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24 juin 2002 |
C’est le jour de congé pour tout le monde. Chantal et Gisèle accèdent au sommet
du mont Sulphur en gondole, Huguette se relaxe dans le motorisé et je pars
explorer Banff à pied, en empruntant des sentiers pédestres le long de la
rivière Bow.
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25 juin 2002, Calgary |
À partir des commentaires de Gisèle et de Chantal, Huguette et moi décidons de
faire la même excursion au Mont Sulphur, avant de quitter Banff. Nous sommes
émerveillés par tout ce nous voyons. Il y a des montagnes avec sommets enneigés
tout autour de nous. Après être redescendus, nous mangeons au Banff Springs
Hotel, où nous goûtons un peu à la vie de château…
Les cyclistes se rendent à vélo jusqu’à Cochrane et montent dans le motorisé
avec nous pour entrer dans Calgary. Nous avons rendez-vous avec Karine,
la fille de Chantal, qui habite Calgary.
J’ai enfin l’occasion de me connecter sur Internet avec mon portable, ce qui me
donne l’opportunité de télécharger le logiciel Irfan View, destiné à réduire
la grosseur de nos photos et ainsi me permettre de les envoyer par e-mail à
notre site Web. Nous allons également chercher tous les messages reçus sur
nos adresses hotmail et répondre à notre courrier.
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26 juin 2002, Drumheller |
En quittant Calgary, nous choisissons de suivre la route 9 plutôt que la route
1, puisque la route 9 est moins achalandée que la Transcanadienne et permet de
voir plus de choses.
Après Calgary, nous quittons également les Rocheuses. Le paysage change
énormément, les montagnes sont remplacées par un terrain vallonné. Nous avons
changé de province depuis le col de Roger’s Pass, nous sommes maintenant en
Alberta, mais ce n’est que sur la route de Drumheller que nous pouvons vraiment
remarquer la différence.
La Colombie Britannique est caractérisée par ses montagnes et l’exploitation
de son bois, tandis que l’Alberta se personnalise par ses grandes étendues
dénudées et ses champs en culture de céréales.
Drumheller est une ville étrange ; en effet, elle est construite dans un canyon.
La journée que nous y arrivons est très chaude, et ce canyon emmagasine
encore davantage la chaleur. C’est la première fois que nous sentirons vraiment
le besoin de l’air climatisé pour pouvoir dormir.
En arrivant au Visitor Info de Drumheller, nous recevons un appel de Gisèle,
qui nous demande d’aller la chercher à environ 30 Km de la ville ; il fait
vraiment trop chaud et elle décide de ne pas aller plus loin. Chantal, pour
sa part, continue en vélo jusqu’à Drumheller.
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27 juin 2002, Hanna |
La chaleur intense se continue et l’air climatisé ne fonctionne pas lorsque
nous ne sommes pas reliés à un système électrique de 30 ampères. Pour
compenser, nous achetons un ventilateur pour activer la circulation de
l’air dans le motorisé.
Nous sommes campés sur le bord d’un lac et comme les cyclistes nous ont
rejoints assez tôt, nous prenons un après-midi de repos. De toute façon,
il fait tellement chaud que nous ne pouvons faire beaucoup d’activités.
L’après-midi se termine par une tempête de vent.
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28 juin 2002, Oyen |
Pour le deuxième soir, nous sommes installés dans un camping municipal et
c’est très tranquille. Oyen compte 1000 habitants seulement ; comme mes
coéquipières me disent, il n’y a pas beaucoup de P.R. à y faire. Même si
nous débutons la fin de semaine de la Confédération, nous sommes 5
occupants sur le camping. Ces campings sont très économiques, hier soir,
$12.00 et ce soir, $10.00.
Comme il fait très chaud, les cyclistes veulent partir tôt le matin. Par
conséquent, coucher tôt et lever tôt…
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29 juin 2002, Kindersley |
À Alsask, nous changeons de province, nous sommes maintenant en Saskatchewan.
Nous y retrouvons toujours de grandes étendues, des champs en culture et
de petits troupeaux de bœufs.
La ville de Kindersley est plus importante, elle compte 4,887 de population
et offre des services variés, hôpital, centre d’achats, etc… Nous en
profitons pour faire certains achats et refaire nos provisions pour la
fin de semaine.
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30 juin 2002, Rosetown |
Comme le camping de Kindersley est loin de la ville, nous décidons de poursuivre
notre route jusqu’à Rosetown avant de prendre notre jour de congé.
Même si c’est la veille de la fête de la Confédération, la ville est déserte,
nous ne rencontrons personne. Nous faisons notre lavage et allons souper au
restaurant.
Nous en profitons pour faire un certain bilan de notre voyage, ça fait déjà un
mois que nous sommes partis de Québec. Nous nous parlons de ce que nous
ressentons l’un par rapport à l’autre, de ce que les événements du voyage
nous font vivre intérieurement.
Vivre à quatre dans un espace aussi restreint nous amène à faire des compromis
et c’est en nous révélant aux autres que nous pouvons mieux comprendre et
accepter nos différents comportements.
Nous sommes tous les quatre prêts à poursuivre les deux autres mois de notre
périple, pour aller chercher le maximum de ce que ce type d’aventure peut
nous apporter à chacun.
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