Justification du projet
1. Situation actuelle 2. Contraintes et opportunités 2.1 Opportunités 2.2 Contraintes/problèmes 3. Rationnel de l’appui Sur la page suivante 4. Raisons justifiant l’aide du programme GCP 5. Sélection des villes et des sites 5.1 Cadre général et diagnostic 5.2 Critères de choix des villes 5.3 Villes et centres urbains ciblés 5.4 Sélection des sites dans les villes et ciblage des bénéficiaires |
La RDC, avec 55 millions d’habitants en 2002, a déjà atteint un taux d’urbanisation d’environ 33%. Le taux moyen de croissance démographique est actuellement de 3,3 % alors que la croissance de la population urbaine des grandes villes serait d’environ 5%. L’urbanisation croissante entraîne une augmentation du nombre de personnes vivant en situation de pauvreté, voir de précarité extrême, qui ont développé de manière spontanée des activités de maraîchage pour subvenir à leurs besoins alimentaires, mais également d’emploi et de revenus. Ainsi, par exemple, de nombreuses mères de famille développent des activités maraîchères, capitalisant les atouts particuliers et les avantages qu'offrent ces spéculations en milieu urbain et périurbain pour la satisfaction de leurs besoins alimentaires et nutritionnels, mais également de revenus. Le développement ‘sauvage’ du secteur horticole induit des risques importants tant au niveau des producteurs que des consommateurs. A ce titre, les pouvoirs publics sont conscients des besoins urgents d’organisation du secteur horticole urbain et périurbain, dans le cadre d’une stratégie globale de développement.
La situation actuelle de la production horticole, l'analyse des besoins, les caractéristiques de l'offre et la rentabilité de la filière horticole furent décrites en détails dans l’étude sur “l'Appui à l'intensification des productions maraîchères et fruitières dans les zones urbaines et périurbaines” réalisé par la FAO (TCP/ZAI/4451) en Septembre1996. Par ailleurs une étude spécialisée du secteur horticole de Kinshasa, anciennement encadré par le PASMAKIN[1], fut réalisée dans le cadre de la sécurité alimentaire par Tollens et al. en 2001. Celle-ci montre clairement que l’offre en produits horticoles atteindrait à peine la moitié des besoins, évalués sur une base minimale.
Pourtant l’Horticulture Urbaine et Périurbaine (HUP) offre de réelles opportunités et notamment :
De nombreux avantages comparatifs sont désormais reconnus à l’HUP, par rapport aux autres productions agricoles et notamment :
· une grande diversité d’espèces et de variétés/cultivars adaptés aux différentes conditions pédo-climatiques, à la demande spécifique des populations urbaines, etc.,
· un potentiel de rendement par unité de sol très élevé : une famille peut vivre avec une exploitation maraîchère intensive de 500 m²,
· des cycles de production très courts (60- 90 jours en moyenne) permettant de générer des revenus tout au long de l’année,
· une haute intensité de main-d’œuvre (jusqu’à 20 exploitants à l’hectare),
· une valeur marchande élevée des productions,
· des qualités nutritionnelles, spécialement en vitamines et sels minéraux,
· une sécurité permettant de garder/développer des espaces verts urbains (poumon vert des villes).
A ce titre, le développement de l’HUP offre aux nombreux petits producteurs concernés la possibilité d’un accroissement d’une production de qualité et contribue ainsi à :
- améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des citadins (même les plus démunis) grâce à l’augmentation et à l’étalement de la production en zone urbaine de fruits et légumes tout au long de l’année,
- valoriser le travail et le statut socio-économique du producteur agricole et plus spécialement des femmes et des jeunes qui assurent une large partie des travaux horticoles et des différentes activités connexes,
- réduire la pauvreté par la création d’emplois, l’augmentation des revenus surtout en faveur de la fraction la plus pauvre de la population urbaine et/ou émigrés ruraux.
