Que de temps a passé depuis notre rencontre. Et j'ai toujours sur moi ce qui me le fait montre, Cette médaille dorée que vous m'aviez donnée, Elle a toujours été mon lien vers le passé. Il faudrait revenir sur ce triste détour... Où vous m'aviez laissé moi pauvre troubadour! Votre sourire serein étonnant de beauté, Qui me disait des mots que je veux oublier.. J’aimais tant cette voix qui susurrait ces mots Sans aucune violence naturelle sans accrocs J’écoutais... terrassé.... la litanie aride Des propos acérés, et tout ces mots terribles J’essayais de saisir tout ce qui arrivait... Tout réel alentours tournoyait virevoltait. Je voyais tous les murs s’écrouler en ma tête, Et la terre s’entrouvrir pour aspirer mon être... Tout ceci est bien loin aujourd’hui cupidon, Garde ses flèches ardentes pour d’autres pygmalions Il m’oublie, je le crois, pourquoi lui en vouloir? Il attend patiemment que finisse l’histoire. Car je l'aime toujours ce depuis tant d’années Je n'aurai jamais pu à ce point l'oublier. L'amour est ce géant qui vous ouvre ses draps Il vous fait miroiter d'improbables ébats Qui sont tout et puis rien ou plutôt rien du tout Un ersatz de bonheur volé à deux corps fous Où es-tu donc? illusion... d'avoir un peu de vous? Je vois, je me souviens et je suis un peu triste... Je me souviens de vous, j’en suis encore épars Je ne veux éveiller l'aiguillon et son dard! Passez votre chemin ma carcasse est rompue Je ne peux plus donner ce qu'et bien je n'ai plu.         © Comte d'Artagnan ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La bibliothèque de Princess Fée ![]() |