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16 juillet 2002, Sioux Narrows |
Nous sommes toujours en pleine canicule. Nous partons plus tôt ce matin
et nous terminons nos 76 Km à 1 heure p.m. Nous sommes même arrivées à
notre lieu de rencontre avant Pierre. Lorsque celui-ci arrive, nous
partons à la recherche d’un camping. Nous trouvons Paradise Point,
c’est un camping et une marina. Le camping est situé sur le bord
d’un lac, et toutes les deux, nous en profitons pour nous rafraîchir,
car aujourd’hui, c’est encore très chaud et humide. Après la baignade,
nous profitons du quai et de la belle vue sur ce lac.
Le souper terminé, nous retournons sur le quai pour nous relaxer et
nous faisons la connaissance de Ed, le mécanicien de la marina, avec
qui nous passons une agréable soirée. Il nous offre une bière, que
nous acceptons volontiers ; pour Gisèle, c’est sa première bière depuis
le début des vacances.
Un jour à la fois,
Chantal
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17 juillet 2002, Fort Frances |
Aujourd’hui, la route est très belle, vallonnée, sinueuse, longeant plusieurs
lacs ; c’est sûrement un vrai paradis pour la pêche. Il y a même quelques
bonnes montées, ça fait différent des Prairies, avec leurs routes droites
et uniformes.
Le soleil se cache souvent derrière les nuages, c’est donc confortable
comme température. Ce midi, nous dînons dans une belle halte, du nom de
« Nestor Falls ».
A 3 heures p.m. nous sommes rendues au terrain de camping Peter’s Point
Park près du lac Rainy, séparant le Canada des Etats Unis.
J’ai roulé 79 Km.
Un jour à la fois,
Chantal
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18 juillet 2002, Atikokan |
Ce matin, je rencontre Gord, qui prends mon vélo dans un piteux état
et qui réussit à le remettre en marche. Il y a des rencontres comme
ça qui nous marquent, par autant de générosité et d’ingénuosité.
Pendant ce temps, nous en profitons pour refaire nos provisions et
laver nos vêtements. Nous sommes finalement parties à 10 heures 30 a.m.
sur une belle route.
Nous longeons beaucoup de lacs et de rochers. Les camionneurs font
très attention à nous, car l’accotement n’est pas toujours approprié.
Après 45 Km, les moustiques m’envahissent et je décide de continuer en
motorisé ; Chantal, pour sa part, continue à vélo toute seule pour
la fin du trajet.
Nous avons de la difficulté à trouver un camping, nous sommes dans
une région peu habitée ; nous en trouvons enfin un à Atikokan, une
petite ville perdue dans les bois.
Avec ma puissance supérieure, tout est possible,
Gisèle
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19 juillet 2002, Thunder Bay |
Comte tenu des conditions difficiles, pas d’accotements, région sauvage,
beaucoup de moustiques et pas d’endroit convenable où nous arrêter
pour la nuit, nous décidons de nous rendre à Thunder Bay en motorisé.
Nous soupons dans une brasserie et nous couchons dans un camping Koa.
Après leur avoir expliqué notre périple, ils nous offrent le site
gratuitement.
Gisèle a roulé 34 Km, et moi, 56 Km.
Un jour à la fois,
Chantal
La visite du monument de Terry Fox à Thunder Bay m’a beaucoup
impressionnée et je suis motivée à continuer la dernière partie
du voyage avec courage, volonté et détermination.
Avec ma puissance supérieure, tout est possible,
Gisèle
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20 juillet 2002, Nipigon |
La canicule est terminée, température très agréable. Malgré que ce soit
samedi, nous rencontrons plus de circulation lourde.
Nous couchons à la Marina de Nipigon, près de la rivière du même
nom ; c’est un endroit très calme et en pleine nature. Le responsable
de la marina nous donne la permission de nous installer sur le terrain
et ce, sans frais.
Nous passons une agréable fin de journée, après avoir réalisé 97 Km.
Un jour à la fois,
Chantal
Avec ma puissance supérieure, tout est possible,
Gisèle
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21 juillet 2002, Rossport |
Il a plu toute la nuit. Ce matin, le ciel est couvert, mais déjà on
sent l’humidité. Au départ, nous avons l’impression que la première
côte nous conduit au paradis, tellement il y a de la brume.
A notre première halte, nous rencontrons Khaleel Klan, un Vénézuélien
qui habite Calgary. C’est une belle rencontre humaine ; en nous quitant,
il nous laisse son adresse e-mail.
A l’heure du dîner, Pierre se joint à nous et nous demande si nous
avons croisé Jeff, qui comme nous, fait la traversée du Canada en
vélo. Il voyage en solitaire avec tous ses bagages. Un peu plus
loin, on le voit passer et il vient nous saluer.
Nous longeons le lac Supérieur, la route est très montagneuse et les
côtes sont très longues, dont une de dix Km ; mais quelle belle
récompense lorsque nous descendons l’autre versant,ça nous fait
oublier toutes les sueurs versées et nous encourage à affronter les
prochaines montées avec ténacité.
Le taux d’humidité est tellement élevé que tous nos vêtements
sont mouillés.
Nous campons dans un parc provincial situé sur le bord du lac Supérieur.
L’odomètre indique 73 Km.
Un jour à la fois,
Chantal
Avec ma puissance supérieure, tout est possible,
Gisèle
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