AU NIVEAU INDIVIDUEL. A - INTRODUCTION. Parcours Direct 14 Si vous voulez vraiment accélérer votre évolution et celle de notre humanité, un minimum de discipline est nécessaire. Je déteste ce mot, mais la vie m'a forcé à reconnaître qu'il manquait à mon vocabulaire. Discipline ne veut pas dire "faire ce que l'on n'a pas envie de faire". Bien au contraire! Cela signifie plutôt aligner (mettre en harmonie) les réflexes de son corps et de son mental avec sa propre volonté, ses désirs et ses rêves profonds. Etre discipliné signifie tout simplement faire ce que l'on a vraiment envie de faire, devenir maître de sa volonté. La majorité des femmes et des hommes de cette planète sont des esclaves. Ils vivent dans une prison mentale dont ils ne peuvent toucher les murs, ni même les barreaux. De plus, même dans cette prison, ils acceptent de ne pas être libres de leur propre mouvement, de leur propre pensée. Ils se dépossèdent de leur volonté au profit de celle de la pression sociale. Ils se laissent dicter leur choix par les modes, par leurs proches, par la publicité. Ils vivent avec la croyance qu'il est normal de remettre ses rêves à plus tard, de s'enchaîner à un travail qu'ils n'aiment pas. L'esclavage des temps modernes est très vicieux, car ses chaînes sont invisibles. En 1995, j'ai interviewé Sasha Noilman, alors âgée de 9 ans. Je lui ai demandé quel était le message principal des dauphins. Ce n'est qu'aujourd'hui (4 ans plus tard) que je comprends toute la profondeur et la maturité de sa réponse. Je sais que je vous ai déjà mis cette citation, mais elle est tellement fonda que la revoilà. Encore une fois, la vérité sort de la bouche des enfants. "Je pense que nous devrions vivre comme les dauphins, car ils pensent à ce qu 'ils sont en train défaire. Je crois qu'ils pensent que les humains sont fous... ils essayent d'aider l'âme humaine à faire la paix avec chacun. C'est très étrange de nager avec un dauphin, c'est vraiment magique. Ils essayent de nous dire que nous sommes fous, car nous n 'arrivons pas à faire ce que nous voulons. Car eux le peuvent... " Sasha Noilman, 9 ans en 1996, Interview personnelle, Août 1996. Personnellement, je dose le plus savamment possible la discipline avec mon bien-être. Si une action ou une attitude me rend malheureux, je n'insiste pas trop longtemps. Mais je sais qu'un minimum de persévérance est souvent nécessaire. Même dans mes projets qui me tiennent le plus à cœur, je sais très bien qu'il y aura toujours des moments de découragement pendant lesquels je n'y croirai plus. C'est à ces moments précis qu'intervient la discipline. Ne travaillez les points qui suivent que si vous en avez envie, tout au fond de votre cœur. Ne vous forcez pas à faire quelque chose dont vous n'avez pas vraiment envie. Mais si au plus profond de vous-même sommeille la volonté de faire telle ou telle chose, il est impératif pour votre évolution de discipliner votre corps à suivre la volonté de votre esprit. C'est l'esprit qui est là pour diriger la matière et non la matière qui est là pour diriger l'esprit. Au plus vous réaliserez cet état des choses en vous, au plus vous réveillerez en vous la divinité au pouvoir infini qui sommeille. "Esclave de la matière et des autres" ou "Maître de votre destin et créateur divin" Vous avez le choix. Et puis si l'envie vous vient de tout casser et de faire la révolution, sachez que le meilleur moyen, c'est de vous changer vous-même. Si vous osez vivre, penser et vous exprimer librement, votre exemple rayonnera sur les autres... Cela a même été "prouvé scientifiquement" (j'me sens vraiment con d'utiliser ce terme débile) par l'expérience du lOlème singe que je vous raconterai au début du chapitre suivant.
