
Dernière révision :
Janvier 2004
Le quartier des affaires se trouvait
autrefois le long de la rue Saint-Jacques, dans le
Vieux-Montréal. L'actuel centre-ville fut construit à
partir de la fin des années cinquante. Il est aujourd'hui le
plus important centre commercial au Canada avec plus de 3 000
commerces. Les gratte-ciels de Montréal abritent aussi les
sièges sociaux et les succursales de grandes
sociétés canadiennes et étrangères.
Montréal possède la plus grande ville souterraine au
monde. Carrefour culturel cosmopolite, c'est au centre-ville que se
déroulent, chaque année, de grands festivals
d'envergure internationale.
Les informations sont
présentées sous les cinq pôles d'attractions que
voici:
Le Mille Carré
Doré
Maison James Ross, Maison John Kenneth L. Ross, Maison
Angus, Maison Davies, Ravenscrag, Hôpital Royal
Victoria, Réservoir McTavish, Maisons Laydy Meredith
et Meredith, Maison Clarence de Sola, Maison Cormier, Rue du
Musée, Rue Sherbrooke, Église
presbytérienne St.Andrew & St.Paul, Musée
des beaux-arts, Église Erskine & American,
Appartments Le Château, Magasin Holt Renfrew,
Hôtel Ritz Carlton, Maison Stephen.
|
Les environs du Square
Dorchester
Cours Mont-Royal, Square Dorchester, Place du Canada,
Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Église
anglicane St.George, 1000 de la Gauchetière,
Église anglicane St.George, Centre Molson.
|
Les environs de la Place
Ville-Marie
Place Ville-Marie, Hôtel Reine-Élizabeth,
Ville souterraine, Avenue McGill College, Musée
McCord, Université McGill, Place Montréal
Trust, Centre Eaton, Station de métro McGill,
Métro de Montréal, Promenades de la
Cathédrale, Cathédrale Christ-Church, Square
Phillips, Rue Sainte-Catherine, Église St.James
United, Quartier de la fourrure.
|
Les environs de la Place des
Arts
Place des Arts, Musée d'art conttemporain,
Complexe Desjardins, Complexe Guy-Favreau, Quartier chinois,
Palais des Congrès, Boulevard Saint-Laurent, Monument
National.
|
Les environs de la Place
Émilie-Gamelin
Place Émilie-Gamelin, Station centrale, Rue
Saint-Denis,Terrasse Saint-Denis, Bibliothèque
nationale, Théâtre Saint-Denis, Cinéma
ONF, Cinémathèque québécoise,
UQAM, Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, Le Village, Square
Viger, Ancienne école des HEC, Union
française.
|
LE MILLE
CARRÉ DORÉ:
(MÉTRO
PEEL)
Cet ancien quartier résidentiel, d'une superfie d'un mille
carré, abritait au tournant du siècle 70% de toutes les
richesses canadiennes. C'était l'Âge d'Or de
Montréal à l'époque victorienne! Les barons
montréalais firent fortune dans le commerce de la fourrure, du
transport maritime, ferroviaire et dans le secteur manufacturier.
Beaucoup d'entre eux, les McGill, McTavish, Stephen, Ross et Allan,
étaient d'origine britannique, surtout écossaise. Leurs
grandes résidences de styles éclectiques sont
caractéristiques de l'époque victorienne. Aujourd'hui,
les tours du centre-ville occupent la majeure partie du centre-ville
mais il reste encore, sur les flancs du mont Royal, plusieurs belles
maisons dont plusieurs appartiennent aujourd'hui à
l'Université McGill.
Au 3490, rue Peel:
Maison Angus:
Construite dans un style rustique en 1894 (architecte: Edward
Maxwell). Maison jumelée (deux logements) en grès du
Nouveau-Brunswick avec une toiture en cuivre oxydé. Elle fut
la résidence de William Forest Angus, propriétaire des
usines Angus de la compagnie du Canadien Pacifique. Elle abrite
aujourd'hui des salles de cours de l'Université McGill.
Au 3644, rue Peel:
Maison James Ross:
Construite en 1890 (architecte: Bruce Price) pour
l'ingénieur principal de la compagnie du Canadien Pacifique.
Mélange de grès chamois, de granite rose et d'ardoise.
Elle abrite depuis 1948 la Faculté de droit de
l'Université McGill.
Au 3647, rue Peel:
Maison John Kenneth L.
Ross:
Fils de James Ross, John Kenneth L. Ross dépensa toute la
fortune de son père dans les courses de chevaux, les yachts et
les voyages. La maison est de style Beaux-Arts et date de 1909
(architectes: Edward et William Sutherland Maxwell). Elle abrite
aujourd'hui un annexe de la Faculté de droit de
l'Université McGill.
Au 1020, avenue des Pins Ouest:
Maison Davies:
Maison de calcaire gris, construite dans un style
néo-classique en 1906. Mortimer Barnett Davies fut le
fondateur de l'Imperial Tobacco et président honorifique de
l'Université McGill.
Sur l'avenue des Pins Ouest:, au bout de la rue Peel:
Ravenscrag:
Plus grande maison du Mille carré doré (70
pièces), la résidence de Sir Hugh Allan,
propriétaire d'une importante flotte de bateaux à
vapeur, fut construite de 1861 à 1864 en s'inspirant des
villas toscanes. La maison fut surnommée "Ravenscrag" (nid de
corbeau). L'homme le plus riche du Canada au tournant du
siècle pouvait observer ses bateaux dans le port, du haut de
sa tour carrée. Le bâtiment abrite aujourd'hui une
institution psychiatrique appartenant à l'hôpital
Royal-Victoria.
Sur l'avenue des Pins Ouest:, à l'est de
Ravenscrag:
Hôpital Royal
Victoria:
Donald Smith et George Stephen, de la compagnie du Canadien
Pacifique, offrirent chacun 500 000$ à la Ville de
Montréal pour construire cet hôpital anglophone, de
style château, qui ouvrit en 1894. Reconnu pour ses services de
neurologie.
Usine de pompage McTavish:
Bâtiment de style château construit de 1928 à
1932 (architecte: Charles J. Desbaillets). Autrefois à ciel
ouvert, le réservoir d'eau potable fut recouvert pour des
raisons hygiéniques (proximité de l'hôpital
Royal-Victoria).
