J’ai été conçu à Levigliani (Alpes Apuanes) entre Noël 1972 et le premier jour du 1973, du moins ainsi on m’a dit: donc j’ai commencé à descendre dans les grottes même avant ma naissance, confortablement transporté par ma mère dans son ventre.Une fois né, j’ai continué, toujours promené par mes parents, souvent à califourchon sur le sac de ma mère; de telle façon j’ai connu nombreuses zones karstiques, j’ai cassé les pieds à tous dans bien de Congrès, j’étais un petit je-sais- tout en imitant le jargon des spéléos: faille, milonite, kamenitza, chicots, genèse et morphologie, etc.
Quand j’ai décidé de continuer en spéléologie je n’imaginais pas combien les grottes soient si inconfortables. En plus, puisque je suis petit et maigrelet, bien souvent je suis chaleureusement poussé dans quelque étroiture pour contrôler si le passage continue (lourd héritage qui j’ai reçu par ma mère, qui était appelée "la spéléofemme-étroiture").
J’en sort, par conséquence, toujours plein de bleus et quelque fois chargé de pierres, ça veut dire que je suis en train d’aider dans un travail de désobstruction: une fois je suis sorti arraché par les pieds par mes deux compagnons, pendant que mes mains attrapaient un véritable bloc: l’étroiture ainsi ouverte fut appelée le "passage K".
Dès que j’étais un enfant j’ai eu la mauvaise passion pour le dessin d’imaginaires topographies de grottes et abîmes (au même temps que mes parents reproduisaient en échelle des réels levés); par conséquence, grandi un peu plus, je me suis trouvé dans la main un étui contenant boussole, clinomètre, carnet et crayons.
J’ai commencé dans de petits "souterrains", après dans des grottes, toujours plus longues ... et j’ai fini par lever des kilomètres de méandres labyrinthiques, des puits, des étroitures, et très peu de galleries confortables ... J’ai souffert tellement du froid ...
Mon compagnon inséparable est un Minolta WeatherMatic jaune, imbattable appareil pour les photos dans les grottes, qui malheureusement n’est plus produit en 35mm. Ce pauvre engin a survécu pendant plus de dix ans de dur travail (je le tiens toujours suspendu à mon cou, dans un étui fourré, même dans les passages plus étroits, dans la boue et l’eau); il m’a offert quelques milliers de photos prises à l’instant au cours des explorations et des levés. Quand je trouve un camarade qui s’offre de soutenir un deuxième ou, peut être, un troisième flash, j’ai la chance de faire quelque photo publiable. Pour la vérité ça n’arrive pas souvent ...
J’ai participé à l’activité de divers Club spéléo du Latium, pour la découverte, l’exploration, le levé, les photos, les désobstructions dans nombreuses grottes sur les Monts Lepini, Simbruini, Ausoni et le Mont Soratte. Je travaille aussi avec mes parents pour les recherches des "souterrains" autour de Viterbo et dans d’autres endroits du Latium.
En conclusion, je cherche d’être un spéléologue et ... de temps en temps un ver rongeur criques dans mon cerveau: "par hasard il ne serait pas la longa manu qui vient de l’enthousiasme des mes indomptable parents?"
