Du crépuscule
    ou
    de l'aurore


Le coeur plein de songes sceptiques,
Je cherche ardemment le repos.
Et parmis tout ces longs propos,
Mes pensées restent erratiques.

Tel un zoïle ridicule,
Mon jugement est bien puérile.
Telle la venue d'un péril,
Tombe ce triste crépuscule.

L'aurore ourle le paysage
D'un naïf et tendre visage
Rejettant la sombre nuit.

Je sens cette fraîcheur future
Envahir cet esprit obscur
Qui semble arriver fortuit.

                    © Post'it




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