La volonté des associations de producteurs locaux de s’organiser à la base (‘ensemble on est plus fort’) pour sortir de la misère, constitue un des éléments clés pour la reconstruction/organisation d’un secteur sur une base responsable et autogérée. Enfin la volonté politique de déconcentration et de décentralisation offre de réelles opportunités de prise de responsabilités au niveau local, tant au niveau des municipalités que des groupements à la base.
L’Horticulture Urbaine et Périurbaine rencontre des contraintes et des risques tant du point de vue de l’accès aux ressources de base, que de la maîtrise technique et de l’organisation socio-économique et institutionnelle du secteur. Force est de constater que le secteur de l’horticulture urbaine et périurbaine a été négligé par les services de l’Etat et qu’il y a un réel vide stratégique. Le développement de l'HUP devra viser l'élimination des nombreuses contraintes et problèmes identifiés et qui se situent essentiellement aux niveaux de :
A. La sécurisation des ressources et de leur accès:
§ l’absence de stratégies prioritaires au niveau de la planification de l’espace urbain et notamment l’absence de plan d’aménagement urbain actualisé et/ou d’identification des zonings horticoles et/ou non horticoles,
§ le manque de sécurisation foncière des parcelles exploitées par les associations maraîchères, dans le cadre de la loi foncière,
§ la non transparence dans l’attribution des terres aux privés et/ou associations maraîchères, le déménagement des producteurs actuellement actifs dans des zones peu indiquées pour cette activité (zones fortement polluées soit au niveau des sols, des eaux d’arrosage et/ou de l’atmosphère),
§ l’absence de planification avec tous les intervenants pour une intégration optimale des acticités de production horticole, du petit élevage et de la pisciculture au niveau des périmètres ‘agricoles’ urbains et périurbains,
§ faiblesse des infrastructures de base tels que l’accès aux ressources hydriques de qualité (captage/amenée de l’eau pour l’irrigation), la protection des périmètres contre les inondations et la pollution des nappes/eaux de surface, le drainage, les pistes d’accès, etc.
§ qualité des ressources de base (terres sablonneuses fortement érodées, eaux d’irrigation polluées, matières organiques récupérées des immondices et trop faiblement triées),
B. Faible maîtrise technique pour une production de qualité
§ la faible maîtrise de la gestion de l’eau (drainage et irrigation),
§ la faible maîtrise des techniques de production et de protection intégrée (PPI), en relation avec l’intensification, la diversification et l’étalement des récoltes tout au long de l’année : à ce titre le choix des espèces/variétés adaptées, techniques de production et de protection intégrées permettent une utilisation optimale et durable des ressources disponibles,
§ le manque de formation des producteurs pour l’appropriation des techniques de culture et des méthodes de lutte adaptées en vue de productions saines,
§ la non disponibilité et l’inaccessibilité aux intrants de qualité (semences, engrais, produits phytosanitaires, outillages, etc.),
§ la faiblesse des services d’appui techniques et de l’organisation des groupements de producteurs à la base et des associations professionnelles de l’ensemble des partenaires de la filière,
§ la faiblesse de l’organisation de la commercialisation.
C. Appropriation, ancrage institutionnel et pérennité
§ la faiblesse de la coordination institutionnelle entres les différents projets/programmes d’appui au développement horticole, y compris les difficultés liées au passage de la phase d’appui d’urgence à un développement participatif,
§ la mauvaise organisation de la filière horticole et notamment du circuit de commercialisation qui isole les acteurs au bord du champ, sans véritable alternative/recours pour des producteurs,
§ la faiblesse des organisations paysannes (participation, responsabilisation) notamment du point de vue capacité de gestion, organisation de la commercialisation, professionnalisation du secteur, non transparence des marchés, concurrence avec produits importés ; absence de plate-forme entre associations/groupements au niveau des périmètres et des villes,
§ la faiblesse générale de l’économie et notamment le manque d’infrastructures, la forte dépréciation de la monnaie nationale et la faiblesse globale du pouvoir d’achat des populations urbaines,
§ les contraintes économico-financières pour l’accès aux intrants de qualité comme base d’un revenu stable, absence de systèmes de crédits dans le secteur,
§ le manque de clarté pour la définition des rôles/fonctions et la faible viabilité des services publics d’appui (services nationaux tels que SENAHUP, SENAFIC, SENASEM, SNCOOP etc.) dont les ressources humaines sont peu motivées et pratiquement sans moyens de fonctionnement,
§ la faible représentativité des coopératives/unions de coopératives (UCOOPMAKIN) et leur incapacité d’offrir des prestations de services (techniques, financiers, administratifs) à leurs membres,
§ la faible sensibilisation des populations, notamment au niveau de l’éducation nutritionnelle.
