Cette journée fut marquée il y a plus d'un siècle par l'assassinat des centaines des femmes par leurs patrons dans une usine textile lorsqu'elles protestaient pour dénoncer leurs conditions de travail. Ces femmes, tel quel aujourd'hui, furent les victimes de la cruauté de l'exploitation capitaliste.

Pour les communistes c'est une journée de lutte et de célébration parce que la force prolétaire se remout, elle se reflète dans l'humilité de la vie de la majorité de l'humanité, par la majorité des femmes. Les pauvres, les exploités et opprimés nous avons l'histoire dans nos mains et nous déclarons la guerre à mort à l'impérialisme yankee, à la bourgeoisie et aux ennemis du peuple.

Ici en Bolivie, les femmes nous sommes les cheffes des nos maisons, les paysannes nous travaillons la charrue avec la même vaillance que les hommes, les commerçantes apportent le soutient à la maison, les ouvrières réclament un salaire et des conditions égales que celles des nos camarades hommes; les professionnelles travaillons plus de 12 heures sans les bénéfices sociaux; les étudiantes luttons pour avancer dans nos connaissances. Les femmes du peuple avons la vocation politique nécessaire pour révolutionner nos vies et toute la société.

Nous, les femmes du peuple devons rompre avec l'idée que nous sommes faibles puisque nous travaillons coude à coude avec nos camarades hommes et nous assumons les luttes du peuple dans les moments cruciaux. Les ouvrières, les paysannes, les commerçantes, les étudiantes et toutes les travailleuses en général, nous avons été les protagonistes des protestations populaires dans l'histoire; nous avons participé de front l'agression impérialiste, nous faisons partie du mouvement populaire et nous avons les mêmes perspectives révolutionnaires.

Le gouvernement dirigé par le cocalero, masiste et machiste Evo Morales a décidé d'asseoir dans ses `curulis` quelques unes des ses amies qui trafiquent l'espoir d'un nouvel avenir pour le peuple et surtout pour les femmes. Ces députées, ces sénatrices et ces ministres font appel à une fausse `solidarité féminine` qui ne que cacher les différences des classes sociales: elles cachent que l'émancipation des femmes du peuple est subordonné aux luttes de classe, cad. que nous les femmes nous ne sommes pas égales car ou bien nous faisons partie du peuple ou bien d'une minorité bourgeoise et nous n'avons pas les mêmes objectifs et nous ne luttons pas ensemble. Le MAS et leurs femmes dirigeantes mettent de l'avant une soi-disant `révolution tranquille` ou démocratique sous le parapluie de l'Assemblée Constituante. La seule vérité ici est que lorsque cette Constituante se réalise tout le peuple et la majorité des femmes du pays nous allons lutter pour survivre et pendant que la bourgeoisie manipulera la soi-disant `révolution tranquille` du MAS, nous continuerons, dans la vraie vie, à chercher le pain de chaque jour sous le chômage, la précarité et sous la crise économique à résister les agressions impérialistes et chaque jour le mouvement populaire sera fier de son travail quotidien.

Les femmes du peuple ne doivent pas se cloîtrer dans la cuisine, non plus, elles ne doivent pas croire nous sommes inférieures, non plus elles ne doivent pas se subordonner à une servitude familiale. Nous les femmes nous devons nous préparer pour faire partie de la nouvelle armée populaire pour réaliser l'émancipation définitive du peuple bolivien.

Front révolutionnaire du peuple
Marxiste-léniniste-maoìste
Bolivie 8 mars 2006