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Jean-Marc Nicol [8]
Les Ancêtres de Vital
Sirois
Le
premier Siroy en Nouvelle-France,
Jean-François Siroy
Duplessy[1] venait de Saint-Germain dans la région de
Paris, il est décédé en novembre 1737. Il
était l’époux de Marie-Anne
Dumont.
-On ne leur connaît
qu’un seul fils né en 1683, François
Sirois dit Duplessis[2]. Il épouse en
première noce Marie-Anne
Thiboutot[2] le 28 novembre 1713 à
Rivière-Ouelle (il n’y aura une église dans la
seigneurie de La Pocatière qu’en 1734).
Elle est la fille de Jacques
Thiboutot et Marie
Boucher, elle est née le 2 juin 1685.
François est probablement né
à Québec parce que dans le recensement de 1683 il
n’y a encore que 5 familles dans la Grande-Anse; des Lizot,
Pelletier, Houellet, Grondin et Saint-Laurent. La seigneurie et la
paroisse porteront plus tard le nom de
Sainte-Anne-de-la-Pocatière du nom de la seigneuresse
Marie-Anne Juchereau veuve de la-Combe-Pocatière.
De
cette union sont nés; François le 27 juillet
1717, Jean-Baptiste, Marie-Françoise et Catherine en
1721. Marie-Anne est morte en mars 1721
peu de temps après la naissance de Catherine.
D’un deuxième mariage en 1722 avec
Marie-Françoise Roy il eut Marie-Madeleine, Pierre, Joseph,
Maurice et Charles.
-François
Sirois dit
Duplessis[3] a épousé le 22 novembre 1740
à Sainte-Anne-de-la-Pocatière (maintenant doté
d’une église), Marie-Anne Pinel dit
Lafrance née en 1720. Elle
était la fille de Charles-François
Pinel dit Lafrance et Marie-Anne
Ouellet. Ils ont eu comme enfants,
Jean-Pierre, Jean-Marie né le 24 avril
1747, J.-Pascal, Joseph, Germain et Marie-Charlotte.
Le
premier document dans lequel on retrouve le nom Sirois est une
requête demandant la construction d’un chemin pour joindre
la deuxième concession au rang du bord de l’eau.
François Sirois habitait donc dans la deuxième
concession en 1753.
En
1759, les anglais sous la conduite de Gorham, brûlent les
Églises, les maisons, les récoltes, gardent les
animaux et égorgent les paysans. Les habitants de la
Côte-du-Sud sont plus chanceux que nombre de leurs voisins
de l’Ile-d’Orléans et gardent la vie sauve en se cachant
dans les bois ou dans les montagnes mais en perdant pour la
plupart tous leurs biens et se retrouvant au printemps avec une
terre non labouré et peu de semences. Il subsiste une
légende de ce tragique choc des cultures. La cabane
des fées. La cabane des
fées est la grotte située sous la montagne du
Collège. Des Micmac avaient établi leur campement
sur la grève de l’anse de Sainte-Anne. Un du groupe donne
l’alarme à l’approche des soldats anglais de Gorham, et les
habitants gagnent la grotte. En arrivant, un du groupe
aperçoit, dans un grand bruit fait du sifflement du vent et
de l’éboulement de pierres, une vieille femme laide,
difforme, portant robe et diadème rutilant d’or et de
perles précieuses. La fée, car c’est bien une
fée, tient de la main droite une baguette d’osier. A son
apparition tout bruit cesse. Aux réfugiés elle remet
sa baguette; les réfugiés n’auront qu’à en
toucher le rocher pour voir leurs voeux exaucés. La vielle
disparaît dans un globe de feu. Deux jours après
l’apparition, l’armée anglaise partait pour Saint-Jean
Port-Joli : les habitants de Ste-Anne de la Grande-Anse
étaient sauvés. Je ne sais pas si la
fée est responsable du peu de pertes de vies à
La-Pocatière, mais on ne compta que quelques dizaines de
décès. François Sirois, sa femme Marie-Anne,
ses enfants et son fils Jean-Marie âgé d’une
quinzaine d’années habitaient dans les terres ont
probablement pris les bois pour échapper au
massacre.