Dans le cadre de l’environnement socio-économique général de la RDC et de l’urbanisation galopante, il existe une prise de conscience de la problématique de l’horticulture urbaine et périurbaine tant au niveau des autorités nationales/locales que de la communauté des donateurs. L'HUP rejoint les orientations actuelles du Gouvernement en matière de suppression des subventions, de réduction des structures étatiques, de responsabilisation des initiatives de base et d'incorporation des préoccupations foncières. A ce titre, ce secteur constitue un des secteurs pionniers orienté à nouveau sur le développement, après une longue période d’assistance d’urgence, par ailleurs toujours en cours.
Dans le cadre de la relance du secteur agricole, le Projet d'Appui au Développement de l’Horticulture Urbaine et Périurbaine (HUP) et les Politiques actuelles de Relance du Secteur Agricole et Rural (PRSAR) en cours dans le pays, ont les mêmes objectifs, la même stratégie, les mêmes priorités en matière de Sécurité Alimentaire et de lutte contre la pauvreté. Ainsi, la relance du secteur horticole, et en particulier de la production maraîchère en milieu urbain et périurbain, fait désormais partie intégrante du PRSAR[2]. L'un et l'autre préconisent (i) de renforcer la décentralisation, la participation des défavorisés et spécialement les femmes et les jeunes, notamment par l’entremise des associations et des groupements de base, (ii) de promouvoir des opportunités de revenus ; (iii) de renforcer les capacités techniques par la formation, et (iv) d'appuyer davantage les opérateurs économiques en amont et en aval de la production. Le développement de l’HUP est donc considéré comme une composante à part entière en appui à la politique de sécurité alimentaire de la RDC et inscrit dans le cadre de la politique nationale pour la relance du secteur agricole et rural au titre des orientations actuelles définies par le Ministre de l’Agriculture et de l'Elevage.
Bien que le Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA) de la RDC ne soit pas encore réellement opérationnel[3], l'HUP est perçue par les autorités nationales, comme une contribution significative à celui-ci, notamment pour les populations urbaines productrices et consommatrices. Outre certaines similitudes au niveau de la démarche, les différentes composantes du PSSA (gestion de l’eau, intensification et diversification de la production agricole, etc.) constituent également une partie des bases du développement de l’HUP.
En effet, les fruits et légumes sont des produits susceptibles d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les grandes villes du pays, car ils représentent la meilleure opportunité alimentaire capable d’assurer un bon équilibre physiologique, en raison des vitamines et des minéraux qu’ils contiennent. Ils sont présents dans les plats de base de tous les ménages congolais (feuille de manioc, de patate douce, amarante, etc.) notamment à cause de leur coût réduit, comme substitut des produits animaux pratiquement inaccessible au consommateur moyen. La promotion du secteur horticole constitue donc un besoin vital pour les consommateurs urbains. Par ailleurs, le développement de ce secteur constitue des opportunités de revenus pour les producteurs horticoles et pour la main d’œuvre salariée du secteur dans les zones urbaines et périurbaines.
Compte tenu de l’analyse de la situation actuelle des périmètres HUP, des contraintes et des opportunités identifiées, des acquis de la phase pilote, et de la conviction des autorités de la nécessité d’améliorer la durabilité d’une production maraîchère de qualité, l’appui au développement de l’HUP en RDC ciblera en priorité (i) une réponse adaptée aux demandes prioritaires des producteurs (aménagement, techniques de production, commercialisation, etc.) et des consommateurs (diversité, qualité, faible coût, etc.), et (ii) consolidera le développement/ajustement d’une stratégie globale d’appui au développement de la filière HUP.