Au 1110, avenue des Pins Ouest:
Maison de Lady Meredith:
Maison construite en 1894 dans un style éclectique, en
brique, en grès et en terre cuite rouge du Nouveau-Brunswick
(architecte: Edward et William Maxwell). Henry Vincent Meredith,
président de la Banque de Montréal, épousa la
nièce de Hugh Allan, Isabella Brenda Allan Meredith (Lady
Meredith). La maison fut surnommée "Ardvana", mot
amérindien signifiant "paradis". Le bâtiment abrite
aujourd'hui la faculté de Médecine de
l'Université McGill.
Au 1130, avenue des Pins Ouest:
Maison Meredith:
Maison construite en 1904-05 en brique rouge et en grès
chamois (architectes: Frères Maxwell). Porche surmonté
d'un fronton, cheminées et tourelle circulaire.
Au 1374, avenue des Pins Ouest:
Maison Clarence de Sola:
Maison de style hispano-mauresque en terre cuite, construite en
1913-14, rappelant les origines de Clarence De Sola, fils du premier
rabbin de la synaguogue Spanish & Portugese. Il fut Consul de
Belgique et un grand sioniste. La maison a 8 étages du
côté de la pente.
Au 1418, avenue des Pins Ouest:
Maison Cormier:
Construite dans un style Art-Déco, en 1930, pour
l'architecte montréalais Ernest Cormier. Pierre Elliott
Trudeau, ancien premier ministre du Canada, fut le dernier
propriétaire de cette maison.
Sur la rue du Musée:
Au 3685, rue du Musée:
Maison de Rodolphe Forget:
Villa en grès chamois d'inspiration italienne construite en
1912 (architecte: J.-Omer Marchand) pour le père de
Thérèse Casgrain, Sir Rodolphe Forget, qui fut
député conservateur dans Charlevoix, président
de la Bourse de Montréal et un des fondateurs des compagnies
Montreal Street Railway et Montreal Light, Heat & Power. La
maison fut aussi habitée par le sénateur Donat Raymond,
ancien propriétaire du club de hockey Les Canadiens de
Montréal.
Au 3655, rue du Musée:
Maison Lafleur:
Cette maison fut la résidence du docteur Henri Lafleur et
abrite aujourd'hui le Consulat de la Russie.
Au 3636, rue du Musée:
Club De Sola:
Maison de stuc et de calcaire gris construite en 1923. Elle abrite
aujourd'hui le seul club privé du Canada offrant des viandes
kasher.
Au 3617, rue du Musée:
Maison Molson:
Construite en 1911-12 en brique rouge et en grès chamois
pour Herbert Molson (famille des brasseurs). Le Consulat de la Russie
loge aujourd'hui dans cette maison.
Au 3501, rue du Musée:
Maison Wilson:
Maison construite en 1919 en calcaire et en brique chamois pour le
sénateur Joseph Marcellin Wilson. Elle fut
rénovée par la Déléguation commerciale de
la Pologne.
Rue Sherbrooke Ouest:
Artère principale du Mille carré doré
créée en 1840. Elle est bordée de vieilles
résidences victoriennes, de grands hôtels,
d'églises, de galeries d'art et de boutiques haut-de-gamme.
Située en bordure d'un plateau, elle fut longtemps la limite
nord de la ville. C'est aujourd'hui l'une des plus longues rues de
Montréal. Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830) fut Gouverneur
en chef de l'Amérique du Nord britannique.
Angle nord-est de la rue Redpath:
Église presbytérienne
St.Andrew & St.Paul:
Église néo-gothique, construite en 1930, avec un
intérieur en pierre grise et un portique latéral . Il
faut voir le vitrail au-dessus du maître-autel.
Au 1379, rue Sherbrooke Ouest:
Musée des beaux-arts de
Montréal:
Fondé en 1860, c'est le plus ancien musée d'art au
Canada. Cet édifice de style beaux-arts (architectes:
Frères Maxwell) fut inauguré en 1912. Le pavillon
Jean-Noël Desmarais (aile sud), conçu par le
célèbre architecte Moshe Safdie, a ouvert ses portes en
1991. Collection permanente et expositions temporaires dans 65
salles; boutique spécialisée, librairie, restaurant et
cafétéria.
Au 1339, rue Sherbrooke Ouest:
Église Erskine &
American:
Église de style néo-roman construite en 1894
(architecte: Alexander C. Hutchison), en pierre grise bossée
et en grès. Son architecture est représentative du
courant richardsonien à Montréal. La tour carrée
et ses quatre pignons, la rosace et les vitraux "Tiffany" proviennent
de la première église du square Dominion (aujourd'hui
Square Dorchester).
Au 1321, rue Sherbrooke Ouest:
Appartements Le
Château:
Premier édifice à appartements de luxe à
Montréal, construit en 1925 pour Pamphile DuTremblay,
président du journal La Presse. Belle cour intérieure
avec fontaine.
Au 1300, rue Sherbrooke Ouest:
Magasin Holt Renfrew:
Édifice de style moderne construit en 1937 avec un parement
en calcaire de l'Indiana (architectes: Ross et MacDonald). Holt
Renfrew fut fondé à Québec en 1837 par William
Samuel Henderson qui devint plus tard le "fourreur officiel de la
Couronne".
Au 1228, rue Sherbrooke Ouest:
Hôtel Ritz Carlton:
Hôtel construit en 1912 dans un style
néo-renaissance. Elizabeth Taylor et Richard Burton s'y
mariaient pour la première fois en 1964. L'hôtel fait
maintenant partie de la prestigieuse chaîne Kenpinski.
Au 1440, rue Drummond:
Maison George Stephen:
George Stephen fut le premier président du Canadien
Pacifique et fut fait baron Lord Mount Stephen pour avoir
contribué à la construction du chemin de fer
transcontinental canadien. Construite dans un style
néo-renaissance de 1880 à 1883, cette maison abrite,
depuis 1925, un club privé de gens d'affaires.
L'intérieur est richement décoré de bois
d'essence rare (acajou, ébène, bois de satin du
Ceylan), de marbre, d'or et d'onyx.