LA VOIE ROYALE VERS LA LIBERATION. En Occident, exprimer ses émotions est pratiquement "obscène". Notre culture nous a appris à les refouler, à les cacher du regard de nos semblables. Pourtant, nos émotions sont nos guides, nos amies. Elles sont un des joyaux les plus précieux que nous possédons. En effet, notre inconscient nous parle au travers de nos émotions. Pour ceux qui commencent à se souvenir, je leur dirai qu'avoir un corps émotionnel en bon état de marche est un élément fondamental pour passer avec notre corps physique dans la prochaine dimension. Pour ceux qui veulent rester plus terre-à-terre, je leur dirai qu'avoir un corps émotionnel en bon état de marche est essentiel au bonheur, à la santé et à l'évolution. Avoir un corps émotionnel en bon état de marche ne signifie pas être souriant tout le temps, ou ne jamais "perdre son sang froid". "Avoir un corps émotionnel en bon état de marche" signifie être connecté avec ses émotions, donc les ressentir et les vivre. Si certains d'entre nous ont tendance à exploser parfois pour des raisons qui pourraient sembler futiles, c'est parce qu'ils ont justement tendance à refouler leurs émotions au moment où elles se présentent. Je revendique le droit d'être en colère... Je revendique le droit d'être triste... Je revendique le droit d'avoir des confrontations... Je revendique cela car il s'agit d'une étape "sine qua non" pour pacifier notre planète... Avant, je croyais que l'on n'avait pas le droit d'être en conflit avec nos semblables. Je refoulais donc mes pulsions à chaque fois qu'elles arrivaient... Et puis, telle une bouilloire dont on n'avait pas laissé s'échapper la vapeur, j'explosais de temps en temps d'une manière complètement inconsidérée. Après, j'étais rongé de culpabilité. Je me morfondais dans mon for intérieur, recroquevillé sur moi, me sentant seul au monde. Je me croyais anormal, caractériel, débile... J'ai perdu beaucoup d'amis de cette manière... Alors après, je tentais par tous les moyens de rattraper le "mal" que j'avais fait. J'écrivais de longues lettres, j'implorais, je m'écrasais complètement pour demander pardon. Et puis, à la prochaine occasion où "la vie" m'offrait (dans sa générosité sans limite) une nouvelle chance d'apprendre à gérer un conflit, j'avais tellement peur d'exprimer ce que je ressentais que je bouillonnais réellement intérieurement. Je faisais tout pour ne pas m'énerver. Tout mon corps se mettait à trembler... Je mettais un temps fou à me calmer. Paradoxalement, les rares fois ou j'explosais malgré moi, je ressentais dans un premier temps un énorme soulagement, un bien-être profond. Mais une fois cette étape bénie passée, mon intellect reprenait le dessus et je me dévorais de culpabilité. C'est en laissant mes émotions s'exprimer, en les étudiant, et en les travaillant, que j'ai appris que je possédais cette croyance limitative qui me disait que l'on n'a pas le droit d'avoir de conflit, d'entrer en confrontation avec les autres. Le jour où l'un de mes amis les plus chers m'a appris certaines techniques pour auto-travailler mes émotions, fut l'un des plus beaux jours de ma vie. Ce n'était pas il y a très longtemps. Cela s'est passé durant l'été 1998. J'avais déjà à ce moment-là la prétention de comprendre et de vivre beaucoup d'aspects de "la vie spirituelle", mais j'étais moi-même abasourdi à chaque fois que je me retrouvais dans un état émotionnel que je n'arrivais pas du tout à gérer. Ce chapitre, et l'enseignement d'une valeur quasi inestimable qu'il recèle, je le dois à ce même ami, frère des étoiles devant l'étemel. Car comprenez bien à quel point de mon existence j'étais arrivé. Je savais déjà beaucoup de choses, mais je "snobais" mes émotions. Je croyais sincèrement qu'elles ne faisaient que partie de mon corps. Je les regardais du haut de mon piédestal, tellement j'étais fier d'avoir compris que je venais des étoiles. Du haut de mon nuage, je regardais ma vie "ici-bas dans ce corps", sans comprendre l'importance de la mission à laquelle j'étais en train de participer. Je n'avais pas encore capté que, comme toi lecteur, tellement cher à mon cœur, nous sommes en train de créer l'être humain. Je né m'étais pas encore souvenu qu'une partie complètement primordiale de ma mission, c'est justement de spiritualiser la matière, de lui apprendre la liberté de l'amour et la diversité de la création. Lorsque j'écrivais la