Plus spécifiquement, les priorités de l’appui seront axées sur :
- La sécurisation de l’occupation des sites horticoles et des parcelles. Les producteurs n’ont pas de droit de propriété ou de jouissance de l’usufruit à moyen et long terme sur leurs parcelles, et dès lors ils ne peuvent pas envisager les investissements requis qui permettraient une production qui s’étendrait sur toute l’année. Les municipalités se sont engagées à sécuriser les périmètres des producteurs à deux niveaux :
- l’établissement, l’ajustement et l’application des plans d’aménagement urbains en ce qui concerne les ‘zonings’ de production horticole par Comités Municipaux de Concertation (CMC), regroupant tous les partenaires du secteur,
- la promotion de l’accès des associations à des titres fonciers des concessions (cas du domaine privé de l’Etat) et/ou à des contrats de location équilibrés (cas de concessions privées ou parapubliques) de manière à garantir l’accès à l’usufruit à long terme.
La sécurité d’occupation des périmètres sera également renforcée par la structuration des associations de producteurs (OP) qui représentent un interlocuteur incontournable au niveau des périmètres horticoles. Enfin, l’aménagement des périmètres, y compris la protection contre l’érosion, permettra une exploitation optimale des ressources édaphiques disponibles.
- La maîtrise de la gestion de l’eau de qualité (drainage et irrigation). Les producteurs limitent souvent leurs activités productives à une seule saison soit faute de drainage adéquat du périmètre, soit par manque d’infrastructures d’irrigation. Des systèmes simples d’irrigation (par gravité, puisard, etc.) installés au niveau des périmètres permettront de cultiver toute l’année. De nouvelles technologies adaptées et à faible coût offrent d’intéressantes perspectives pour améliorer l’efficacité de la gestion de l’eau (micro-irrigation, y compris à très basse pression, pompes à pédales, etc.). La généralisation de ces systèmes permettrait d’accroître les superficies cultivées ainsi que les rendements des producteurs et augmenterait de cette manière la capacité de production du secteur grâce à une gestion appropriée des ressources en eau.
De plus la qualité bactériologique et chimique de l’eau devra être assurée et contrôlée (protection contre les eaux usées ou de ruissellement, etc.). Dans le cas particulier de certains périmètres urbains où l’eau de surface polluée est utilisée, se pose un grave problème de qualité de l’eau. Ces sites seront analysés au niveau du CMC en vue de décider soit de mesures effectives pour réduire les pollutions à un minimum, soit le déplacement[4] des maraîchers sur un autre site plus propice.
- La maîtrise technique de la productivité de produits horticoles de qualité (étalement des récoltes, diversifications variétale/spécifique, réduction des résidus biologiques et chimiques).
Malgré l'évolution positive de la production maraîchère en zone urbaine et périurbaine, la production reste peu intensive et se limite à un nombre restreint d’espèces et de variétés. Les techniques de production et de protection intégrées permettent d’optimaliser les productions maraîchères de qualité, notamment par :
- le choix des espèces et variétés adaptées aux conditions pédo-climatiques et saisonnières (avec des caractéristiques de tolérance ou de résistance)
- la gestion des ressources naturelles (eau, sol et matière organique) ciblera des systèmes de production durables et intensifs et respectueux de l’environnement. A ce titre, une gestion appropriée de la matière organique, y compris éventuellement l’utilisation des déchets urbains décomposables, sera prise en compte.
- les pratiques culturales adaptées telles que dates/époques de plantation, rotations, fumure équilibrée, cultures mixtes, jachères, récolte, etc.
- la protection raisonnée contre les ravageurs en utilisant les moyens physiques, biologiques voir si nécessaire chimiques les moins toxiques possibles et en respectant les recommandations de sécurité.
Les potentialités de développement pour certaines espèces fruitières (agrumes, manguier, avocatier, goyavier, mangoustanier, papayer, etc.) pourraient être davantage capitalisées. La promotion du secteur fruitier passera principalement par l’appui à des pépinières fruitières pour la multiplication de matériel végétal de qualité. L’application de techniques culturales améliorées, y compris le greffage, constitue un des aspects importants à promouvoir. Compte tenu du contexte foncier instable dans les périmètres urbains, le secteur fruitier sera promu prioritairement au niveau des parcelles d’habitation (terres sécurisées).