LES
ENVIRONS DU SQUARE DORCHESTER:
(MÉTRO
PEEL)
Sur la rue Peel:
Les Cours Mont-Royal:
Ancien hôtel de luxe transformé, en 1988, en complexe
multi-fonctionnel (boutiques haut-de-gamme, cinémas, bureaux
et appartements de luxe). L'hôtel Mont-Royal fut, en 1922, le
plus grand établissement hôtelier de l'Empire
britannique abritant 1 046 chambres. À partir des Cours
Mont-Royal, vous pouvez accéder, par le souterrain, à
la station de métro Peel et au Carrefour
L'Industrielle-Alliance (ancien magasin Simpsons).
Le long de la rue Peel, entre Sainte-Catherine et
René-Lévesque:
Square
Dorchester:
Appelé Square Dominion jusqu'en 1988, il fut
rebaptisé Square Dorchester en l'honneur de Lord Dorchester,
ancien gouverneur de l'Amérique du Nord britannique. Trois
statues ornent la place: Le monument aux combattants de la Guerre
des Boers (Afrique du Sud, 1899-1902), Sir Wilfrid
Laurier, premier Premier ministre francophone du Canada et le
poète écossais Robert Burns (1759-1796).
Au nord du square, l'édifice Dominion Square abrite
le Centre Infotouriste. On trouve plusieurs bureaux de change dans
les environs. Point de départ de plusieurs tours de ville en
autocar et en calèche. La tour de la CIBC (construite
en 1962), au sud-ouest du square, fait 45 étages de
hauteur.
Sur la rue Metcalfe:
Édifice Sun Life:
Édifice de granite de style Beaux-Arts, construit en
plusieurs étapes, de 1913 à 1933. Ce fut jadis le plus
grand édifice de l'Empire britannique pouvant accueillir 2 500
employés (1 800 fenêtres). Lors de la Deuxième
Guerre mondiale, l'Angleterre y entreposa, au 3e sous-sol, ses
réserves d'or et ses bons du Trésor. L'intérieur
est en marbre et en bronze.
Au sud du boulevard René-Lévesque:
Place du Canada:
Sur la place, face au boulevard René-Lévesque, on
voit la statue de Sir John A. MacDonald, premier Premier
ministre du Canada. Il regarde l'ancien Premier ministre francophone,
Sir Wilfrid Laurier, de l'autre côté du boulevard. Plus
au sud, un autre monument commémoratif honore les
soldats canadiens tombés à la bataille de Vimy, durant
la Première Guerre mondiale. L'hôtel Marriott
(Château Champlain) loge dans un gratte-ciel surnommé la
"râpe à fromage" par les Montréalais et
conçu par l'architecte Roger D'Astous (Pyramides
olympiques).
À l'est de la Place du Canada:
Cathédrale
Marie-Reine-du-Monde:
Construite dans un style néo-renaissance entre 1870 et
1878, puis achevée entre 1885 et 1894 par Monseigneur Ignace
Bourget sur des plans de Victor Bourgeau. Après l'incendie de
la Cathédrale Saint-Jacques plus à l'est, Monseigneur
Bourget décida d'ériger un symbole du catholicisme
triomphant en plein coeur d'un quartier anglophone et protestant. La
Cathédrale est une "presque-réplique" de la Basilique
Saint-Pierre-de-Rome, au quart des dimensions originales. Les statues
de la façade représentent les saints patrons des
paroisses du diocèse montréalais en 1895. À
l'intérieur, on peut voir un superbe baldaquin en cuivre,
recouvert de feuilles d'or, datant de 1900. L'archevêque de
Montréal est le cardinal Jean-Claude Turcotte.
Rue de la Gauchetière, derrière la
Cathédrale:
Le 1000 de la
Gauchetière:
Le plus haut gratte-ciel de Montréal fait 204 mètres
de hauteur. L'édifice de 51 étages abrite le
siège social de SNC/Lavallin et est relié à un
réseau piétonnier souterrain: boutiques, restaurants,
amphithéâtre Bell (patinoire intérieure et
location de patins) qui donne accès à la Place
Bonaventure, au terminus de la STRSM, à la gare Windsor et au
Centre Molson.
Sur le boulevard René-Lévesque, à l'ouest
de la Place du Canada:
Tour IBM-Marathon:
Gratte-ciel en verre de 47 étages construit en 1991 par les
architectes new-yorkais, Kohn, Pedersen et Fox. La verrière,
au niveau de la rue, abrite un jardin de bambous.
Sur la rue de la Gauchetière, derrière la tour
IBM-Marathon:
Église anglicane
St.Georges:
Construite en 1869-70, cette église anglicane de style
néo-gothique est en grès chamois importé du
Nouveau-Brunswick. Le plafond de bois, à l'intérieur,
est à voir. La tapisserie et la chaire dans la chapelle furent
données par l'abbaye de Westminster et furent utilisées
lors du couronnement de la reine Élizabeth II en 1952.
Rue de la Gauchetière, en face de l'église
St.George:
Gare Windsor:
Construite en 1887-89 selon les plans de l'architecte new-yorkais
Bruce Price, cette gare de style néo-roman reflète
l'influence du grand architecte américain Henry Hobson
Richardson. Elle abrita le siège social et le terminus
ferroviaire de la compagnie du Canadien Pacifique. Elle sert
aujourd'hui de terminus aux trains de banlieues.
Rue de la Gauchetière, voisin de la gare
Windsor:
Centre Bell:
Nouveau foyer du Club de hockey Les Canadiens de Montréal
depuis 1996, ce nouvel amphithéâtre peut accueillir
jusqu'à 21 000 spectateurs (138 loges vitrées) pour une
joute de hockey de la Ligue nationale. On y présente aussi
divers spectacles. Depuis la fondation du Club Les Canadiens de
Montréal, l'équipe montréalaise a
remporté 24 fois la coupe Stanley (la dernière fois en
1993). Le complexe abrite aussi la boutique de souvenirs "Les
Canadiens" et un restaurant.
Quatre (4) quadrilatères à l'ouest de la Place du
Canada et du Square Dorchester, entre Sainte-Catherine et
Maisonneuve:
Rue Crescent:
Il semble que lors de sa création en 1860, cette rue fut
ouverte en demi-cercle ("crescent") en face d'une terrasse
appelée Belle-Vue, au nord du boulevard Dorchester
(aujourd'hui boul. René-Lévesque). C'est aujourd'hui
une des rues les plus animées du centre-ville, bordée
de bars, de restaurants et bistros, de pubs et de
cafés-terrasses. La rue Crescent est fréquentée
par une clientèle majoritairement anglophone.
