Jorge Horacio Pousa

Bajo paraiso - Una mirada al basural (1999)

Love - Rescatando vestigios / Love - Vestige rescue

“Tres Arroyos, ciudad de la Provincia de Buenos Aires, Argentina. Los 55.000 habitantes generamos alrededor de 30 toneladas de basura diaria, la que es depositada, como en la mayoría de las localidades de esta Argentina de fin de milenio, en un basural a cielo abierto situado a 3 kmts. del centro comercial. Una vez allí, solamente dan cuenta de los desperdicios un número creciente de cirujas, escarbando en los desechos en busca de metal, cartón, vidrio o cualquier cosa que puedan vender y el fuego que consume el resto. Miles y miles de ratas, reproduciéndose sin control y toda clase de alimañas completan el cuadro de este predio de varias hectáreas...”.

“Tres Arroyos, city of the Province of Buenos Aires, Argentina. The 55,000 inhabitants we generated around 30 tons of daily sweepings, the one that is deposited, like in most of the localities of this Argentina of millenium end, in a rubbish dump to open sky located to 3 kmts. of the commercial center. Once there, they only give to account of the wastes an increasing number of cirujas (people that walk the garbage fields in search of scraps of anything edible or of value), investigating in the remainders in search of metal, cardboard, glass or any thing that can sell, and the fire that the rest consumes. Thousands and thousands of rats, reproducing without control and all class of noxious animals complete the panel of this estate of several hectares...”.

“Tres Arroyos - 55.000 habitants - est une ville de la Province de Buenos Aires en Argentine. Nous produisons autour de 30 tonnes d’ordures par jour qui sont entreposées, comme dans la plupart des villes en Argentine, dans une décharge à ciel ouvert. La notre se situe à 3 km d’un centre commercial. Une fois là-bas, les seuls à s’occuper des déchets, ce sont les cirujas dont le nombre est chaque jour plus important ( les cirujas sont des personnes qui cherchent dans les ordures des objets qui peuvent être revendus dans la rue). Ils fouillent les déchets à la recherche de métal, carton, verre ou toute chose qui peut être vendue. Le feu consume le reste. On rencontre dans la déchetterie des charognards et des milliers de rats qui prolifèrent. Aucune mesure de contrôle n’a été mise en place...”.

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