deuxième partie de ce livre, je croyais que l'on pouvait échapper à ses émotions juste en vivant le moment présent... Je me suis gravement trompé... Ô cher lecteur que j'aime tant... J'espère de tout mon cœur avoir eu assez de finesse, de justesse pour que tu sois arrivé jusqu'à ce moment du livre, car c'est bien la plus importante. Tant de personnes font comme moi cette erreur énorme sur le chemin de leur découverte spirituelle. On parle d'étoiles, d'autres dimensions, de vie étemelle, mais on oublie l'une des composantes que nous sommes justement venus travailler sur Terre: notre corps émotionnel. De nombreuses techniques en tout genre existent pour "travailler" ses émotions. La plupart d'entre elles tentent de s'en débarrasser, mais encore une fois, il ne me semble pas que ce soit la voie à suivre... Mettons donc bien quelque chose au clair. Il n'y a pas moyen de se débarrasser de ses émotions. Au plus on tente de s'en débarrasser, au plus fort elles reviendront à la prochaine occasion. Nos émotions fonctionnent exactement comme un ressort. Au plus fort vous les repousserez, au plus fort elles reviendront. Par contre, il y a moyen de les "transmuter". Ce qui est fondamental, c'est de comprendre qu'une émotion prend toujours sa source dans notre passé et pas dans notre présent. Certains événements de notre passé ont généré en nous une charge émotionnelle que l'on a refoulée. L'énergie phénoménale de ces mêmes charges émotionnelles a participé à programmer en nous des croyances limitatives. Il est fonda d'aller rechercher ces croyances limitatives afin de les transmuter dans des croyances libératrices. C'est tellement important que notre "inconscient" ou notre "Moi Supérieur" manipule sans cesse nos choix de vie afin de que nous revivions des événements qui nous permettront de "transmuter" telle ou telle émotion en transmutant telle ou telle croyance limitative. Il le fait car notre Moi Supérieur sait très bien l'importance de cette partie de notre mission sur Terre. De cette manière, on se retrouve souvent avec un amoureux ou une amoureuse qui ressemble étrangement à notre père ou à notre mère. Je dis "étrangement" car bien souvent, on se retrouve avec un(e) compagnon(ne) qui nous fera souffrir de la même manière que le faisait notre papa ou notre maman. Certaines écoles de psychanalyse traitent ce genre de situation de "fatalité inévitable". Certains vont jusqu'à dire que nous sommes donc en quelque sorte "obligé" de fréquenter telle ou telle personne car nous avons été programmé de la sorte. À cause de ce genre de croyance limitative, de nombreuses personnes très "psychologisées" restent avec un conjoint qui ne les rend pas très heureux, car elles croient qu'il s'agit d'une fatalité. Mais grâce à des êtres fabuleux comme mon ami Yann Thibault, ce temps-là est révolu. Je vais tenter de vous apprendre au mieux ce que Yann m'a appris, et bien sûr je le mets à ma propre sauce. J'ai changé certaines choses, et tout ce chapitre n'engage que moi. Mais si un jour vous avez l'occasion de faire un séminaire avec lui, courez, volez, ne ratez pas cette occasion. Lui, c'est un spécialiste. Moi, je suis un généraliste. J'espère de tout cœur que dans le courant de l'année 2000, Yann sortira un livre sur ce sujet... Ou sur un autre, car il a plusieurs spécialités...
"Le droit de tout homme est d'écouter sa conscience et son devoir, d'agir selon ce qu'elle lui dicte. " Albert Einstein. J'aurais pu vous parler de ce point essentiel avant les émotions. L'un va avec l'autre. Après avoir plusieurs fois changé d'avis, j'ai finalement décidé de le mettre après, car le chapitre sur les émotions vous donne déjà un moyen parmi tant d'autres de vous connecter avec votre enfant intérieur. Cela est essentiel car, pour se connecter avec son Moi Supérieur, il est nécessaire d'avoir d'abord l'accord de son enfant intérieur. L'enfant intérieur aime jouer. Tout est bon pour lui du moment qu'il s'amuse un maximum. Vous pouvez connecter votre enfant intérieur de la même manière que vous l'avez fait avec votre mère intérieure. Le principe est le même. Il est important de ne pas "gagatiser". En d'autres mots, parlez à votre enfant intérieur comme à un adulte. Développer un échange intérieur avec son Soi Supérieur (je change de nom uniquement pour vous embêter) est quelque chose que l'on fait bien souvent sans s'en rendre compte. Certains appellent