LES
ENVIRONS DE LA PLACE VILLE-MARIE
(MÉTRO
McGILL)
Entre Cathcart et René-Lévesque, à
l'extrémité sud de l'avenue McGill College:
Place
Ville-Marie:
Complexe multi-fonctionnel de 42 étages au revêtement
d'aluminium, inauguré en 1962 (architecte: Ioch Ming Pei). Le
complexe fut construit sur une tranchée de voie ferrées
menant au tunnel sous le mont Royal. La Place Ville-Marie est de
style cruciforme et évoque les origines religieuses de
Montréal. Elle englobe 330 000 pieds carrés d'espace
locatif (loyer de 20$ à 24$ le pied carré en 1998). La
Banque Royale est un des principaux occupants de la tour à
bureaux. Près de 15 000 personnes travaillent dans ce complexe
relié à la ville souterraine (un tunnel mène au
Centre Eaton, au nord, et au sud, à l'hôtel
Reine-Élizabeth, à la Gare centrale et à la
Place Bonaventure). C'est sous la Place Ville-Marie qu'on a
aménagé les premières galeries de la ville
souterraine. Sur l'esplanade (belle vue sur l'avenue McGill College
et le mont Royal), on voit une sculpture de bronze dans une fontaine,
intitulée "Présence féminine" ("Female
Landscape") de l'artiste Gerald Gladstone.
Au sud de la Place Ville-Marie, sur le boulevard
René-Lévesque:
Hôtel
Reine-Élizabeth:
Hôtel d'environ 1 000 chambres construit par le Canadien
National à la fin des années 1950, aujourd'hui
propriété de la compagnie du Canadien Pacifique. John
Lennon et sa compagne, Yoko Ono, y firent un "Bed In" pour protester
contre la guerre du Vietnam, en 1969. Son chic restaurant Beaver Club
perpétue l'habitude montréalaise du "bien manger, bien
boire".
Beaver Club:
Club privé très sélect, fondé en 1785
(aujourd'hui disparu) par 19 marchands de fourrures écossais,
anglais et canadiens-français. Tous les membres admis
pouvaient se vanter d'avoir passé au moins un hiver dans le
Nord-Ouest. La devise du Club était "Courage dans
l'adversité". Chaque hiver, les membres du Club tenaient de
fastes banquets inaugurés par des cérémonies de
calumet de paix et plusieurs toasts officiels. On s'y racontait de
grands voyages et on fêtait jusqu'aux petites heures du matin.
Les banquets avaient lieu tous les quinze jours, à des
endroits différents, puisque le Club n'avait par de
siège social permanent.
La ville
souterraine:
Elle fit son apparition vers 1962 avec l'ouverture de la Place
Ville-Marie. Selon les dernières données de Tourisme
Montréal (2003), le réseau piétonnier souterrain
couvre aujourd'hui plus de 3 millions de mètres-carrés
en superficie et s'étend sur plus de 30 kilomètres de
galeries et de passages donnant accès à 89 immeubles
à bureaux,, 17 immeubles à appartements et 8
hôtels (4 137 chambres). Cette véritable ville
intérieure abrite 2 727 logements, 929
commerces-détaillants, 300 comptoirs-restos, 50 restaurants,
19 salles de cinéma, 10 salles de spectacles, 3 salles
d'expositions, 3 centres de conférences, 9 centres sportifs,
30 cliniques médicales et dentaires, 5 universités
(incluant l'Université de Sherbrooke au métro
Longueuil), 10 stations de métro, 6 terminus d'autobus et
gares ferrroviaires.
Avenue McGill College:
Les tours post-modernes sont en retrait de l'avenue pour
dégager la vue sur le mont Royal, sur l'Université
McGill et l'hôpital Royal-Victoria. Au centre de l'avenue, des
pommetiers décoratifs, arbres-emblêmes de la ville de
Montréal. On a une très belle vue sur l'avenue McGill
College, surnommée les petits Champs-Élysés de
Montréal, du haut de l'esplanade de la Place Ville-Marie.
"La foule
illuminée":
Oeuvre de l'artiste franco-britannique, Raymond Mason, en
résine de polyester stratifiée avec traitement de
polyuréthane. Mesurant 3,14 mètres de haut, 8,6
mètres de long et 3,2 mètres de large et
présente 65 personnages sur quatre paliers décroissant.
Cette foule évoque la dégradation de la race humaine.
Au fur et à mesure que la lumière se perd dans la
foule, l'atmosphère se dégrade pour symboliser la
fragilité de notre espèce.
Cette version montréalaise de l'oeuvre est la
deuxième grande foule sculptée par Raymond Mason. La
première "Foule illuminée" fut créée 20
ans plus tôt, en bronze, selon des dessins
éxécutés sur le boulevard Saint-Michel à
Paris. Elle fut exposée, en 1968, à la galerie Pierre
Matisse de New York. Elle fut achetée par l'État
français et installée, en janvier 1986, dans le Jardins
des Tuileries, à Paris, à environ 150 mètres de
la Place de la Concorde.
"Le banc du secret":
Oeuvre en bronze de Léa Vivot, Canadienne d'origine
tchèque. Le jeune garçon chuchote un secret à
l'oreille de la jeune fille. Il tient une pomme à la main. On
peut voir les secrets de citoyens du monde entier gravés dans
le bronze du banc. L'oeuvre (1988) se trouve près du trottoir
ouest de l'avenue McGill College.
Au 690, Sherbrooke ouest, à l'est de l'avenue McGill
College:
Musée McCord d'histoire
canadienne:
Édifice construit en 1906, rénové et agrandi
en 1992. Le musée présente des objets datant du XVIIIe
siècle à nos jours, héritages de
Montréal, du Québec et du Canada. Belle exposition sur
les Amérindiens. À l'extérieur du
bâtiment, près de l'entrée principale, une oeuvre
de Jusipi Nalukturuk inaugurée en 1992: "L'inukshuk"
fut érigé sur une île du nord
québécois et transporté, pierre par pierre, au
musée. L'oeuvre mesure 3 mètres, pèse 9 tonnes
et est composée de 200 pierres. le long du mur ouest du
musée, sur la rue Victoria, on peut admirer une oeuvre de
Pierre Granche intitulée "Totem urbain / histoire en
dentelle".
