The New Adventures of Mister OVAL et ses attaches carrées

Rien ne se passa. L'éruption volcanique prévue à l'horaire du mois ne vint pas déranger la quiétude du village de Maltabar. Débalancés, tous les habitants tombèrent dans le coma sur le champ. Seuls Mr. OVAL et ses attaches carrées restaient debout. Ils se mirent donc à la recherche du problème.

Ils se rendirent en premier au Centre de Coordination des Événements Temporaires (CCET). Pas plus là qu'ailleurs, il n'y avait de vie. Tous les employés étaient dans le coma. On aurait pourtant eu besoin d'eux à ce moment. Mr. OVAL prit donc les choses en main : il télécopia au volcan un message lui demandant pourquoi il ne s'était point réveillé. Il ne reçut pas de réponse.

Pour se divertir, Mr. OVAL et les attaches organisèrent une immense fête où tout le village était invité. Ils avaient cependant oublié que tous étaient dans le coma. La fête était donc en préparation quand un courrier arriva. Il apportait une nouvelle étonnante : le volcan était mort. Frappé par ce terrible désastre, Mr. OVAL partit précipitamment pour la plaine de Cantoni, lieu de vacances du volcan. Les autorités de son pays d'origine seraient très choquées d'apprendre que leur volcan était mort. En plus, il était mort en terre étrangère. La nouvelle était malheureusement vraie : le volcan était mort.

Entre temps, les préparations pour la fête allaient bon train. Les attaches cuisinaient, décoraient, réparaient et amélioraient le Centre de Coordination. Leur travail était si intense qu'ils avaient oublié au sol les corps des employés, comme s'ils n'existaient pas. En revenant de la plaine, Mr. OVAL en profita pour distribuer les invitations aux domiciles du village. Juste avant, il était allé fermer le château qui se sentait seul et délaissé face au CCET. En distribuant les invitations, Mr. OVAL se rendit compte d'une chose : tous étaient dans le coma. Comment avait-il pu l'oublier! Et les attaches qui travaillaient d'arrache-pied! Il n'était pas question de faire marche arrière. Mr. OVAL se mit au labeur : il devait réveiller tout le village...

À suivre...