Odonate


Les libellules font partie de l'ordre des Odonates. Leurs deux paires d'ailes sont allongées, parcourues d'innombrables petites nervures et ont sensiblement la même forme et la même taille. Le terme odonates réfère aux « dents » qui sont présentes sur les mandibules des libellules

A cette époque de l'année, au-dessus des mares, des étangs et des cours d'eau il est toujours agréable d'observer le vol virevoltant et coloré de cet insecte diurne de l'ordre des odonates qui se divise en deux sous-ordres les anisoptères et les zygoptères (ou demoiselles) et qui compte environ 5600 espèces dans le monde, 140 en Europe et 85 en France.

Description : La libellule se caractérise par une tête imposante et très mobile qui porte notamment une paire de courtes antennes, et deux yeux énormes et globuleux. Ces yeux composés d'environ 30 000 yeux simples ou ommatides donnent à cet insecte une excellente acuité visuelle : les facettes supérieures permettent de percevoir les mouvements et les variations de la lumière, quant aux facettes inférieures, elles lui servent à reconnaître des objets et à estimer les distances
La libellule se reconnaît aussi à ses pièces buccales broyeuses très puissantes dont les mandibules pourvues de nombreuses dents justifient l'appellation " odonate "donnée à cet ordre d'insectes (contraction de ondongnathes c'est-à-dire mandibules à dents).
Les deux paires d'ailes nervurées et transparentes de la libellule sont actionnées par les puissants muscles du thorax capables de faire travailler indépendamment les ailes, de maintenir l'animal sur place ou de lui permettre de voler en arrière. A la différence de la plupart des insectes, les ailes ne sont pas pliables au repos.
La demoiselle et la grande libellule présentent quelques différences notamment dans leur taille, dans les dimensions de leurs ailes (seules les ailes des grandes libellules sont différentes) et dans la rapidité du vol (la demoiselle a un vol plus lent). Il existe, par ailleurs, un autre moyen de distinguer ces deux sous-ordres. En effet, les ailes au repos des demoiselle sont maintenues à la verticale alors que celles des anisoptères (ou grandes libellules) restent en position latérale.

Reproduction : Lors de la période de reproduction les mâles et les femelles s'accouplent le plus souvent en plein vol. Ils forment alors un " tandem " pendant plusieurs heures jusqu'à ce que la femelle recourbe son abdomen pour recueillir les spermatozoïdes. Après la fécondation, la femelle recherche un endroit favorable pour pondre. Selon l'espèce, elle abandonne ses œufs à la surface de l'eau ou choisit une tige de plante aquatique qu'elle perce à l'aide de son oviscape. La libellule peut pondre jusqu'à 600 œufs au rythme d'un ovule toutes les cinq secondes.
Le temps d'incubation varie, lui aussi, selon l'espèce.

Cycle biologique : Dans un premier temps, une prolarve rudimentaire sort de l'œuf puis, la peau de son dos se fend pour laisser place à la larve. Celle-ci, pourvue de branchies internes situées sur les parois de l'ampoule rectale peut respirer dans l'eau, elle possède, en outre, les éléments principaux : pattes, antennes, pièces buccales broyeuses… pour se déplacer et chasser.

 

Nutrition : Les larves, protégées par leur mimétisme avec le milieu aquatique, sont de grands prédateurs. Leurs pièces buccales sont constituées d'une sorte de long bras articulé pourvu à son extrémité de crochets. Cet appareil, appelé " masque " est replié sous la tête quand l'animal est au repos, mais se détend à une vitesse fulgurante lorsque le proie est proche. Il ne reste plus alors à la larve qu'à dévorer sa proie.
La nourriture de la larve se compose d'insectes aquatiques, de petits crustacés, de petits poissons, de mollusques, de gastéropodes, de vers ou de larves d'autres insectes.
La libellule adulte à l'instar de la larve peut chasser à l'affût mais le plus souvent, grâce sa puissance et à sa rapidité de vol, elle poursuit moustiques, mouches, papillons..., les capture en plein vol et les réduit en bouillie. Mais cet animal cruel connaît aussi des prédateurs, notamment les oiseaux comme le martin-pêcheur et les araignées

Nutrition : Les larves, protégées par leur mimétisme avec le milieu aquatique, sont de grands prédateurs. Leurs pièces buccales sont constituées d'une sorte de long bras articulé pourvu à son extrémité de crochets. Cet appareil, appelé " masque " est replié sous la tête quand l'animal est au repos, mais se détend à une vitesse fulgurante lorsque le proie est proche. Il ne reste plus alors à la larve qu'à dévorer sa proie.
La nourriture de la larve se compose d'insectes aquatiques, de petits crustacés, de petits poissons, de mollusques, de gastéropodes, de vers ou de larves d'autres insectes.
La libellule adulte à l'instar de la larve peut chasser à l'affût mais le plus souvent, grâce sa puissance et à sa rapidité de vol, elle poursuit moustiques, mouches, papillons..., les capture en plein vol et les réduit en bouillie. Mais cet animal cruel connaît aussi des prédateurs, notamment les oiseaux comme le martin-pêcheur et les araignées

Fait par Tommie, le 30 octobre 2002

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Mis à jour le 26 novembre, 2002