Sur la rue Sherbrooke, à l'extrémité nord
de l'avenue McGill College:
Université McGill:
Plus ancienne université de la ville, fondée en
1821. Elle fut construite sur des terrains concédés par
James McGill, marchand de fourrures et philanthrope d'origine
écossaise. Le campus du centre-ville s'étend sur 32
hectares et comprend 70 bâtiments. Il accueille chaque
année près de 30 000 étudiants.
Considérée comme l'une des meilleures
universités du pays, McGill est composée de 12
facultés et 9 écoles. Elle est reconnue pours ses
facultés de Médecine et de Droit. Elle est une des deux
universités anglophones de la ville, avec l'Université
Concordia. On peut y apprendre jusqu'à 30 langues
étrangères différentes. Au centre du campus,
à l'extrémité nord de l'avenue McGill College,
le plus vieux bâtiment (c. 1839), de style
néo-classique, abrite le pavillon des Arts. À l'ouest
du pavillon des Arts, le Musée Redpath (1880-82) est le
premier bâtiment canadien construit expressément pour
abriter un musée (archéologie, botanique,
géologie, paléonthologie).
James McGill (1774-1813):
Marchand de fourrures né à Glasgow, en
Écosse, philanthrope, député de
Montréal-Ouest et commissaire. Il légua le domaine
Burnside, aujourd'hui l'université McGill, et la somme de 10
000 livres pour promouvoir l'instruction dans la province.
Sur l'avenue McGill College, côté ouest:
Place Montréal
Trust:
Construite en 1988 au coût de 150 millions de dollars, cette
galerie marchande (100 boutiques sur 5 niveaux) est
éclairée par une superbe verrière à 45
mètres de hauteur. La tour de granit poli a une trentaine
d'étages. Au niveau 1 de la galerie marchande, la fontaine de
bronze souffle trois jets d'eau à chaque cinq minutes.
Stationnement souterrain de 370 places.
Sur l'avenue McGill College, côté est:
Centre Eaton:
Galerie marchande (130 magasins sur 5 niveaux, 40
comptoirs-restos, 6 cinémas) reliée à la Place
Montréal Trust (à l'ouest) et à la station de
métro McGill (au nord). Au sud de la galerie, un tunnel
mène à la Place Ville-Marie. La galerie est
fréquentée par près de 400 000 personnes chaque
semaine. Le taux d'occupation des locaux commerciaux y est de 90%.
Voir la galerie de photos.
Station de métro
McGill:
Construite en tranchée en 1966, cette station de
métro est reliée à 10 édifices du
centre-ville, environ 400 boutiques et 13 cinémas. Près
d'un demi-million d'usagers empruntent le métro chaque
semaine. Tout comme les deux-tiers des stations du réseau, la
station McGill abrite quelques oeuvres d'art:
"C'est sur le sol qu'on prend appui pour
s'envoler":
Maquette réalisée par Alain Cadieux, Richard Pergy
et François Hébert (1991). Vue aérienne de
l'île de Montréal derrière une paroi de verre. Un
petit avion est incrusté dans le verre. La murale est
située dans le couloir de la station de métro, entre le
Centre Eaton et l'ancien magasin Eaton.
"Végétaux":
Bas-relief en terre cuite de Maurice Savoie situé à
l'entrée de l'ancien magasin Eaton donnant sur la station de
métro.
"La vie à Montréal au XIXe
siècle":
Le long du quai du métro : Cinq panneaux de verre peint
(Nicolas Sollogoub) furent
installés en décembre 1974. Hommage aux
Montréalais, de David M. Stewart, président de la
compagnie MacDonald Tobacco. Chaque panneau évoque une
scène montréalaise du XIXe siècle : La Chapelle
Notre-Dame-de-Bon-Secours, le Séminaire des Sulpiciens,
Jacques Viger et Peter McGill, un bateau à vapeur et
l'activité économique de la ville.
Le métro de
Montréal:
Le métro de Montréal fut inauguré en 1966. Le
réseau de 4 lignes totalise 64 km et comprend aujourd'hui 65
stations, chacune d'elles conçue par des architectes
différents. Entièrement souterrain, le réseau
est constitué à 30% de tranchées et à 70%
de tunnels creusés dans le roc. La technique française
de "pneus sur rail" fut choisie pour un meilleur confort des
passagers et pour réduire au minimum le bruit et les
vibrations. Les rames de métro, conçues par Bombardier,
comprennent 9 wagons (6 les fins de semaine) et roulent à 45
km/h. Les tunnels du métro de Montréal furent
creusés à des profondeur allant jusqu'à 55
mètres, comme pour la ligne jaune qui passe sous le fleuve
Saint-Laurent pour relier l'île de Montréal à
l'île Sainte-Hélène et la rive sud.
Promenades de la
Cathédrale:
Galerie marchande construite en 1987 sous la cathédrale
anglicane. Elle est reliée aux magasins Eaton et La Baie ainsi
qu'à la station de métro McGill. Pour financer les
travaux de restauration de l'église, la paroisse loua son
espace souterrain à un promoteur immobilier qui fit construire
cette galerie souterraine. Durant le chantier de 16 mois, on creusa
jusqu'à une profondeur de 20 mètres dans l'argile, sous
l'église. 80 000 mètres-cubes de terre furent
retirés. On enfonca ensuite 21 piliers à une profondeur
de 20 mètres dans le calcaire afin de soutenir la
cathédrale au-dessus de la galerie. La galerie a
été rénovée en 1999.
Place de la
Cathédrale:
Gratte-ciel en verre-miroir rose de 34 étages qui
réflète l'image de la cathédrale anglicane. Les
fenêtres des premiers étages en forme d'ogives et son
toit en forme de clocher nous rappelle le style néo-gothique.
Lors du chantier de construction en 1987, on a démoli le
presbytère sur le site pour le reconstruire juste à
côté de la tour et le réaménager en
restaurant. L'actuel presbytère de la cathédrale est
logé dans la tour.
Sur la rue Sainte-Catherine, angle Union:
Cathédrale
Christ-Church:
Église de style néo-gothique construite en 1857 sur
un terrain marécageux. Il s'agit de la cathédrale du
diocèse anglican de Montréal. En 1927, on remplaca
l'ancien clocher de pierre (3 millions de kg) par un clocher
d'aluminium, plus léger, pour éviter que le
bâtiment ne continue de s'enfoncer dans le sol argileux.
