Que l’on nommera amitié.
On la croit partout apparente,
Mais c’est une illusion parlante,
Elle existe à n’en pas douter,
Mais où est-elle? vous la voyez?
Elle surgit un jour sur la route,
Te console de tous tes doutes,
Elle peut venir de l’étranger,
Ou bien de ceux que tu connais.
Elle est toujours imprévisible,
Surprenante voir même intrépide.
L’obliger serait téméraire,
Elle est du genre libertaire,
On voudrait bien qu’elle avalise,
Les amis que l’on désire sien,
Mais bien souvent elle les néglige,
Et préfère ceux qui ne sont rien,
Et c’est là toute la surprise
De amitié du genre humain
Tes amis sont toujours paisibles
Tant qu’il ne se passera rien
Mais que la tempête arrive ...
Il en restera quelques-un ...
C’est malheureusement la crise
Qui fait reconnaître les siens
C’est ceux-là que la fée exige,
Que tu les reconnaisses enfin,
Dans ton coeur pour l’avenir,
Les autres pour toi n’étaient rien!
Gardez les et choyez les bien!
On les compte juste sur une main.
©Comte d'Artagnan
Index du comte d'Artagnan
La bibliothèque de Princess Fée
