![]() |
![]() |
![]() |
![]() Les enfants de l'an 2000! |
![]() |
Un peu d'histoire...
Système d'école de rang !
La paroisse de Saint-Joachim-de-Shefford fut fondée en 1858.
Une grande préoccupation pour les parents de la paroisse de
St-Joachim a toujours été de procurer à leurs enfants
les moyens d'apprendre à lire et à écrire. C'est
pourquoi, peu après sa fondation, un système d'écoles
de rang fut installé pour dispenser un enseignement adéquat
aux jeunes. Dans les années 30, il y avait huit écoles
de rang dans la paroisse de St-Joachim. Ces écoles étaient
construites en bois. Il y avait deux pièces dans la bâtisse:
la salle de classe où les écoliers se réunissaient,
sans distinction de degrés scolaires et un logis qui servait de
demeure à l'institutrice. À cette époque, les
étudiants écrivaient sur des ardoises noires.
De plus, une année scolaire durait dix mois et l'horaire des journées
débutait à 9h00 et se terminait à 16h00. Pour
se rendre à l'école, les élèves devaient marcher
de longues distances. La fréquentation scolaire à ce
moment était plutôt faible; à peine l'enfant
savait-il lire, écrire et compter que déjà le jeune
garçon était retenu à la maison pour s'occuper des
semences et des récoltes sur la ferme ou la jeune fille, des travaux
domestiques.
Centralisation du système éducationnel
À l'époque, les écoles étaient placées
sous l'autorité d'une commission scolaire, organisme indépendant
créé par une loi du Parlement du Canada-Uni, le 9 juin 1846.
Elle prélevait des cotisations obligatoires pour assurer le maintien
des écoles et l'engagement des enseignants. Aussi, elle devait
veiller à ce que les directives du surintendant de l'éducation
publique du Québec et des inspecteurs d'école soient respectées.
Les inspecteurs jugeaient entre autres du travail des élèves
et décernaient des livres aux plus méritants.
Le système des écoles de rang est demeuré inchangé très longtemps. Puis, en 1959, on a procédé à une centralisation scolaire. À Saint-Joachim-de-Shefford, les huit écoles de rang ont été regroupées en une seule. La nouvelle école a été bâtie dans le village et a abrité élèves et enseignants de St-Joachim. Construite selon les plans gouvernementaux, la facture s'est élevée à 146 000 $, une fois la construction terminée. On lui a désigné le nom de « École Centrale de St-Joachim ».
Septembre 1959 voit l'arrivée des premiers élèves dans l'école centrale. Huit enseignants sont alors engagés. La direction de l'école est alors confiée à la communauté des Soeurs St-Joseph de St-Hyacinthe. On y dispense l'enseignement de la 1ère année à la 10ème année. L'arrivée des éducatrices fut une heureuse acquisition pour la paroisse aussi bien en ce qui concerne la formation académique des jeunes que pour les services rendus à l'église comme sacristines ou animatrices de chorale.
L'école
d'aujourd'hui !
En l'an 2000, l'école est toujours la même de l'extérieur
mais ce ne sont évidemment plus les soeurs qui y dispensent l'enseignement.
La direction a été confiée à un directeur laïc
sous la juridiction de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs. À
l'intérieur, on a modifié les locaux pour les adapter à
la réalité d'aujourd'hui. On y dispense présentement
l'enseignement au niveau préscolaire et primaire. L'enseignement
au niveau secondaire a cessé à St-Joachim en 1969.
Depuis, les élèves doivent se rendre à Waterloo et
à Granby pour poursuivre leurs études. En compensation,
l'enseignement à la maternelle se fait depuis 1974 à l'école
Centrale de St-Joachim. On dénombre présentement 119
élèves comparativement à 163 en 1959.
Un personnel dynamique continue la tradition qui consiste à donner
une enseignement de qualité aux enfants. On s'assure ainsi
d'une population instruite et entreprenante, gage de succès et de
réussite collective.