cela leur bonne foi. Au plus on dialogue intérieurement, au mieux cette connexion se développe. Ce qui est troublant au début, c'est qu'on se réalise bien vite qu'il y a plusieurs personnages intérieurs qui parlent. Afin de développer mon contact avec les différents personnages qui sont en moi et surtout avec mon Moi Supérieur, j'ai appris une petite technique que je trouve très efficace. Je l'appelle la technique des chaises. Elle est très simple. Elle peut vous être particulièrement utile lorsque vous hésitez entre deux voies possibles. Prenons l'exemple fréquent de quelqu'un qui hésite à "quitter" ou à "rester" avec son compagnon. Au hasard, je me prends comme exemple... (j'adore parler de moi, c'est fou!) Installez trois chaises en face de vous. Décidez par exemple que sur la chaise de gauche, vous installerez la partie de vous-même qui désire "quitter" votre compagne, et sur la chaise de droite, la partie de vous-même qui désire rester avec lui ou elle. Dans mon cas présent, je dirai "elle". Nous allons nous concentrer sur les deux chaises/solutions extrêmes. La chaise du milieu étant un point de vue optionnel. Je m'installe dans la chaise "je la quitte" et j'énonce à haute voix tous les arguments en faveur de notre "séparation". Je m'installe ensuite sur la chaise "je reste" et j'énonce à haute voix tous les arguments en faveur de notre "liaison". Ce qui est très important, c'est de ne pas mélanger les chaises. Si vous avez envie de donner un argument pour rester avec votre conjoint et que vous êtes sur la chaise "je le/la quitte", soyez discipliné et ne dites den avant d'être installé dans la chaise "je reste". Ceci est très important car c'est le fait de changer de chaises qui vous aidera à préciser la valeur de vos deux points de vue. Vous verrez que, en général, l'un des deux points de vue semblera beaucoup plus juste que l'autre. La réponse à votre question sautera à vos yeux. Il ne vous restera plus qu'à oser la "mettre en pratique". Claude Pile: Et la chaise du milieu alors! Claude Face: La chaise du milieu servira plus rarement. Une fois que vous avez réussi à énoncer au mieux les points de vue de vos deux "extrêmes", peut-être qu'un point de vue modérateur pourrait intervenir. Dans notre cas de figure, peut-être que votre Moi Supérieur donnera l'avis suivant: "Et si tu arrêtais de vivre tes relations amoureuses en terme de "je suis avec" ou "je ne suis plus avec". Si tu essayais quelque chose d'autre! Par exemple..." Et là je me tais car... c'est à vous de jouer... Lorsque l'on commence à approfondir le dialogue intérieur, on peut aussi se rendre compte qu'il y a beaucoup de mondes qui nous parlent. Il n'est pas toujours aisé de savoir à qui nous avons à faire. Certains amis "canaux" me disaient qu'il est important de savoir à qui on parle. Comment savoir s'il s'agit d'un de mes personnages intérieurs ou d'une entité intérieure. Ce point est extrêmement délicat. Je vous en ai déjà parlé dans des chapitres précédents, et je préfère envoyer ce livre à l'imprimerie plutôt que de créer encore plus de temps pour vous en parler. Ce n'est qu'avec la pratique et l'expérience que vous aiguiserez vos talents de "guerrier" du dialogue intérieur. Vous allez bien vite réaliser de quoi je parle. Une fois que vous vous serez lancé sur cette voie, vous commencerez à comprendre la fameuse phrase "Qui parle...". Vous attraperez sans doute des fous rires en vous souvenant qu'un jour vous aussi, vous aviez l'impression que toutes ces voix étaient vous-même. Bien sûr, elles sont vous-même, vu que nous faisons un tout, mais ne jouons pas trop sur les mots, même si j'adore ça. Je profite de ce passage pour vous parler d'un sujet important que je n'ai pas encore abordé dans cet ouvrage. Il y en a bien sûr d'autres, mais ça sera pour une prochaine fois. Je veux vous parler des "canaux" ou "chanels" en anglais. Les canaux sont des personnes qui se connectent avec des entités invisibles, qui parlent ou écrivent à travers eux. À mon humble avis, la nouvelle génération des êtres de cette planète n'ont plus besoin de se connecter avec des entités extérieures, ou des maîtres visibles ou invisibles. Bien que cela fût utile dans le passé, cela a souvent créé une situation de dépendance qui n'est plus nécessaire actuellement. Je vous rappelle encore une fois que nous allons devenir des êtres libres, autonomes et indépendants.