-Jean-Marie
Sirois[4] a épousé à
La-Pocatière le 8 juillet 1768, Charlotte
Deschamps née le 1 février 1744. Elle est la
fille de André Deschamps et Marie-Suzanne
Cahouet
-Leur fils
Jean-François Sirois[5] à
été baptisé le 7 mai 1784. Il est l’époux
de Josephte Saint-Laurent née le 2 mai 1787.
Elle est la fille de Paul
Saint-Laurent et de Rosalie
Gagnon.
-Leur fils Jean-Pierre
Sirois[6] à été baptisé le 12
janvier 1810 à Sainte-Anne. Il a épousé le 1
février 1831 Léocadie
Leclerc, fille mineure de Jean-Benoit
Leclerc et Florence
Bérubé. On ne
connaît pas la date de leur décès, mais l’on sait
par le recensement de 1881 que Jean-Pierre vivait encore à
cette époque.
Les
années 1831 et 1834 ne sont pas rose pour les habitants de
Saint-Anne. 1831 est une année de fortes secousses
sismiques et le choléra tue durant ces années
environ 200 personnes (sur une population d’environ 2500).
-Le
dernier Sirois (dans notre lignée) à cultiver le sol de
ses ancêtres dans le deuxième rang est Magloire.
Magloire Sirois[7] est né en
novembre 1834. Il épouse Marie-Aglaé
Lévesque le 30 juillet 1866. Elle
est la fille de Germain Lévesque et de Pricille
Martin.
Le 10
mars 1844, le curé fait état des dépenses
occasionnées par la boisson depuis quatre ans: entre 1840
et 1843, il s’est vendu à Saint-Anne 75 tonnes de rhum.
Ceci représente une somme de 2165 louis. Cette somme
équivaut à 30386 minots d’avoine, 86600 livres de
beurre ou aurait pu servir à instruire 1000 enfants de
première année.
Le
17 octobre est inauguré le chemin de fer Québec
& Trois-Pistoles Railways, ce qui facilitera
beaucoup les déplacements vers l’ouest et vers les Cantons
de l’est.
En
1866, une femme qui sera célèbre aux
États-Unis, naissait à Sainte-Anne. Marie-Louise
Sirois (je ne connais pas le degré de parenté) a
émigré avec sa famille à Salem Mass. à
l’âge de 12 ans. Après son mariage avec Henri
Cloutier, propriétaire d’une salle d’entraînement,
elle deviendra une vedette des concours de forces dans des
tournées à travers le Canada et les
États-Unis. Le ``phénomène de Sainte-Anne``
pouvait lever des poids variant entre 510 et 1800
livres. (Ref. Ouellet G., Histoire de
Sainte-Anne-de-la-Pocatière)
-Vital
Sirois[8] a été baptisé le 27 avril
1869 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Il se marie
à Wotton le 9 février 1891 avec Elmire
Côté[9]. Elle est la fille de
David Côté[8] et
d’Anastasie Côté[8], je n’ai pas
mis la main sur son acte de naissance ni à Wotton ni à
la Baie-du-Febvre. Vital est décédé le 27 avril
1946 et son épouse le 10 octobre 1907. De cette union est
née, entre autres, Émérentienne
Sirois[9], baptisé le 28 octobre 1899 à
Wotton.
Dans le
recensement de 1871, Magloire a 35 ans,
Marie a 34 ans, la petite
Aglaé a 3 ans, Vital a 2 ans et le
bébé Marie a 5 mois. Dans le recensement de 1881, la
famille est encore à La-Pocatière et avec eux habite
leur grand-père Jean-Pierre. Trente-cinq ans plus tard ils
sont à Wotton et la famille compte Vital
37 ans et Elmire 32 ans,
Aimé 5 ans, Oscar 4 ans, Wilfrid 2 ans, Emérentienne 1 ans, Magloire 66 ans,
Aglaé 66 ans et un enfant
adoptif d’une dizaine d’années et qui se nomme quelque
chose comme Gérrophat (?) Senneville. Donc, je n’ai rien de
plus précis pour dater leur arrivée à
Saint-Hippotyte-de-Wotton. Probablement vers
1895.
Cette photo de
La-Pocatière date de 1895.
Imaginez la
famille Sirois se retournant une dernière
fois
avant de quitter
pour toujours la région
qu’ils habitent
depuis presque 200 ans.
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