2ème partie
A l'issu de son examen de passage devant le doyen de la faculté et un petit groupe de medecins, le Dr Jean de Bonnefon, 38 ans, l'un des médecins les plus diplomés de France lui a déclaré :
"Si votre théorie s'avère exacte, elle changera toute l'orientation de la pensée et de la recherche médicale".
Fort de cette assurance tranquille qui ne le quitte jamais, le pionnier de l'instinctothérapie semble à peine s'en étonner:
-La médecine de demain considèrera sans doute la médecine actuelle comme une aberration, entretenue par une effrayante ignorance, confie-t-il. Imaginez qu'en vingt cinq ans de recherches ultra-sophistiquées, on a tout juste gagné cinq semaines de survie dans le cas du cancer du pancréas. Et au prix de quelles souffrances thérapeutiques !
"Après quinze ans d'observations, de réflexion et de pratique personnelle, je suis convaincu que la nutrition originelle est capable de guérir la plupart des maladies. J'ai vu défiler chez moi des gens atteints des maux les plus divers, que ce soit de cancer, de polyarthrite, d'arthrose, de sclérose en plaques, de cataracte, de calvitie ou d'obésité, et j'ai constaté tant de régressions dans la maladie et même de guérisons que je suis de plus en plus convaincu d'avoir percé le mystère de ces fléaux."
Et ce mystère serait notre alimentation Tout se passe, selon lui, comme si nous alimentions un moteur de voiture avec un carburant qui ne lui est pas adapté. Il tousse, s'encrasse, s'use prématurément et finit par tomber en panne. C'est exactement ce qui se produirait avec notre organisme. Jusque dans un passé relativement proche, en effet, l'homme consommait à l'état brut les aliments qu'il trouvait dans la nature. Son code génétique s'est donc constitué dans ce milieu primitif, pour assimiler les substances présentes dans des aliments originels. Et cela depuis vingt cinq millions d'années. Et puis, soudain, voici cinq cent mille ans apparait le feu, et plus récemment encore, il y a huit mille ans, l'élevage, la culture et tout ce que nous appelons l'art culinaire, avec tout ce que cela suppose de cuisson, d'artifices et de mélanges en tout genre.
-Quand on sait, dit-il encore, que nos structures métaboliques mettent environ cent mille ans à s'adapter génétiqument et immunologiquement aux mutations nutritionnelles, on peut se poser une question toute bête: ne nous sommes nous pas trompés de carburant ?
C'est en tout cas la seule hypothèse qui lui permet d'expliquer les rémissions spectaculaires et les guérisons obtenues dans douze cas sur quinze de cancer et de leucémie "traités" au moins pendant trois mois à l'instinctothérapie.
Les deux bébés leucémiques ont choisi des jaunes d'oeufs...
-C'était en 1969. Lorsque Pascal est arrivé chez moi, après plusieurs mois de traitements chimiothérapiques qui n'avaient rien donné, il ne tenait plus sur ses jambes et n'avait plus la force de parler. Il prenait seize médicaments par jour. A son premier repas, nous lui avons fait sentir plusieurs aliments. Lorsque nous lui avons présenté les oeufs, i1 s'est jeté dessus, et ne s'est arrété qu'au douzième. Le lendemain il en a voulu encore une dizaine. Et il en a mangé ainsi huit chaque jour pendant trois mois. Au bout de quinze jour-, une analyse médicale révélait que sa formule sanguine s'était améliorée. Au bout de trois mois, nouvel examen, sa moelle épinière était guérie. Ses parents lui ont fait suivre le régime d'instinctothérapie jusqu'à l'age de 6 ans. Aujourd'hui, Pascal en a 16, et donne des conférences dans les écoles, pour témoigner de son expérience.
En 1981, Guy-Claude Burger observe, chez un autre petit leucémique qui lui est confié, cette même fringale de jaunes d'oeufs. Michael a alors 18 mois, lorsque ses parents, sur le conseil d'un médecin-homéopathe, l'emmènent chez Guy-Claude Burger. Traitement chimiothérapique, deux greffes de moelle, rayons sur la tête, n'ont en effet rien donné. L'enfant n'a normalement plus que deux mois à vivre. Le premier jour Michael avale seize jaunes d'oeufs, le deuxième jour dix-neuf.
-"Pendant six mois, il a mangé seize jaunes d'oeufs par jour en moyenne... à coté du reste, précise Claude-Guy Burger. Puis, pendant quatre mois, une douzaine par jour, et huit ou neuf encore aujourd'hui.
&emdash;Pourquoi l'oeuf en particulier, je ne sais pas, mais l'instinct a parfaitement fonctionné pour indiquer à l'organisme ce dont il avait besoin".