Derrière l'église, dans les Jardins du
Cloître, on peut voir un buste de Raoul Wallenberg,
un diplomate suédois qui fit émettre des visas à
1 000 Juifs-Hongrois durant la Deuxième Guerre mondiale.
En face de la Cathédrale Christ-Church:
Square Phillips:
Au centre du square, on voit une oeuvre de Phillipe Hébert,
la statue d'Édouard VII, mieux connu sous le nom
du prince de Galles. Le square est entouré des premiers
magasins de la rue Sainte-Catherine: Le magasin La Baie loge
aujourd'hui dans l'édifice de l'ancien magasin Morgan qui
s'était installé à cet endroit en 1886, à
la suite des innondations dans le Vieux-Montréal. La
célèbre bijouterie du joaillier anglais Henry
Birks s'est installée à la même
époque, à l'ouest du square Phillips, dans un beau
bâtiment en grès beige.
Rue Sainte-Catherine:
Principale artère commerciale de la ville, la rue
Sainte-Catherine étale ses magasins sur près de 15 km.
Chaque année, elle est l'hôte du célèbre
défilé du Père Noël, du
défilé de la Saint-Patrick, du Festival des films du
monde, du Festival international de Jazz et des FrancoFolies de
Montréal.
Sur la rue Sainte-Catherine, entre City Councillors et
Saint-Alexandre:
Église St.James
United:
Ancienne église méthodiste aménagée en
forme d'auditorium. Pour régler des difficultés
financières, la communauté décida de faire
construire, en 1926, des commerces et des bureaux sur sa
façade de la rue Sainte-Catherine. L'intérieur en bois
est surprenant.
Sur la rue Mayor, derrière l'église St.James,
entre City Councillors et Bleury:
Quartier de la fourrure:
Il est sûr que la prospérité de
Montréal est dû, à l'origine, au commerce de
fourrure. L'importance de cette industrie a beaucoup diminué
avec l'avènement des fourrures synthétiques et les
mouvements écologistes de protection des animaux. Quelques
manufacturiers, grossistes et détaillants logent toujours dans
de vieux édifices industriels, sur la rue Mayor.
LES
ENVIRONS DE LA PLACE DES ARTS
(MÉTRO PLACE DES
ARTS)
Place des Arts:
Complexe artitistique et culturel abritant 5 salles dont la plus
grande, la salle Wilfrid-Pelletier, peut accueillir jusqu'à 3
000 spectateurs. Chef-lieu de l'Orchestre symphonique de
Montréal, des Grands Ballets canadiens et de l'Opéra de
Montréal. L'esplanade donnant sur la rue Sainte-Catherine est
le site du Festival international de Jazz, des FrancoFolies de
Montréal et du cinéma à la belle étoile
du Festival des films du monde. Depuis l'hiver 2001, on y
célèbre aussi le festival Montréal en
lumières. En février 2001, on parle du projet de
construction d'une salle de concerts pour l'OSM et d'une tour
à bureaux pour le Gouvernement du Québec dans
l'ïlot Balmoral.
"Comme si le temps... de la
rue"
Installation de Pierre Granche évoquant la forme des
théâtres de l'Antiquité. Les carrelages et les
structures d'aluminium dans un bassin-fontaine symbolisent les rues
et les bâtiments de Montréal.
"L'artiste est celui qui fait voir
l'autre côté des choses"
Oeuvre de verre et de miroir de Claude Bettinger évoquant
une énorme vrille qui transperce le sol. L'oeuvre est visible
de la galerie souterraine ainsi que de l'extérieur, sur
l'esplanade, devant la salle Wilfrid-Pelletier.
À l'ouest de la Place des Arts:
Musée d'art
contemporain:
Il s'agit du seul musée d'art contemporain au Canada,
construit en 1992. Il abrite 4 600 oeuvres, datant de 1939 à
nos jours et exécutées par des artistes
québécois, canadiens et étrangers. Il abrite 8
salles d'exposition, une salle vidéo, une
médiathèque, un restaurant et une boutique. Jardin de
sculptures à l'extérieur. Le musée est
reliée à la Place des Arts, à la station de
métro et au Complexe Desjardins.
Au sud de la Place des Arts:
Complexe Desjardins:
Ce complexe multi-fonctionnel comprend 4 tours de béton de
12 à 40 étages et fut inauguré en 1976. Il
abrite le siège social du Mouvement des caisses populaires
Desjardins, des bureaux du gouvernement du Québec, un
hôtel, 4 cinémas, 115 boutiques et 1 150 places de
stationnement dans le souterrain. Près de 15 000 personnes y
travaillent. Il est relié à la Place des Arts au nord
et au Complexe Guy-Favreau au sud. Le Mouvement coopératif
Desjardins est la plus grande institution financière du
Québec (Chiffre d'affaires de 80 milliards,
Au sud du Complexe Desjardins:
Complexe
Guy-Favreau:
Édifice fédéral inauguré en 1984 sur
le site d'un ancien cimetière protestant (1799-1847), devenu
plus tard le square Dufferin. Le complexe abrite des bureaux du
gouvernement du Canada, un YMCA, 316 logements, une place
intérieure et des commerces. La cour intérieure
s,avère l'élément le mieux réussi de
l'ensemble. Le Complexe Guy-Favreau est relié au Complexe
Desjardins, au nord, ainsi qu'au Quartier chinois, au Palais des
congrès et à la station de métro Place d'Armes,
au sud.
Guy Favreau (1917-1967) fut ministre de la Citoyenneté et
de l'Immigration (1963) et ministre de la Justice (1964) au
gouvernement fédéral.
Entre le Complexe Guy-Favreau et le Palais des
Congrès:
Quartier chinois:
Montréal compte environ 34 000 citoyens d'origine chinoise.
C'est vers la fin du XIXe siècle qu'arrivèrent les
premiers immigrants chinois dans l'Ouest du Canada, attirés
par la Ruée vers l'or. La plupart se retrouvèrent
plutôt à travailler dans les mines de charbon et
à la construction du chemin de fer transcontinental. Les
Chinois de Montréal opéraient des blanchisseries et
transigeaient avec la clientèle d'affaires de la rue St.James
(actuelle rue St-Jacques). Aujourd'hui, les rues de La
Gauchetière et Saint-Laurent sont animées de nombreux
restaurants chinois et vietnamiens, d'épiceries, d'herboristes
et de boutiques de souvenirs.
