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Noël Morin


HISTORIQUE DE LA FAMILLE MORIN


Alice Morin est d'une famille de huit enfants. Fille de 'Chrysostome Morin' et d'Élizabeth Durand', elle est de la 10ième génération de la famille de 'Noël Morin', ce français originaire de Brie (Ile de France) arrivé au Canada en 1632. La famille de 'Chrysostome' comptait huit enfants dont trois filles, cinq garçons. Au moment d'écrire ces lignes en 1994, les trois filles sont encore vivantes. Alma (98 ans) demeure à Baie-Comeau, Alice (94 ans), demeure aussi à Baie-Comeau et Nathalie (90 ans) demeure à Québec. Quant aux garçons, Wilfrid, Pierre, Odina, Gaby et Alcide, ils sont tous décédés.

Née à Ste-Rose le 9 avril 1898 Alice épouse en premières noces, Charles Landry (10/10/1916). De ce mariage nait Yvette (07/09/1917). (Voir généalogie détaillée des Morin). Veuve, Alice s'unie le 24 février 1918, à Joseph Octave Dionne, 24 ans (15/04/1894, fils de Pierre Dionne et de Célina D'Amours. Joseph a une soeur cadette, Alida, tous deux nés d'un second mariage de leur père. Ils ont cinq demi-soeurs et un demi-frère, Eugénie, Agnès, Anaïs, Léa, Émilie et Pierre surnommé 'Pit".

leur mariage Alice et Joseph s'installent à Cabano et la petite famille commence avec l'arrivée de Gisèle (20/12/1919), et Yolande (15/02/1921). Quelques années après, ils vont s'installer en Gaspésie, à St-Elzéar où Joseph travaille à la centrale hydro-électrique.
 

NOTES HISTORIQUES
 

Marcel Morin écrit par la suite: J'ai recueilli au fil des ans quelques notes historiques sur les origines de la famille Morin.

En lisant celles-ci, nous retrouvons une concordance quant à l'arrivée de notre ancêtre à Québec en 1636, à son mariage avec Hélène Desportes, (veuve de Guillaume Hébert) en 1640. Quant à sa descendance l'on s'interroge sur le nombre exact d'enfants, on parle de douze, on parle de quatre fils, on parle des deux enfants de sa veuve, de ses quatres fils, trois fondèrent foyer, un devint prêtre, de ses douze enfants, six garçons et six filles.

Tout compte fait il est certain que l'un de ses fils 'Alphonse' engendra 'Pierre-Noël lequel engendra 'Joseph' lequel engendra 'Augustin' lequel engendra 'Augustin' lequel engendra 'Honoré' lequel engendra 'Joseph' lequel engendra 'Chrysostome' lequel engendra 'Alice' laquelle engendra 'Yolande (Dionne)' laquelle 'engendra 'Claudette Pelletier'.

Bonne lecture....!


LES FAMILLES DE LA RÉGION

(Jean-Paul Richer)


Famille Noël Morin

Parmi les familles que Robert Giffard recrutent en vue de les installer sur ses terres, il y a Noël Morin de St-Luc. Celui-ci est originaire de Brie-Comté- Robert, paroisse de St-Étienne dans l'Ile de France, où il est né en 1616 du mariage de Claude Morin et de Jeanne Moreau. Avant de venir en Nouvelle France, Noël Morin aurait vécu à St-Germain de Soisé. Il arriva à Québec en 1632, au temps de Champlain. Il vit dans la vielle capitale jusqu'en 1663 alors que le gouverneur de Lauzon le fit Seigneur de St-Luc, fief de la paroisse de Mont- magny. Un de ses fils, Germain, fut le premier prêtre canadien. Sur les dates de sa traversée, de son installation et de ses premières années sur le sol canadien on ne sait pas grand chose. On sait cependant qu'il exerce le métier de charron. De plus, il sera tantôt défricheur, tonnelier, maréchal ferrant, exerçant ces métiers à l'ombre de l'Habitation de Champlain. Un événement important va avoir bientôt lieu dans la vie de notre ancêtrre Noël Morin: son mariage, le 16 janvier 1640 avec Hélène Desportes, née en 1614. La cérémonie a lieu à la maison d'Olivier Le Tardif dit Tardif. Que donne-t-il à sa future? Devant le notaire Martial Péraud, il accorde deux cents livres à prendre et à percevoir sur une maison située à Brie Comté Robert que ledit époux a eu de la succession de sa mère. Quant à la promise, Hélène Desportes, elle apporte la jouissance d'une maison située audit Québec, proche de l'église Notre-Dame de la Recouvrance, de deux arpents de terre sis proches du Mont Carmel et d'un jardin contenant quarante perches, attenant à la maison. Qui est Hélène Desportes? Elle est le premier enfant issu de parents fran- çais, né en Nouvelle France. Elle est la fille de Françoise Langlois, femme de Pierre Desportes. Elle est la nièce d'Abraham Martin, qui a donné son nom aux fameuses plaines d'Abraham à Québec. C'est son deuxième mariage. En premières noces, elle a épousé Guillaume Hébert, fils de Louis, de Guillaume Hébert qui meurt en 1639, elle a deux enfants, Joseph et Françoise. De cette union avec la veuve Hélène Desportes, Noël aura douze (12) enfants, en plus des deux enfants de Guillaume Hébert, à qui il accordera les mêmes qu'aux siens propres. Trois de ses fils fondèrent foyer et deux d'entre eux ajoutèrent à leur nom 'Morin' les surnoms de 'Rochebelle' et Valcour'.

