Below are "bibliographic" items available only on the World Wide Web as far as I have been able to determine. In addition to the hot link to an item's URL, I've provided excerpts of the text (and context) in which the reference to Scott LaFaro has been made.
Rouy "Barre Phillips . . ." Jazz Magazine (Paris) n.d. Quénum "Charlie Haden . . ." Jazz Magazine (Paris) n.d. Schenker "Bill Evans [NPR Jazz Profile] National Public Radio n.d.
Rouy, Gérard. "Barre Phillips: Un solitaire épris de rencontres" Interview. Jazz Magazine (Paris) No date.
URL: < www.jazzmagazine.com/Interviews/Dauj/bphillips/bphillips.htm >
Two excerpts follow (each preceded by the interview's section heading in bold case):
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A New York en 1964, avez-vous participé à l’ « October Revolution » ?
. . .Les cordes métalliques sont arrivées en 1965. Quand j’ai rencontré Peacock, il jouait comme Scott LaFaro, avec les deux cordes graves en métal et les deux aigus en boyau fileté nylon, c’était une phase intermédiaire. Charlie Haden joue encore dans cette configuration-là, mais c’est très difficile à l’archet, quasiment impossible.
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Quels étaient vos bassistes préférés à l’époque ?
Richard Davis, qui était le seul à jouer à l’archet et en pizzicato d’une manière très accomplie -- David Izenzon n’était pas un musicien de jazz. J’avais été impressionné par Scott LaFaro, que j’avais rencontré en 1955-56 alors qu’on travaillait la même semaine dans un club du Nevada. Je ne savais pas qui il était — étrangement on n’a parlé ni de contrebasse ni de musique, mais de filles, on courait après les filles... Son jeu était évidemment très impressionnant, mais je n’ai jamais cherché à le copier. Quand j’ai rencontré Gary [Peacock], il m’a dit qu’il avait partagé un apart avec Scott LaFaro. Ils avaient travaillé la basse ensemble et Gary m’a expliqué un peu comment ils procédaient à l’époque. C’était vraiment des maniaques des renversement d’accords et des arpèges sur la touche. Je l’ai entendu à Las Vegas dans un très beau groupe de Stan Getz avec Billy Higgins et Walter Norris au piano. C’était le bras de fer entre Scott et Getz. Je crois qu’il avait pris cette section rythmique pour un engagement de quelques semaines au Blackhawk, rien de plus. Mais Scott lui tenait la dragée haute -- pas méchamment, il voulait jouer, mais il jouait tellement comme un fou que Getz ne comprenait plus rien. Il n’avait jamais entendu un bassiste qui le poussait comme ça. Le premier bassiste que j’ai vraiment écouté, c’est Pops Foster, mon tout premier modèle. Après, il y a eu Paul Chambers... mais je n’ai jamais essayé de faire exactement comme eux. J’ai simplement essayé de comprendre et d’être en admiration.
Quénum, Thierry. "Charlie Haden: 'J'aime les musicques qui ont une certaine purete et une certaine profondeur." Jazz Magazine (Paris). No date.
URL: < www.jazzmagazine.com/Interviews/Dauj/haden/haden.htm >
Two excerpts follow (each preceded by the interview's section heading in bold case):
[At beginning of the interview:]
Hier, il "découvrait" le pianiste Gonzalo Rubalcaba ; avant-hier, il inventait le Liberation Music Orchestra et, parallèlement à son ami Scott LaFaro, cherchait un autre son de contrebasse. Aujourd'hui, dans son enseignement, il met cette mémoire en jeu.
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Basses
Je joue de la contrebasse, mais je ne conçois pas la musique en termes d'instruments mais plutôt de façon globale, orchestrale. Il existe différents styles de jeu de basse et, comme je l'ai dit, le mien est lié à mes origines. D'ailleurs je ne pense pas qu'on choisisse un style : on joue selon sa façon d'être, et on découvre peu à peu son propre son, sa propre musique. Scott LaFaro est à l'origine d'un type de jeu véloce aux antipodes du mien. Nous étions des amis très proches et avons partagé le même appartement à une époque. J'ai donc pu l'entendre travailler et je pense qu'il y a un malentendu à son propos : s'il a mis au point ce style, c'est qu'il avait joué du ténor avant de se mettre à la contrebasse. Il entendait l'improvisation à la façon d'un saxophoniste. Son idole était Sonny Rollins : il transposait ses solos et s'entraînait à les jouer sans relâche. Sa technique s'est développée dans le but de pouvoir produire les phrases qu'il entendait dans sa tête. Par contre la plupart des gens qui lui ont emboîté le pas n'ont vu que l'aspect technique et sont passés à côté de ce qu'il cherchait à exprimer, du processus créatif qui était à l'œuvre chez lui : il ne jouait pas vite pour le plaisir de jouer vite… Le son, l'harmonie, la mélodie ont toujours été mes principales préoccupations. Particulièrement le son : la première fois que j'ai entendu Jimmy Blanton, Ray Brown, Oscar Pettiford, Paul Chambers ou Wilbur Ware, ce que j'ai aimé c'est la profondeur de la sonorité boisée qu'ils avaient. Tout comme Wellman Braud, qui a précédé Blanton chez Duke Ellington, ou Walter Page avec Count Basie, Israel Crosby avec Ahmad Jamal… Tous ces bassistes avaient des sonorités magnifiques et c'est à cela que j'étais sensible. Scott pouvait aussi avoir un gros son : quand il tenait une note, elle pouvait soulever tout l'orchestre !
Schenker, Beth. Bill Evans [NPR Jazz Profile] (in the National Public Radio series: Jazz Profiles). Producer.
URL: < http://www.npr.org/programs/jazzprofiles/archive/evans_b.html >
LaFaro enthusiast, N N, from "down under" made me aware of this resource just recently which includes six audio clips each about a minute's duration, that include commentary by critic and song writer Gene Lees, producer Orrin Keepnews, pianists Andy LaVerne, Warren Bernhardt, and George Shearing; bassists Eddie Gomez and Marc Johnson; and Bill Evans.
LaFaro is discussed re: the "First Bill Evans Trio".