Départ à 8 hres. a.m. On s’habille en long, mais une heure plus tard, on est
en court, il fait très beau. Il n’y a aucun nuage dans le ciel.
J’ai eu la chance de voir un jeune chevreuil traverser la route, il
était d’une grande agilité et a escaladé la montagne devant moi.
Aujourd’hui on a une descente de 8 Km qui est annoncée par une pancarte,
avertissant les camions de vérifier leurs freins ; ça donne un peu la
frousse. On commence à descendre sur les freins, mais même à ça, on
roule à 25 Km/heure. Il y a un accotement en bordure de la route, mais
souvent recouvert d’un fin gravier, de sorte que lorsqu’un lourd fardier
nous double, il faut se tasser sur ce gravier et on risque de glisser
et de tomber. De plus, il y a l’asphalte qui est raboteuse et on sent
toujours une vibration aux mains, ce qui provoque un engourdissement ;
alors, il faut s’arrêter pour laisser la circulation se rétablir.
Enfin, on a quand même vécu une belle journée de vélo.
Sommes arrivées au camping municipal de Princeton à 2 heures p.m.;
encore une fois, notre site de camping est au bord de la rivière et
on entend toujours les rapides, car le niveau des rivières est très
élevé à cette période-ci du printemps.
Après une bonne douche, on a rendez-vous avec une journaliste prénommée
Dawne, d’un quotidien de Princeton. Nous la rencontrons en ville,
près du motorisé. Elle prend une photo de nous deux, sur nos bicyclettes.
Elle fera paraître un article la semaine prochaine. A notre demande,
elle fera parvenir à notre site Web une copie de cet article de même
que la photo.
On a quand même réalisé un parcours de 68 KM. Gisèle est bien contente
de sa journée.
Un jour à la fois,
Chantal