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                                  AU COEUR DU MALI
L'ECONOMIE DU MALI economie du Mali
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APERCU DE L'ECONOMIE  -  PERSPECTIVES ET POTENTIALITES

Depuis le début des années 80, le Gouvernement du Mali s’est engagé avec l’appui de la Banque Mondiale, le FMI, ainsi que d'autres partenaires bilatéraux et multilatéraux, dans la mise en œuvre des politiques de réforme économique et de programmes d'ajustement.

Ces politiques ont pour objectifs :

  • de simplifier et d'alléger la fiscalité
  • de réduire les déficits intérieurs et extérieurs
  • de réduire le poids de la dette du secteur public dans l'économie nationale
  • d'améliorer les performances des institutions des secteurs publics et parapublics
  • de créer un environnement favorable à l'épanouissement du secteur privé appelé à être le catalyseur pour le développement économique du pays.

Ainsi l'Etat a décidé de se désengager progressivement de toutes les activités de production de biens et de services et de prendre des mesures tendant à assurer la promotion du secteur privé. Ces mesures ont produit déjà des résultats appréciables.

Ceux-ci peuvent être regroupés en trois (3) grands groupes :

L’amélioration du cadre législatif et réglementaire, à travers :

* Le réexamen du code des douanes dans le sens d’une simplification et d’une harmonisation avec celui des Etats voisins, ainsi que l’assouplissement des restrictions sur les importations et l’abolition de la taxe sur les exportations qui permettent de relancer les échanges intercommunautaires de l’UEMOA,

* L’adoption d’un nouveau code des Investissements et d’un nouveau code des Mines,

* Les allégements fiscaux des entreprises, telle la réduction des contributions sur le chiffre d’affaires qui devraient permettre d’attirer de nouveaux entrants dans le secteur productif en particulier les jeunes diplômés,

* L’adoption d’une nouvelle législation du travail plus incitative,

* L’élaboration d’un nouveau code domanial et foncier qui devrait favoriser la constitution des garanties pour l’octroi de prêts bancaires,

* La suppression de l’autorisation préalable du conjoint pour la femme souhaitant exercer la profession commerçante,

* la dynamique liée à la décentralisation qui engendre une plus grande participation des collectivités locales aux décisions et à la gestion des opérations de développement.

La réduction de la dimension du secteur public et l’amélioration de sa gestion à travers :

* l’assainissement des finances publiques, qui permet de faire peser moins lourdement la fiscalité sur les entreprises et de recentrer les dépenses vers les secteurs sociaux et les investissements,

* les privatisations de plusieurs sociétés d’Etat qui réussissent à maintenir les niveaux de production, de vente et à protéger les emplois,

* les restructurations des sociétés et entreprises publiques qui ont permis de relancer la compétitivité et à terme d’assurer leur privatisation.

L’augmentation de la production et des revenus, ceux du monde rural en particulier et autres mesures apparentées, à travers :
* l’augmentation de la production céréalière, suite entre autres choses à la restructuration du marché céréalier,

* les divers fonds spéciaux mis en place pour aider le Mali à surmonter les effets négatifs momentanés liés au changement de parité, en particulier en milieu urbain,

* les actions d’appui centrées sur des populations cibles (jeunes diplômés, partants volontaires, compressés des entreprises publiques, femmes d’affaires, collectivités), qui ont permis aux plus entreprenants de se reconvertir ou de s’installer,

* de meilleurs revenus aux paysans, plus 35% de hausse pour la campagne cotonnière 1994/1995,

* l’émergence de structures professionnelles activement engagées dans l’assainissement de leurs professions et l’amélioration consécutive de la qualité des prestations,

* la dynamique centrée autour de la promotion des filières porteuses et la mise en place de mesures incitatives à cet effet qui permettent de concentrer les efforts et d’attirer des investisseurs,

* la relance de l’économie régionale à travers de nouveaux schémas de l’UEMOA en cours d’élaboration.

Dans ce nouveau contexte, comment se comporte le Secteur Privé ?

PROFIL DU SECTEUR PRIVE

Sommaire


Le nombre d'entreprises privées (appartenant à 80% au moins à des intérêts privés) a rapidement augmenté au Mali au cours des dix dernières années, tandis que le secteur des entreprises publiques se contractait. Dans l'industrie, la part des sociétés privées est passée de 45% du total des entreprises inscrites au registre du commerce en 1981 à 64% en 1988. Cette tendance s’est poursuivie dans le sillage de l'expansion du programme de restructuration des entreprises publiques engagé en 1988. Le nombre d’entreprises du secteur privé s’est en effet situé à 68,8% du total en 1989 et 81,4% en 1993. Si l'on inclut les activités du secteur informel, le secteur privé emploie à l'heure actuelle plus de 90% de la population du Mali.

Il existe trois grandes catégories d'entreprises privées non agricoles au Mali : les anciennes entreprises publiques aujourd'hui privatisées, les entreprises inscrites du secteur formel, et les entreprises du secteur informel.

Les entreprises privées maliennes vont de micro-exploitations maraîchères, d'échoppes d'artisans installés à leur propre compte, de boulangeries familiales, de forges occupant deux personnes, à de grandes usines de minoterie, de tissage, de fabrication de batteries ou d'extraction d'or, en passant par des établissements de taille moyenne : conserveries de légumes, restaurants ou coopératives de conditionnement des fruits. Outre l'agriculture et le commerce, les principaux sous-secteurs sont la transformation alimentaire, les boissons, le tabac, la construction, le transport et l'exploitation minière.

Le secteur manufacturier est essentiellement basé sur la transformation des produits agricoles (textiles et habillement en coton, huiles végétales, cuirs et bois).

Les 944 entreprises du secteur formel qui se livraient en 1992 à des activités secondaires et tertiaires se répartissent de la manière suivante :
* 61% dans le commerce (56% dans l'import-export)

* 10% dans la transformation alimentaire
* 10% dans d'autres activités manufacturières (papier et impression, produits chimiques, produits métallurgiques, travail du bois, cuir, textiles, ciment, verre).
* 5% dans la construction
* 6% dans les transports
* 2% dans la banque et l'assurance
* 6% dans d'autres services

L’industrie minière se développe surtout grâce à l’investissement étranger. La mine d’or de SIAMA ouverte en 1990, produit autour de trois tonnes d’or par an. Sa production cumulée est de 18,7 tonnes pour une valeur de plus de 69 milliards de F.CFA. D’autres mines importantes rentreront bientôt en production, notamment la mine d’or de SADIOLA.

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