Le 16 avril 1645, Noël Morin obtient une terre de quarante (40) arpents située sur le Côteau Ste-Geneviève. Sur ce terrain, il fera construire trois (3) corps de logis; deux avec des chambres et une cuisine, le troisième sera utilisé comme boutique, où il exercera son métier de charron.

En 1663, l'ancêtre devient seigneur d'une partie de la seigneurie de la Rivière du Sud, au lieu dit Pointe à la Caille. Sa terre prend le nom de St-Luc et Noël Morin sera désormais désigné sous le nom de sieur de St-Luc. Généreux par nature, de toute cette terre, il s'en départira aux profits de ses enfants aux parents de ceux-ci de même qu'à son gendre par alliance, Guillaume Fournier. Enfin, réalisant que les années commencent à être de plus en plus lourdes à supporter, il se donne à ses fils Charles et Alphonse. De 1673 à 1676, Noël morcelle le fief de St-Luc au profit de Guillaume Fournier, Jean Groulx, Al- phonse Morin, Louis Bossé et quelques autres.

C'est en 1680 que l'ancêtre Noël meurt. Il sera inhumé à St-Thomas de Montmagny, dit Pointe à la Caille. Sa femme le suivra peu après. C'est en 1683 que les co-seigneurs de St-Luc, Charles et Alphonse rendent foi et hommage à la seigneuresse Louise Couillard de Lespinay et lui versent leurs droits de fief qui leur sont dus à cause de la mutation arrivée par le décès desdits défunts Sieur Morin et Hélène Desportes, sa femme.

Cette union féconde est entrée dans l'histoire grâce aux innombrables descendants que cette union a laissés, descendants qu'on retrouve un peu partout à travers le Canada Français.


ORDINATION DU PREMIER PRÊTRE CANADIEN


Par André Villeneuve.

Il y a trois cents ans que fut ordonné le premier prêtre canadien. C'est en effet, le 19 septembre 1665 que Germain Morin reçut, le premier en terre cana- dienne, l'onction sacerdotale des mains de Mgr François de Montmorency-Laval. L'abbé Germain Morin, Québécois de naissance était le fils de Noël Morin. Ce dernier originaire de St-Étienne-le-Compte en Brie (France) s'était rendu comme tant d'autres en Nouvelle-France comme colon. Charron de profession, il arriva au Québec en 1636. Quelques temps après il devait prendre pour femme, la veuve de Guillaume Hébert, Hélène Desportes. Le nouveau ménage accepta de défricher les quelques 40 arpents de terre que Monsieur de Montmagny leur avait concédé sur la côte Ste-Geneviève.

Aux premiers jours de 1642, Hélène Desportes-Morin donnait naissance à son premier fils que l'on baptisa sous le nom de Germain le 15 janvier 1642. Elle eut par la suite une progéniture assez nombreuse, mais son fils aîné, Germain, eut l'honneur d'être le premier prêtre canadien. Il fit ses études au collège des Jésuites et fut ordonné diacre le 21 mars 1665 puis prêtre le 19 septembre suivant.

Comme prêtre, il servit de secrétaire à Mgr de Laval jusqu'en 1669. Il exerça par la suite son ministère à Sorel (1669), à Champlain (1670-74), à St- Augustin (1679-80), à Repentigny (1680-82, 1685-86), à Lauzon (1683-84), à Ste- Anne (1685-93) et à St-Michel (1696-1700).

De 1693 à 1696, il demeure au Séminaire de Québec. Il y revient en 1700 comme chanoine du chapitre. Il meurt le 20 août 1702 à l'Hotel-Dieu. Il a alors 61 ans. Il est inhumé dans la chapelle du Séminaire de Québec.




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contactez-moi à: klodet@cogeco.ca


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