de Marcé (I)
 

 

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Branche éteinte, issue de la branche de La Moussaye

 

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Claude-Charles (1634-1693)

Amaury-Charles (1688-1740)

Jean-Amaury (1720-1785)

 

 

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à propos d'Élisabeth-Marie Gouyon de Marcé.

Élisabeth-Marie Gouyon (de la branche de Marcé, 1661-1742), vicomtesse de Fercé, dame de La Jaunière, plus tard dame de Pléhedel,  née le 12 mai 1661 à Terchant [P:: Guy de Vaux, seigneur de Loresse ; M:: Élisabeth du Matz, douairière de Marcé] avait épousé au temple de Cleusné, le 21 janvier 1685, Théodore de Beringhem, issu d'une famille originaire du Limbourg et venue en France sous Henri III, conseiller au parlement de Paris. Par ce mariage, elle fait rentrer la vicomté de Fercé dans la famille de Beringhem. En janvier 1686, alors que son mari refusant d'abjurer, préfère se démettre de sa charge que d'abjurer et vient d'être emprisonné (il sera expulsé en 1688 et mourra aux Pays-Bas le 23 juillet 1701) elle reçoit un ordre de son cousin, Jean-Baptiste-Antoine Colbert, marquis de Seignelay, secrétaire d'État à la marine, secrétaire à la Maison du roi (en quelque sorte ministre de l'intérieur de l'Île-de-France), directeur des haras royaux et Grand Trésorier de l'Ordre1, époux de Catherine-Thérèse Gouyon, marquise de Lonray. Cet ordre lui enjoint d'aller accompagnée de sa fille de trois mois se repentir chez les Ursulines de Montargis (AN 01 30, f° 14,20), . Trois mois plus tard, elles devront aller au couvent des filles du Saint-Sacrement, puis le 13 juin 1687 dans  et  chez Madame Courtamer, une maison placée sous la direction de Fénelon. Elle finit par abjurer et son mari ne lui pardonnera pas. Elle décède à Paris en juin 1742.

 

 

[1] Laurent Dingli, Colbert, marquis de Seignelay, le fils flamboyant, Perrin, Paris 2001.

 

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09-10-06