Tes mains me manquent sur le cours, Tes mains me manquent mon amour. Les doigts si doux et si confiants, De nos harmonieux je d’avant, Pianotaient la fugue folle, Qui caracole et qui cajole. Jeu demain toujours haletant, En des gestes secrets et lents, Jusqu’à l’extase expiatoire De ce fulgurant exutoire, Surnaturel et turbulent... Que l’on se donne nous, aimant. Amie tant de jours embrassés, Tant de mots d’amour éprouvés, Quand la périphérie extrême. Senteur osée d’un épi derme, Confondu de tant de rosée, Fusant tout l’amour désiré. Tes mains me manquent mon amour, Les miennes tristes , sans discour... Pianotent ras , cherchant la voie, Heurtant continuellement l’effroi, Néant glacial la vide étreinte... Que tu as laissée derrière toi. Elles cherchent... Digitale expression... D’une solitude sans nom... 2000          © Comte d'Artagnan ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La bibliothèque de Princess Fée ![]() |