ET L'ECOUTE DES ENFANTS "INDIGO". Un peu partout sur la Terre naissent des petits Bouddha prêts à l'emploi. Ils sont les derniers nés de la Création. Certains les appellent les enfants Indigo. Les enfants Indigo ont un ADN différent du nôtre. Ils savent intuitivement qu'ils sont les rois et les reines de cette planète. Ils n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent car ils savent intuitivement qu'ils sont prêts à prendre en main le destin de l'humanité avec ou sans le consentement de leurs parents. Pour eux, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. Ces enfants ne s'enferment pas dans leur chambre lorsque leurs parents s'engueulent. Ils attendent que cela passe et vaquent à leurs occupations. Bien sûr, il n'est pas évident de les différencier des enfants "normaux". Il est important de leur parler comme à des personnes "normales". Je ne dis pas comme à des adultes vu que la race humaine n'est pas encore adulte. Peut-être que tous les enfants sont des enfants Indigo. La question me semble être: "Qui mérite le titre d'enfant Indigo?" Peut-être que certains d'entre eux ont déjà des corps d'adultes. Je sais que c'est un peu une remarque de vieux croulant, mais ne trouvez-vous pas que certains enfants sont déjà "vieux d'esprit" avant l'âge. A l'opposé, certaines personnes d'âge mûr n'ont-elles pas un esprit d'enfant? Il me semblerait tout à fait normal que la plupart d'entre nous se lèvent et disent: "C'est ça ! Je suis un enfant Indigo." Personnellement, c'est ce que je ressens. Quoi qu'il en soit, il est vraiment important que les "adultes" reconnaissent que des êtres plus jeunes qu'eux en âge puissent être plus développés spirituellement qu'eux. A l'heure où je termine ce livre, je vis à Paris. La France, et surtout Paris, est un des pays les plus apeurés par la vague "Nouvel Âge" qui s'étend sur le monde. Les rares personnes et médias qui s'y ouvrent se réfugient derrière des traditions spirituelles bien souvent proches des religions. Bien que cela soit déjà une étape, et qu'elle fût certainement nécessaire, la majorité d'entre eux tombent dans le piège classique de remplacer une tradition par une autre. Certains sont tout contents de quitter le ghetto de leur bureau où ils étaient obligés de porter une cravate pour rentrer dans un autre système où ils se rasent les cheveux, méditent dans la même position tous les jours à la même heure, et portent tous les mêmes vêtements. Bien souvent, ils suivent un maître ou un enseignement déjà tout préparé. Je ne condamne pas pour autant ces per- sonnes, chacun sa voie. Mais si elles tournaient un peu plus leur regard vers la jeunesse, elles seraient surprises de trouver des êtres d'une grande diversité qui pensent par eux-mêmes. J'ai déjà écrit de maintes fois à des magazines qui s'intéressent au développement du bien être ou à la spiritualité pour leur expliquer par exemple que derrière la génération Techno Percussions, se cache un véritable mouvement spirituel. Un mouvement qui vit sa spiritualité au quotidien, sans avoir besoin de maître ou de tradition. Elles n'ont jamais publié mes lettres tant elles sont enfermées dans leur nouvelle prison mentale. J'espère qu'ils arriveront à se remettre assez en question afin de passer le changement de niveau de conscience avec leur corps physique. Je trouve qu'ils ont fait un bon boulot et qu'ils le méritent largement. J'attends le jour où ils se souviendront à leur tour que "spiritualité" rime avec ouverture et diversité, et que les idées et les mots appartiennent à tout le monde. Le jour où le véritable ghetto spirituel dans lequel sont enfermés la majorité des Français éclatera, le jour où ils seront prêts à reconnaître que l'on n'a pas besoin d'être un Shaman de 60 ans qui vient de l'autre bout de la planète pour avoir quelque chose à enseigner au monde, ce jour-là sera un grand jour... que j'attends avec... Patience... Claude pile: Et une légère impatience aussi, je le reconnais.
