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Gardiens du tellurisme |
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Ayant une connaissance innée des réseaux telluriques, des courants électriques et des forces magnétiques qui traversent la Terre, du potentiel du sol, de l’influence des circulations d’eau souterraines et des mouvements du magma profond, les gnomes peuvent nous aider par leur science dans la géobiologie. Faisant fi de tout ce savoir traditionnel ancien et préférant la rapidité ainsi que la rentabilité, l’époque contemporaine s’est mise à construire partout où cela semblait possible, y compris sur des sites dangereux. Ainsi, certaines maisons ont été construites sur des lieux aux inondations fréquentes, aux risques de glissement de terrain, sur d’anciennes décharges ou des lieux chimiquement pollués. Il est important de prendre conscience de ce quadrillage de lignes de champs électriques et magnétiques qui couvre la surface de la Terre. Ce sont les réseaux Hartman. Des lignes de forces magnétiques Nord-Sud se croisent avec des lignes de champs électriques Est-Ouest, perpendiculairement, formant ainsi une sorte de filet. Les mailles de ce filet mesurent deux mètres sur deux mètres cinquante. Sous l’influence de phénomènes naturels, gisements, cavités, lignes électriques, pollutions, ce réseau peut être déformé. Les nœuds Hartman sont les intersections des lignes de champs magnétique et électrique. Mesurant une vingtaine de centimètres et distants de deux mètres à deux mètres cinquante, ils sont considérés comme nocifs pour la santé. Il est toutefois difficile de les éviter sauf quand le réseau est déformé, on peut alors rencontrer des zones plus vastes dépourvues de nœuds, donc particulièrement saines. Il faut tenir compte aussi des courants telluriques qui sont des courants électriques parcourant le sol à une profondeur plus ou moins grande et modifiant le champ magnétique en surface ainsi que le potentiel électrique. Les mouvements aquatiques souterrains (présence de nappes d’eau plus ou moins profondes et écoulement et flux de ces eaux), sont à prendre en considération car ils modifient les courants et les champs électromagnétiques, possédant souvent une influence néfaste. Il est préférable d’éviter toutes les cavités souterraines closes telles les cavernes, les carrières, les mines, les souterrains abandonnés, car d’une part elles peuvent s’effondrer et provoquer des catastrophes et d’autre part constituer des lieux d’accumulation pour toutes sortes de gaz nocifs se diffusant vers la surface : " gaz carboniques, produits de décomposition, composés soufrés, ainsi que le redoutable radon, un gaz radioactif qui peut être d’origine naturelle, provenant du granit, ou artificielle, issu de déchets nucléaires enfouis dans le sol. " Il faut aussi se méfier des terrains situés à la place d’anciens cimetières ou ossuaires, ou renfermant beaucoup d’ossements animaux. Car les os contiennent et dégagent du phosphore radioactif et cette radioactivité se manifeste par l’émission d’ondes extrêmement courtes appelées rayons gamma, qui se mesurent en Angström, c’est-à-dire un dix-milliardième de mètre. |
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Extrait de l'article de Sylvain Romans sur la Géobiologie dans "La Vie Naturelle N°137 avril 1998 Livres conseillés :
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