- L’organisation des producteurs et leur capacité d’autogestion notamment pour :
- structurer le fonctionnement et la solidarité interne (partage équitable des ressources, etc.) et externe (structures faîtières) des associations de base,
- la disponibilité et l’accès aux intrants, notamment l’approvisionnement en semences améliorées de qualité, outillage, fumure organique et minérale et produits de protection PPI,
- l’organisation de la commercialisation des produits horticoles de qualité (y compris la labellisation des produits PPI de qualité) pour un partage plus équitable des marges bénéficiaires,
- l’accès à l’épargne, au microcrédit[5] et/ou aux fonds de roulement autogérés par les associations de producteurs,
- la gestion de l’eau (tour d’eau, maintenance des infrastructures communes, paiement des redevances, , etc.),
- l’information sur les marchés (suivi des prix, quantités et qualités) et les besoins des consommateurs,
- l’entraide entre membres de groupements (sociale et économique)
La mobilisation et l’organisation des producteurs par l’intermédiaire de leurs groupements vise à promouvoir la responsabilisation de la base productive. Les ONG prestataires de services et les unités techniques urbaines seront des catalyseurs qui faciliteront le renforcement des groupements tant au niveau de la gestion que de l’application des techniques de production. A terme, des structures faîtières pourront émerger des associations de base en vue en vue d’une professionnalisation accrue des acteurs et de la promotion des synergies avec les autres opérateurs de la filière.
La gestion participative des ressources naturelles (eau, sol et matière organique) ciblera en priorité des systèmes durables d’exploitation intensive et respectueuse de l’environnement. A ce titre, une gestion appropriée de la matière organique, y compris l’utilisation des déchets urbains décomposables, et la mise en oeuvre de techniques culturales durables (rotations, assolements, etc.) contribuera à la viabilité écologique et économique des production maraîchères dans les zones urbaines et périurbaines.
- L’ancrage institutionnel permettant une coordination des activités HUP au niveau municipal (CMC), national (SENAHUP – rôle régalien) avec l’appui technique et l’échange d’expériences au niveau régional (RADHORT, AGRICONGO, IGAD, etc.).
La RDC pourrait bénéficier de l’expérience accumulée au niveau des pays du RADHORT[6] qui a notamment développé l’approche production et protection intégrées (PPI) comme méthodologie pour garantir la production horticole de qualité, plus particulièrement pour parer aux risques (santé et environnement) liés à une mauvaise utilisation des pesticides. Les nombreux résultats acquis du RADHORT pourront être utilisés et adaptés au bénéfice du secteur HUP en RDC. De plus du personnel technique (i.e. les AR au niveau régional) pourrait être utilisé dans le cadre des échanges d’expérience pour stimuler la coopération régionale.
[1] Il s’agit de 13 (pré)coopératives maraîchères appuyées dans le cadre du PASMAKIN, représentant 7255 maraîchers exploitant une superficie brute de 719 ha en milieu urbain à Kinshasa. F
[2] Programme de relance du secteur agricole de la RDC et du Bureau d’Appui au Programme (BAP) (UNDP/RDC/96/008) qui préconise de diversifier les rations alimentaires pour assurer la sécurité alimentaire. F
[3] La cellule de coordination nationale est constituée et le programme national n’a pas encore bénéficié d’appuis propres (exception faite d’un TCP axé sur la composante 1) pour sa mise en œuvre. F
[4] Notons que les sites trop pollués pourraient être transformés entre autres en parcs ornementaux F
[5] Pour les crédits des solutions appropriées seront recherchées dans le cadre de l’environnement politique et institutionnel du pays où les subventions au secteur agricole restent encore la norme. Au niveau institutionnel, on déplore l’absence d’institutions publiques en mesure de fournir du crédit et la faiblesse actuelle du secteur associatif dans le développement agricole. F