moment de la reproduction, les males émettent un coassement rapeux ressemblant au son que produit un ongle qui glisse sur les dents d'un peigne. Le dos et les flancs de cette rainette sont striés longitudinalement ou mouchetés ou encore les deux. La race se trouvant dans le sud du Québec et le sud de l'Ontario est brune, mais celle au nord-ouest de l'Ontario jusqu'au district de Riviere-de-la Paix en Colombie-Britannique est fréquemment verte ou rouge.   
     Ces rainettes faux-criquet se retrouvent généralement dans les prés, dans les champs et dans les clairières de l'est et du nord, mais elles sont plus abondantes dans les prairies du sud du Canada central.  
Bien que les rainettes faux-criquet appartiennent à la famille des grenouilles, leurs disques adhérents sont minuscules. Aussi, grimpent-elles rarement au dessus des hautes herbes. 

La respiration du criquet

 

Le document présente le criquet et le situe dans la classification animale.

Les mouvements respiratoires sont obervés pour permettre de définir inspiration et expiration puis pour mesurer le rythme respiratoire.

La mise en évidence de la consommation en dioxygène est faite par Ex.A.O. Le rejet du dioxyde de carbone est visualisé avec de l'eau de chaux. Les structures internes et externes sont montrées à différents grossissements. C'est une présentation d'un système trachéen. Le rôle des stigmates est démontré expérimentalement.

L'influence de la température du milieu est repérée par la mesure du rythme respiratoire et par la consommation en dioxygène. Cette séquence sert de support à un exercice intégré.

 

De l'ordre des Orthoptères, les criquets ont des colorations différentes et chantent pour la plupart ; on les différencie des sauterelles par la longueur des antennes qui sont courtes chez le criquet ; leurs tympans est situé sur le premier segment abdominal ; leur nourriture est végétale pour la majorité. Par observations, je me suis aperçu que les criquets s'immobilisaient plus facilement sur un endroit de même couleur que leur corps et se laissaient plus facilement approcher.

Fait par Lisa, le 30 octobre 2002.

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Mis à jour le 26 novembre, 2002