I/ INTRODUCTION À LA RESPIRATION DE BASE. La manière dont nous respirons est fondamentale car elle détermine directement notre niveau de conscience. Il existe des centaines de techniques différentes de respiration. Elles sont bien souvent associées à la méditation parce que pour se reconditionner à respirer "normalement", il est nécessaire d'être conscient de ce que nous faisons. Si nous ne sommes pas conscient, nos automatismes reprennent le dessus, et nous recommençons à sous-respirer. Chacune de ces techniques donne des résultats différents. C'est à vous que revient la tâche importante de vous y intéresser et de choisir celle qui vous est adaptée. Personnellement, dans mes méditations quotidiennes, j'aime changer de technique. A chaque fois que j'y pense, durant la journée, je me reconcentre sur ma respiration. De cette manière, les moments pendant lesquels je fais la file au cinéma, ou lorsque j'attends quelqu'un à un rendez-vous, se transforment en des moments très bénéfiques. Ce qui suit me semble être une base commune à la majorité de ces techniques, mais je sais pertinemment bien que beaucoup ne seront pas d'accord. Pour vivre, nous avons besoin d'oxygène, mais il nous est possible de retenir notre respiration plusieurs'minutes (avec un peu d'entraînement). Par contre, nous ne pouvons pas nous passer d'énergie vitale. Si le prana s'arrêtait ne fût-ce qu'un seul instant de circuler en nous, notre corps mourrait instantanément. Coupler la manière dont nous respirons avec notre captage d'énergie est une des méthodes les plus efficaces pour emmagasiner de l'énergie. Dans un deuxième temps, il nous sera possible de répartir cette énergie dans les parties de notre corps qui en ont le plus besoin. La respiration consciente est l'un des messages les plus importants des dauphins et des baleines. Comme expliqué dans le chapitre "L'histoire de la Terre", depuis plus ou moins 10500 avant J.-C., nous avons arrêté de capter l'énergie vitale par notre canal pranique. Ce n'est pas le cas des cétacés qui ont aligné le point par lequel ils respirent avec celui par lequel ils reçoivent l'énergie cosmique. La majorité des êtres du Cosmos captent principalement le prana en respirant comme les dauphins et les baleines. En -10500, nos ancêtres se sont mis à capter le prana par le nez et la bouche en même temps que l'oxygène. Cette façon de respirer renforce notre illusion de la dualité, car elle empêche le bon fonctionnement de notre troisième œil. En fait, il existe un canal pranique qui traverse notre corps en ligne droite. Il commence à peu près 10 cm au-dessus de notre crâne jusqu'à 10 cm en dessous de nos pieds. Il a un diamètre équivalent à une balle de golf ou de ping-pong. ©Jasmuheen C'est par le bas de ce canal que nous captons l'énergie tellurique (magnétique, rouge, féminine) de la Terre, et par le haut que nous captons l'énergie cosmique (électrique, blanche, masculine) du Cosmos. Ce canal est atrophié chez la plupart d'entre nous, et l'une des "missions" des femmes et des hommes de cette planète est de lui rendre toute son utilité. N'oubliez pas que nous sommes là pour faire évoluer l'espèce humaine, et que la manière la plus efficace d'y arriver, c'est d'évoluer nous-même. Si ces deux énergies se rassemblent au niveau du chakra du cœur d'une manière efficace, cela renforcera notre champ électromagnétique, ce qui sera très bénéfique. Afin d'optimaliser le captage de l'énergie je visualise les deux tétraèdre dont je vous parle dans le parcours spécialisé. L'inspiration et l'expiration se font par le nez en 3 phases. On remplit d'abord le ventre, ensuite le diaphragme, et enfin la cage thoracique. A l'expiration, on commence par vider le ventre, ensuite le diaphragme et puis enfin la cage thoracique. Il est important d'égaliser la durée de l'inspiration et de l'expiration. Certaines techniques conseillent de marquer un arrêt après l'expiration, d'autres pas. Personnellement, je pratique souvent des inspirations et des expirations d'une longueur de 7 ou de 9 secondes car j'aime les nombres 7 et 9. Il est très important de réapprendre à respirer en visualisant le captage de l'énergie vitale par la canal pranique. De même, il est essentiel de garder sa colonne vertébrale la plus droite possible afin d'aligner les chakras. Lorsque l'on visualise quelque chose, on le rend réel dans une autre dimension. Cela aura tôt ou tard des conséquences dans notre monde physique. C'est pour cela que l'imagination et l'art jouent un rôle si important dans la création. L'énergie circule au travers des chakras en formant une spirale. Lorsque nous captons l'énergie de la Terre, elle circule dans une spirale qui va de bas en haut. Lorsque nous captons l'énergie du Cosmos, elle circule dans une spirale qui va de haut en bas.
Parcours Direct 15 Je vous renvoie au chapitre sur la méditation dans la deuxième partie de cet ouvrage (Livre II). Je vous conseille de méditer ne fût-ce que 15 minutes quotidiennement. Si vous n'y arrivez pas, commencez par 3 minutes par jour. Croyez-moi! 3 minutes, c'est pas grand-chose... Et vous ne tarderez pas à en savourer les bénéfices. Ne tombez pas dans le piège de croire que vous pouvez vous passer de méditer assis, calmement, la colonne vertébrale droite, parce que vous prétendez méditer à chaque moment de votre journée. On ne peut se concentrer que sur une chose à la fois ! Méditer est une activité très prenante. Elle nécessite que votre corps reste immobile. Plus vous méditez, plus vous arrivez à être dans un état méditatif la plupart de la journée.
