Occuper
les lieux , c'est à dire son bâtiment principal, malgré
notre mandat de sensibilisation soutenu par un comité du milieu;
notre présence quotidienne confrontait des intérêts
opposées aux visiteurs attachés à la liberté
que représentait cet Île déserte.
Dès les premières
journées de notre arrivée,notre journal de bord relate bien
ces inquiétudes.
"...Des reste de nourriture fraîches sur la table nous
laissent supposer une présence sur l'Île; toutefois nous n'avons
rencontré personne."
"...Dès le lever du jour (5h30) des voix me réveillent.
Ce sont sûrement ceux qui habitent la cabane à côté?
... l'énigme est enfin éclaircie. Ce sont des pêcheurs
ou des habitants de Grosse-Île qui viennent occasionnellement passer
quelques jours.
"...De nouveau nous sommes réveillés à
5h30 du matin.
...ils parlent français et activent la pompe. Le temps de se lever
et de se préparer qu'ils ont disparus.
Le soir durant notre excursion, Raynald et moi, rencontrons un asiatique
installé près des falaises du nord. Nous l'abordons en l'informant
de notre rôle et l'invitons à prendre un thé le soir."
"... Enfin, les pêcheurs de Grosse-Île nous ont beaucoup
épatés. Ils sont d'une grande gentillesse et font preuve
de générosité - plusieurs nous ont apporté
du poisson frais; tellement qu'on a presque été débordé
- On connait l'abondance." (Raynald MMartinet)
Les recommandations qu'il fallait présenter concernait la déterrioration
du milieu naturel de l'Île entre autre: - rapporter ses déchets;
- ne pas couper d'arbres
- ne pas faire de feux dans la forêt.
Ces
photos démontrent l'état des lieux avant la création
de la réserve.
(à venir¸1987)
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