Rue de La
Gauchetière:
Deux arches et des lampadaires, conçus par des
artistes et architectes de la communauté, y furent
installés en 1982. On y voit la Mission catholique
Saint-Esprit (c. 1835), l'édifice Wing, le plus
vieux bâtiment du quartier (c. 1826; architecte: James
O'Donnell) où l'on fabrique toujours des biscuits de bonne
fortune et des nouilles chinoises ainsi que les locaux des clans Lee,
Tam, Chan et Wong. Une section de la rue, entre Saint-Laurent et
Clark, est piétonnière.
Murales de la rue
Saint-Urbain:
Au sud de la rue de La Gauchetière: Une plaque en l'honneur
du Roi-Singe qui, selon une légende boudhiste, devint le roi
des animaux grâce à son astuce. Au nord de la rue de La
Gauchetière, un bas-relief d'Andrew Lui (1987)
représente des musiciens en marche vers le paradis.
Parc Sun Yat-Sen:
Petite place publique au coin de la rue Clark, baptisée en
l'honneur du Père de la Chine moderne, le Dr Sun Yat-Sen qui
fut le premier président de la République.
Grandes arches:
Deux nouvelles arches, donmt la construction fut financée
par les villes de Montréal et Shanghai, ont été
installées en 1998 sur la rue Saint-Laurent, aux intersections
de la rue Viger et du boulevard René-Lévesque. Elles
sont faites de béton, de tuiles et de pièces de bois
sculptées. Les idéogrammes disent qu'il faut prendre ce
que nos prédécesseurs nous ont donné pour
bâtir l'avenir. Les lions de marbre blanc, installés en
1999, ont été offerts à la Ville de
Montréal par le gouvernement chinois.
Au sud du Complexe Guy-Favreau:
Palais des
congrès:
Construit en 1983 et agrandi en 2002-2003, il peut maintenant
accueillir jusqu'à 20 000 congressistes. Montréal est
une des plus importantes villes à congrès du Canada et
d'Amérique du Nord. Le nouveau complexe s'intégre aux
autres aménagements de la Cité internationale dont la
nouvelle Place Jean-Paul-Riopellle et le Centre CDP.
Trois (3) quadrilatères à l'est du Complexe
Guy-Favreau:
Boulevard
Saint-Laurent:
À l'origine appelé rue Saint-Lambert, en l'honneur
du sergent-major français Lambert Closse, mort en 1662
après avoir défendu Ville-Marie d'une attaque
iroquoise. L'artère devint, en 1720, le chemin Saint-Laurent
reliant la porte Saint-Laurent, percée dans la face nord des
fortifications de Montréal, au village de Saint-Laurent. En
1905, un règlement du Conseil municipal officialise cette voie
comme divisant la ville en deux sections, l'est et l'ouest. Le
boulevard traverse toute l'île de Montréal, du sud au
nord, et présente les nombreuses facettes du Montréal
multiethnique. La section reliant la rue Viger au boulevard
René-Lévesque fut d'abord occupée par des
immigrants juifs de l'Europe du Centre, remplacés
graduellement par des immigrants d'origine chinoise pour devenir le
coeur de l'actuel quartier chinois de Montréal. L'angle de la
rue Sainte-Catherine constitue le coeur du "Red Light"
montréalais. Au nord de la rue Sherbrooke, le boulevard
Saint-Laurent s'imprègne d'une ambiance plus européenne
(restos, bars, bistros, épiceries et galeries d'art).
Sur le boulevard Saint-Laurent, au nord de
René-Lévesque:
Monument national:
D'abord construit en 1893 (architectes: Perreault, Mesnard et
Venne) pour la Société Saint-Jean-Baptiste, ce centre
culturel canadien-français offrait des cours commerciaux, des
discours politiques et des spectacles religieux. C'est dans les
années quarante qu'on commenca à y présenter des
spectacles de cabaret et des pièces de théâtre.
L'édifice restauré abrite, depuis 1971, l'École
nationale de théâtre et les salles DuMaurier et
Ludger-Duvernay, cette dernière étant la plus ancienne
salle de spectacle au Canada. À l'origine, la façade de
l'édifice devait être surmontée de deux lanternes
qui ne furent jamais ajoutées faute d'argent.
En face du Monument National:
La Société Saint-Jean-Baptiste y construit un nouvel
édifice qui s'intégrera à une nouvelle place
publique.
LES
ENVIRONS DE LA PLACE ÉMILIE-GAMELIN
(MÉTRO
BERRI-UQAM)
Place
Émilie-Gamelin:
Cette place, aménagée lors du 350e anniversaire de
Montréal en 1992, fut rebaptisée ainsi en
mémoire de la fondatrice des Soeurs de la Providence. Un asile
appartenant à cette congrégation religieuse occupait le
site jusqu'en 1960. Les trois pilônes, au nord de la place,
sont une allégorie sur les gratte-ciel
éxécutée par l'architecte et artiste Melvin
Charney, concepteur du Centre canadien d'architecture à
Montréal. À l'est, les Galeries Dupuis et les
Atriums abritent une centaine de commerces à l'emplacement
de l'ancien magasin Dupuis & Frères. Au sud, un nouvel
édicule de métro donne accès à la station
Berri-UQAM à la Station centrale et à l'UQAM. La place
publique sera dotée, éventuellement, d'une patinoire
extérieure durant l'hiver. Sur la rue Sainte-Catherine
à l'angle de Berri, le magasin Arhambault Musique.
À l'ouest, le Palais du Commerce a été
démoli pour faire place au chantier de la Grande
Bibliothèque du Québec.
Au nord de la Place Émilie-Gamelin:
Station centrale:
Terminus des lignes d'autobus reliant Montréal à de
nombreuses villes québécoises, canadiennes et
américaines. Cette gare routière fut
aménagée par-dessus la station de métro
Berri-UQAM où convergent trois des quatres lignes du
métro.
Un quadrilatère à l'ouest de la rue
Berri:
Rue Saint-Denis:
Autrefois bordée des résidences de l'élite
canadienne-française, la rue Saint-Denis prit, au début
du XXe siècle, une vocation intellectuelle avec
l'arrivée de l'Université Laval à
Montréal (sur le site de l'actuel pavillon Hubert-Aquin de
l'UQAM), l'École polytechnique, la bibliothèque
Saint-Sulpice (actuelle Bibliothèque nationale), le
théâtre Saint-Denis et de nombreuses librairies. Elle
est toujours le coeur du quartier latin et est
fréquentée par une clientèle d'étudiants
et de jeunes. Cafés-terrasses, bars, bistros et
cinémas. Chaque été, en juillet, la rue
Saint-Denis est fermée à la circulation automobile pour
accueillir les humoristes et les foules de spectateurs du Festival
Juste pour rire. Voir la galerie de photos.