Nous sommes ce que nous mangeons. Chaque aliment a sa spécificité. Il produit telle ou telle action sur le corps. Les ouvrages les plus précis que j'ai trouvés à ce jour sont les livres qui relatent les conférences de Rudolf Steiner. Bien que je reconnaisse que chacun d'entre nous n'en est pas au même stade d'évolution spirituelle, et donc a besoin d'une nourriture appropriée à son état, je prétends que l'être humain va continuer de se développer en ingurgitant de la nourriture de plus en plus légère, de moins en moins dense. Encore une fois, ce n'est qu'en expérimentant les différents styles de nourriture que vous pourrez faire votre choix. Un essai minimum dure 21 jours. Je continue à croire qu'il est aberrant de suivre tel ou tel type de régime pré-conditionné. Nous sommes tous différents, et si nous arrivons à nous connecter avec notre intuition, elle saura nous diriger vers la nourriture dont nous avons réellement besoin. Il est aussi important de manger en harmonie avec nos croyances. Tant que notre cerveau logique sera persuadé qu'il a besoin de viande pour Survivre, il sera mauvais pour nous d'arrêter de manger de la viande. Notre mental joue donc un rôle important quant au choix de notre alimentation. Mais n'oublions pas non plus que notre mental est là pour nous servir, et non pour nous diriger. C'est encore une fois à nous que revient la tâche d'éduquer notre mental. Pour accéder au statut d'être humain, je prétends donc que notre espèce suivra plus ou moins les étapes suivantes, dans des ordres diffé- rents selon les individus. • Camivore • Camivore, mais uniquement des poissons • Végétarien (ni viandes, ni poissons) • Végétalien (aucune substance provenant du règne animal. Donc pas d'œuf, de graisse animale, de produits laitiers etc...) • Crudiste (aucune alimentation cuite) • Frugivore (uniquement des fruits. En effet, il faut arracher un légume, alors que les fruits tombent d'eux-mêmes. Cela induit donc moins de souffrances que de ne manger que des fruits) • Aquavore (ne boire plus que de l'eau) • Énergétivore (ne se nourrir que d'énergie) Le dernier point est très controversé. Je prétends qu'il est possible de vivre en ne se nourrissant que d'énergie vitale. Pour cela, il faut avoir assez foi dans le pouvoir illimité de la pensée. Si l'on n'a pas cette croyance, ça ne marche pas. Notre corps s'adapte à nos croyances. D'où, encore une fois, l'importance de s'aménager des moments pour penser afin de déceler quelles sont nos croyances. Quant à ceux qui objecteront en disant que nous sommes faits de matière, je leur rappellerai que ce que nous appelons "matière", c'est de la musique figée, donc de l'énergie. Toutes les matières ont été créées par la force de l'esprit. Je vous conseille le livre de Jasmuheen "Vivre de Lumière" (Editions Vivez Soleil), qui fait assez confiance à la puissance de l'énergie pranique pour s'en nourrir depuis plus de 5 ans. En d'autres mots, elle n'a plus rien avalé ni bu depuis 60 mois. Il paraît qu'ils sont déjà plus de 5000 sur Terre à ne plus se nourrir que de lumière. Mais pas de panique. Je ne prétends pas non plus que nous devons tous en arriver à ce stade d'ici à 2012. En fait, je ne sais pas quand ça va venir, mais je sais que c'est dans cette voie que nous nous dirigeons. Personnellement, j'explique chaque jour à mon corps qu'il n'a plus besoin de "manger" pour se nourrir. Je le fais à voix haute, car je sais que chacune des cellules de mon corps a des oreilles. Je lui demande quand même de bien digérer la nourriture que j'ingurgite, car cela m'aide à gérer mon corps émotionnel. Je me conditionne ainsi au fait que je n'ai pas besoin de manger, mais que je le fais par plaisir... et la différence est très importante. Pendant longtemps, je n'ai pas compris pourquoi Jésus-Christ avait "proposé" à ses disciples de manger du pain et de boire du vin. Je pensais que c'était une manipulation de plus de ses dires. En effet, après l'avoir à maintes reprises testé dans mon laboratoire intérieur, j'affirme que le blé et l'alcool nous éloignent de notre être profond. J'ai mis du temps à comprendre que tous ces aliments (caféine, nicotine, pomme de terre, etc) ont