HISTOIRE MODERNE

Comme chacun le sait (cf. les pages d'Histoire de n'importe quel manuel scolaire), la Rénanie fait partie intégrante du Tangayika depuis -23 (777 dAlliance). Elle était alors partie des Territoires du Nord qui devaient prendre plus tard le nom de Nordésie à l'Avant et Rénanie à l'Arrière.

Notons que les Territoires du Nord ne constituaient pas véritablement un État. Il s'agissait d'un espace peu administré à la surface duquel évoluaient des hommes venus, pour l'essentiel, de ce qui allait former le Tanzique : Silésie, Vesphalie et Carinthie.

Lors du rattachement des Territoires du Nord au Tanzique, certains secteurs avaient un statut mal défini : appartenaient-ils au Tanzique ou au Territoires du Nord? Ainsi en était-il des campagnes environnants la ville de Cap-Chien en Silésie. D'autres secteurs étaient dans ce cas.

Avec la mise en place des institutions du Tangayika (800 d'Alliance), les frontières intérieurs étaient quelque peu modifiée dans l'intérêt de la population. En effet, ces modifications de frontière n'ont été réalisées qu'afin de créer des régions qui correspondraient non plus à l'Histoire et ses guerres ou luttes de pouvoir mais à la réalité des pratiques quotidiennes. C'est donc par fonctionnalisme que ces changements ont été effectués. Sans doute aussi pour casser tout particularisme territorialisé. Ainsi, la Rénanie y a-t-elle gagné la ville de Grandbois qui, auparavant faisait partie de la Nordésie.

Mais le principal bénéfice et le dernier en date auquel a eu le droit le Rénanie, c'est le don par la Carinthie des dernières terres explorées. Nous parlons, bien entendu de terres situées au Bâbord de l'actuelle Rénanie.

Comme nous le voyons, l'actuel mouvement indépendantiste omet de signaler ces faits historiques.

HISTOIRE CONTEMPORAINE : GPRA ET ALK-R

La Rénanie a vu naître deux groupes terroristes cette année. Le Gouvernement Provisoire de la Rénanie Autodéterminée et l'Armée de Libération de Kébek-Rénanie.

Lorsque nous disons qu'il s'agit de terroristes, ce n'est pas un vain mot (cf. tableau). Avec tous les morts et les dégats matériels qu'a causé l'ALK-R, le coût pour la population mais aussi pour l'Empire est extraordianirement élevé. Songez que depuis six mois, c'est presque chaque semaine qu'un attentat détruit qui un bureau de Poste (destruction complète du bureau de la Poste centrale à Kébek le 15/07/02), qui un transformateur électrique (Colombey est demeuré plongé dans le noir deux jours durant les 05 et 06/03/02)... Ainsi, même les Rénans n'échappent pas aux actions de l'ALK-R.

Mais les Rénans souffrent surtout de l'"impôt révolutionnaire" que les contraint à payer l'ALK-R et, aussi, le GPRA. Ce sont, bien entendu, les commerçants et les Rénans de longue date qui payent le plus lourd tribu. Les uns car ils sont supposés riches, les autres car ils sont supposés plus communautaristes.

Il est difficile, aujourd'hui de dire quelles seront les évolutions de demain. Le plus proche de la réalité serait de renvoyer la balle aux deux camps. D'un côté un Empire discrédité par son incapacité à résoudre les problèmes de la Rénanie mais aussi des autres régions. Sans compter sur un Empereur âgé, malade et surtout soucieux de modifier l'Article 9 de la Constitution afin de pouvoir être élu une troisième fois. De l'autre, un mouvement politique et un autre paramilitaire qui tuent, pillent et détruisent. Sans compter les nombreux trafics auxquels ils se livrent afin de pouvoir financer leurs campagnes de terreur.