Michael, aujourd'hui, vit. Guéri.
"Guérison spontanée", a conclu la médecine officielle, lorsque les examens ont révélé qu'il n'y avait plus trace de leucémie..
Lors du week-end que nous avons passé à Gensac, j'ai rencontré Guy, Daniel et Françoise, des malades venus un jour chez Guy-Claude Burger après avoir épuisé sans résultat, la panoplie médicale.
Guy, 26 ans, était leucémique depuis novembre 1981. Après plusieurs mois de chimiothérapie, i1 s'en est remis à 1'"instincto" en suivant parallèlement un traitement homéopathique.
&emdash;Daprès les dernières analyses, les cellules cancéreuse- ont disparu, dit-il. Stupéfaits, les médecins m'ont demandé si j'avais suivi un nouveau traitement. Lorsque je leur ai dit que je m'étais mis au régime d'instindothérapie, ils m'ont simplement dit: oui, mais à part ça... Pour eux, visiblemenl, ce n'était qu'un gadget. En tout cas. j'ai repris mon boulot de peintre et je me sens en pleine forme.
Françoise, une étudiante en lettres, est arrivée l'an dernier chez les Burger, dans un fauteuil roulant. Elle est atteinte d'une sclérose en plaques depuis l'age de 17 ans. Elle en a 20. Au bout d'un an de régime, sans recours au moindre médicament, elle commence à marcher, sans l'aide de béquilles.
En 1961, Guy-Claude
Burger était condamné par les médecins
Le cancer le frappe en 1961. Il a alors 27 ans et vit en Suisse. Après avoir enseigné la physique théorique et expérimentale à l' université de Lausanne, il est devenu... violoncelliste. En 1960, nommé solo de l'orchestre de chambre de Zurich, il donne des concerts dans le monde entier
-"Lorsque j'ai appris que j'avais un cancer de la gorge et 80 chances sur 100 de mourir dans les cinq ans, raconte-t-il j'ai commencé ma quète sur les régimes de santé. Ma femme attendait notre premier enfant, c'était une bonne raison de vivre".
Il commence par éliminer de sa vie toutes les sources possibles de stress: radio, journaux, et même l'électricité et le chauffage-
&emdash;"J'essayais en fait de retrouver le paradis perdu".
Supprimés, les restaurant et la grande bouffe. En tournée, i1 emporte désormais une valise remplie de produits naturels: tomate, grappes de raisin, choux, avocat.
-"Avant chaque concert, je cherchais à savoir quel aliment me mettrait le plus en forme.
Et c'est au cours d'une tournée aux Etats-Unis qu'il découvre soudain ce qui allait être à l'origine de sa recherche.
&emdash;En mangeant du chou rouge, j'ai observé, selon 1es jours, des changements de saveur. Je le trouvais parfois très bon, d'autres fois, au contraire, i1 me piquait la langue. Ces changements de goût provenaient en réalité de moi et non du chou. C'est alors que j'ai compris que ce phénomène correspondait à des variations dans les besoins du corps. Je me suis vite aperçu que cela ne marchait ni avec le chocolat, mais uniquement avec des produits naturels. J'ai alors classé les aliments en deux catéogories les "vrais", naturels, et les "faux", tous ceux qui résultent de transformations. Et j'ai décidé de revenir à une alimentation complètement originelle".
Le premier résultat fut sa propre guérison... Alors, aujourd'hui, Guy-Claude Burger a la certitude que notre alimentation est l'une des causes principales du cancer. Comme cela à été reconnu pour les maladies cardio-vasculaires.
-On estime même actuellement, précise-t-il, que l'alimentation cuite ordinaire apporte quotidiennement à l'organisme autant de substances cancérigènes que deux paquets de cigarettes. Mais, à mon avis, c'est encore la surconsommation de lait animal et de produits laitiers qui est la cause n°1 des cancers, leucémies et des maladies auto-immunes (scléroses en plaques, polyarthrite rhumatoides, etc.) de plus en plus fréquentes actuellement. En tout cas, c'est depuis que je les ai supprimés de notre panoplie alimentaire que j'ai vu des tumeurs se soigner.
-"Si les vertus de l'instinctothérapie sont testées dans un grand hopital parisien comme il en est maintenant fortement question, dit-il, nous aurons enfin une réponse scientifique à cette question essentielle pour notre avenir. C'est un moment que j'attends depuis longtemps -pour moi, il ne fait aucun doute aujourd'hui que I'alimentation traditionnelle, dénaturée, est une phénoménale erreur collective, et un désastre dont la science ne mesure pas encore toutes les conséquences. L'ère culinaire est une expérience très récente, comparée aux origines de l'homme, mais personne n'a jamais eu jusqu'ici l'idée de la mettre en question".
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