en fait joué un rôle d'accélérateur dans notre évolution. Durant la "nuit galactique" dont nous sommes en train de sortir, il était très important que nous tombions le plus bas possible... Plus bas nous tomberions, et plus fort nous allions rebondir... Il a donc bien fallu que la Création trouve des humains pour travailler à cette noble cause. Je fais mes humbles excuses à toutes les entités auxquelles j'ai envoyé des pensées d'amour non-abouti. Je l'ai fait par ignorance. A l'époque je ne me souvenais pas encore à 100% que TOUT avait un sens et que ce sens était que nous évoluions au mieux et au plus vite... Cela n'empêche que cette période est révolue. Je ne prône pas l'interdiction de toutes ces substances. Il est vital que chacun puisse garder son. libre arbitre. Je demande une campagne d'informations à grande échelle, afin que chacun puisse choisir en conséquences. "Ils" ont donc tenter de ralentir l'évolution des Terriens en les conditionnant à abuser de certaines nourritures "dénaturées" et d'excitants". L'effet recherché était de ralentir l'évolution et l'éveil des consciences, l'intelligence et le niveau de santé. Comme tous les poisons, les éléments suivants peuvent avoir un effet curatif à moindre dose ou/et être utilisés de manière occasionnelle, et un effet nocif à grande dose et/ou être utilisés de manière habituelle. Comprenez bien qu'il n'existe pas de poison... Même l'eau ingurgité en grande quantité peut être un poison. Tout est une question de quantité. Toutes les substances suivantes ont un haut pouvoir "addictif" et surcharge le système immunitaire. Parmi ces substances: la nicotine (qui tend à provoquer une angoisse subtile permanente), l'alcool (qui tend à diminuer la suprématie du "Soi"), le chocolat (qui tend à provoquer un dérèglement affectif), la pomme de terre (qui tend à rendre matérialiste et qui détruit les yeux, la vue et le goût), le blé industriel (qui tend à provoquer le contraire de la méditation sur l'activité électrique du cerveau, rend nerveux et agressif), les produits laitiers (qui, surtout une fois "pasteurisés", ont un haut pouvoir pathogène), le café (qui tend à favoriser la pensée logique "dépendante" au détriment de la pensée logique "indépendante", le thé (qui tend à favoriser la pensée sans consistance, défavorise la pensée ordonnée, qui tend à nous faire fonctionner sur un mode qui a des difficultés à mettre deux pensées ensemble) et le sucre raffiné (qui tend à renforcer l'égocentrisme). Bouffe: Phrases à remettre en question (surtout pour les enfants). "Quand l'appétit va, tout va." -> C'est justement le contraire. Plus on est heureux, moins on mange. Moins on est heureux, plus on mange. "C'est scandaleux de jeter alors qu'il y en a qui crèvent de faim." ->C'est justement le contraire. Moinss on mange, mieux on peut penser à des moyens d'aider ceux qui ont faim. "Finis ton assiette." ->Ne vous forcez jamais à finir votre assiette. Au contraire, "thé best", c'est de sortir de table en ayant encore un peu faim. "Mange et tu seras grand et fort." ->C'est justement le contraire. Au plus tu manges, au plus tu seras mou et pas «grand».
Je ne vous parlerai que très peu de géométrie sacrée. Elle fut, entre autres, enseignée parAkhenaton dans l'école de l'œil droit d'Horus. Cette matière est importante car elle peut être un élément déterminant pour convaincre votre cerveau gauche (logique) du fait qu'absolument rien dans la création n'existe par hasard. Nous avons vu que les sons créent des formes. Ces formes sont à la base de la structure de chaque chose dans l'univers. Il en est de même pour les principes universels. "Au début était le verbe. " La création a commencé par un point, qui s'est lui même étendu en formant un cercle. Aux quatre points cardinaux de ce cercle, un autre cercle s'est formé. En continuant dans cette logique, on arrive à "la Fleur de vie" dans laquelle on retrouve toutes les formes de la création de l'univers. La Fleur de vie est une sorte de kaléidoscope dans laquelle la lumière joue et crée des formes. On la retrouve dans beaucoup de cultures. Pour ne donner qu'un exemple, il s'agit de la base de la structure de l'œil humain. |