Terrasse Saint-Denis:
Autrefois appelée Montée des Zouaves, la Terrasse
Saint-Denis occupe aujourd'hui le site de l'ancienne demeure du
zouave pontifical, le sieur de Montigny. L'endroit fut le rendez-vous
favori des poètes et des écrivains
canadiens-français du tournant du siècle.
Bibliothèque
Saint-Sulpice:
Construite dans le style Beaux-Arts en 1914 (architecte:
Eugène Payette) pour les Messieurs de Saint-Sulpice qui
voyaient d'un mauvais oeil l'ouverture de la Bibliothèque
centrale de la Ville de Montréal (rue Sherbrooke), à
l'époque où de nombreux ouvrages étaient encore
à l'Index. Il faut voir les verrières à
l'intérieur, éxécutées par Henri Perdriau
en 1915.
L'ONF:
L'édifice abrite une cinérobothèque
permettant à une centaine d'usagers de visionner les films et
les documentaires de l'Office national du film du Canada. On y trouve
aussi une salle de cinéma.
Sur le boul. Maisonneuve, à l'ouest de la rue
Saint-Denis:
Cinémathèque
québécoise:
Rendez-vous des cinéphiles, la Cinémathèque
offre une salle de projection, une collection de plus de 25 000 films
québécois, canadiens et étrangers et une
exposition d'appareils rappelant les début de l'histoire du
cinéma.
À l'angle des rue Emery et Saint-Denis:
Théâtre
Saint-Denis:
Construit en 1914 et rénové à plusieurs
reprises, les deux salles de spectacles virent défiler les
plus grands artistes français et québécois. La
façade en granite rose fut ajoutée lors de la
dernière rénovation de 1989. Le théâtre
présente, chaque année, les plus grands spectacles du
Festival Juste pour rire.
Complexe du Quartier
latin:
Nouveau complexe cinémathographique ouvert en 1998 abritant
17 salles de projection, des jeux interactifs et des comptoirs
d'alimentation.
UQAM:
L'ancienne église Saint-Jacques, inaugurée en
1825, fut la première cathédrale catholique du
diocèse de Montréal. Elle fut incendiée et
reconstruite à trois reprises, en 1852, 1858 et 1933. Il ne
reste aujourd'hui de cette église que le transept et le
clocher néo-gothique (dessiné par Victor Bourgeau) qui
furent intégrés à l'Université du
Québec à Montréal. L'Université du
Québec fut créée en 1969 pour remplacer
l'Université de Montréal,
déménagée sur les flancs du mont Royal. L'actuel
campus de l'UQAM fut ouvert en 1979 et accueille chaque année
près de 35 000 étudiants.
Sur la rue Sainte-Catherine Est:
Chapelle
Notre-Dame-de-Lourdes:
Chapelle construite en 1874 pour les Messieurs de Saint-Sulpice
qui voulaient assurer leur présence dans le secteur,
après la construction de la cathédrale Saint-Jacques.
Son style romano-byzantin est l'oeuvre de l'artiste Napoléon
Bourassa, grand voyageur, dont la résidence se trouvait sur la
rue saint-Denis. Il faut voir, à l'intérieur, les
fresques très colorées de Bourassa.
Le Village:
Autrefois appelé Faubourg à M'lasse, à cause
des tonneaux de mélasses qu'on déchargeait chaque jour
sur les quais du port à proximité, cet ancien quartier
ouvrier est aujourd'hui appelé "le Village". Depuis les
années 80, la communauté gaie de Montréal y
fréquente une multitude de bars, de discothèques,
d'hôtels, de saunas et de boutiques de vêtements le long
de la rue Sainte-Catherine. Le Ouimetoscope fut la
première salle conçue exclusivement pour le
cinéma dans tout le Canada, en 1907. Elle fut ouverte par
Ernest Ouimet (1877-1973). L'ancien Théâtre
national, de style néo-renaissance, fut inauguré en
1900 pour des spectacles de burlesque et de vaudeville. Il fut
longtemps dirigé par la défunte artiste populaire Rose
Ouellette, surnommée "La Poune".
Sur la rue Viger Est:
Square Viger:
Ce fut le premier square autour duquel se regroupait la
bourgeoisie canadienne-française vers 1850. Celle-ci s'est
relocalisée, vers 1880, autour du square Saint-Louis. À
la suite de la construction de l'autoroute Ville-Marie, de 1974
à 1977, cet espace public a été
réaménagé pour camouffler, tant bien que mal, la
tranchée de l'autoroute. Sur la rue Saint-Antoine, la
gare-hôtel Viger fut construite en 1895 dans le style
Château pour le compte de la compagnie du Canadien Pacifique,
par l'architecte Bruce Price. La gare abritait de grandes
verrières et un hôtel de luxe et desservait l'est du
pays. Elle fut fermée en 1935 et l'édifice abrite
aujourd'hui des bureaux de la Ville de Montréal. La Commission
scolaire de Montréal projette d'y aménager une
école professionnelle d'hôtellerie. Derrière la
gare-hôtel, la gare Dalhousie a vu partir le premier
train transcontinental à destination de Vancouver, le 28 juin
1886. Le bâtiment rénové abrite
aujourdù'hui l'École nationale du cirque.
Ancienne École des
HEC:
Bâtiment de style Beaux-Arts datant de 1908, l'école
des HEC permit l'ascension sociale d'une nouvelle classe d'hommes
d'affaires francophones au début du XXe siècle.
L'édifice historique, ses annexes et la vieille maison
Beaudoin ont été rénovés et abritent
aujourd'hui les Archives nationales du Québec.
Union française:
Ancienne demeure de l'armateur Jacques-Félix Sincennes,
fondateur de la Richelieu & Ontario Navigation Company.
Édifice de style Second Empire construit en 1867 et
conçu par l'architecte Henri-Maurice Perreault. Depuis 1909,
l'Union française y organise des conférences et des
salons sur les différentes régions de la France. Le 14
juillet est célébré chaque année dans le
square Viger, juste en face.
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