Sans comprendre les buts de cette vie fugace
Hurlant leur moi tendu toute leur vie potache,
Espérant, maudissant, honneurs, joies, vaine foi
Je vous ris moi, je ris de moi de vous, l'héraut
Je ris de tant de fous, tant de folles entreprises
De leur pertes, déniées, rien que peine qui vaille
De tant d'acharnement d'un labeur, laborieux
Pour finir à la boue, après, sans un gramme!
Des sueurs...d'une vie terrassant la matière ...
Des grandeurs extrêmes, besogneux lent demain.
Humaine moutonnade s'en allant, vers...!
Arc-bouter sur son envie du trop du plus du sot
Besoin, la belle affaire besoin d'un reconnu,
Besoin d'être soie, tisser des espère rances!
Voilà bien des besoins, c'est l'homme qui s'empare!
Il le fait, si bien ...rend table sa propre masse.
Stupide homme des fers, fait raillant...
S'accaparer! philosophie ignorant bazar naïf!
Vous moi grouillot grouillant pour qui? pour quoi?
Voila bien le besoin, c’est l'homme qui t'égare
À vouloir épancher une soif trop grande, tu verses...
Des altérantes idées, perdues, dans les fossés.
Des dés bus, jetés, hasards, d'une aube noire et bang!
Un matin luit, auréolé d'une gloire, cercle rond ami?
Venu pour voir, le progrès des colonies ignares glapissantes...
Science immense, désuète, constamment attachée à la CHOSE...
À ses souliers vernis brillants sans semelle , éculées qu’elles sont...
De tant de pentes lentes idées... en deux venir...créez!
Oeuvrez , génial génie hilarant des formules absconses...
Comme moi...égaré ici à brailler sans césure la cause.
Tu ne sais je vois...Va laisse moi vivre.
Vivre simplement pour l'humain, sans gloire...
Laisse je pars...marre...
2000
©Comte d'Artagnan
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