À Montréal, c’est le début de la catastrophe. En effet, depuis vendredi, il pleut. Comme il fait froid, la pluie se transforme en verglas et s’accumule. Le paysage est superbe mais, malheureusement, il y a aussi des inconvénients. Depuis hier soir, des abonnés d’Hydro ont commencé à manquer de courant. Ce ne sera la panique que dans quelques jours...
Elle doit normalement faire l’offre à ma patronne avant moi, mais comme ma patronne a déjà quitté pour le lunch... Elle la rappellera. On se reparle lundi.
Yanick est arrivé entre temps et on quitte PVM. Ne sachant pas que le ciel va nous tomber sur la tête dans quelques heures, on décide d’aller faire une commission à la Plaza Alexis-Nihon. Lorsqu’on se décide à se diriger vers la maison, oh surprise, pas de métro. En ce qui a trait aux autobus, c’est bondé. Donc, on devra marcher. Heureusement, il ne fait pas trop froid. Vers 15 h, la lumière commence à fléchir, puis rendu à Saint-Laurent, plus de lumières de rues, ni de feux de circulation. Ce n’est que rendu au métro Frontenac que l’on pourra finalement prendre le bus, direction la maison. Mais tout est noir et c’est à peine si l’on distingue un coin de rue de l’autre. Heureusement, notre arrêt est juste après un viaduc. Je débarque de l’autobus, dans un banc de neige. Quelle réception! On réussi à traverser Hochelaga et on avance tranquillement vers la maison. Quelle ne fut notre surprise de voir des cordons de policier! On hésite, peut-être y a-t-il une raison spécifique? Oh, et puis... On fonce. Enfin, pas trop vite à la noirceur! Les chats sont très heureux de nous voir. Après tout il est déjà 19 h et ils n’ont pas encore mangé. Il y a deux messages sur le répondeur : un de Catherine, ma patronne. Elle m’annonce la bonne nouvelle. Le département de Systèmes et Technologies désire m’offrir un poste. Elle oublie de mentionner que c’est à Toronto. Elle semble bien contente pour moi et me dit que je peux l’appeler à son chalet, si je désire avoir plus de détails. L’autre message est de Theresa. Elle me dit avoir rejoint Catherine qui, bien que déçue de me voir partir, est contente pour moi. On soupe puis j’appelle Catherine. Cette fois, elle mentionne qu’avec le coût de la vie, à Toronto, je devrais essayer d’avoir une augmentation d’au moins 10 000 $. De toute façon, on se reparlera lundi.
On se prépare à faire face à une nuit très froide mais, vers 23 h 30, l’électricité revient chez nous. Il semble que nous sommes sur le même circuit que l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Chanceux, hein!
Nouvelle tentative pour l’auto. On se rend compte que la porte ouvre à peine. De plus, la glace est tellement bien prise qu’on ne sait même pas si on réussira à la sortir de son trou. Sans auto, comment se fera le déménagement?
J’appelle donc l’agence de voyages de la Banque. C’est fermé... J’appelle un de leurs bureaux et leur explique que je suis une employée de la Banque et que je dois me rendre à Toronto, mercredi. On dit qu’on va me rappeler. Le téléphone sonne environ une heure plus tard et c’est mon agent de voyage habituel. Il fait mes réservations sans problèmes, me dit dans quelle boutique de l’Aéroport prendre mon billet et m’indique même à quelle heure je devrai prendre la navette du Centre-ville pour être à l’heure à l’Aéroport.
On tente de rejoindre quelqu’un à la Ville, pour l’auto. Malheureusement, tout est fermé et le demeurera pour la semaine.
Dans l’avion, je rencontre une directrice de comptes de la Banque, que je connais et qui m’offre gentiment de partager un taxi jusqu’au Centre-ville.
J’arrive finalement à mon poste à 9 h 50. On me présente mon supérieur immédiat, une dame. Après un peu d’entraînement, on se dirige vers la Plaza. Je revois finalement Theresa qui me fait signer ma lettre d’engagement, où est inscrite une date ... d’au plus tard le 15 février 1998.
Les filles sont gentilles et me donnent des conseils à savoir où chercher un logement, ainsi que les quartiers malfamés. Elle me recommandent aussi de me procurer un journal local et/ou le magazine For Rent ou Renters News.
Puis je vais dîner avec des filles de Montréal, dont une me propose de me prêter son guide des rues de Toronto (MapArt). Mercredi soir, je feuillette le For Rent sans grand succès car ce n’est que le lendemain que je pourrais mettre la main sur le guide des rues, qui nous fut, d’ailleurs, indispensable.
On monte à la chambre, on feuillette un peu les journaux, puis on va chercher l’auto et on commence notre tournée.
On se rend compte assez vite que les logements, c’est-à-dire 2e étage d’un duplex, par exemple, sont assez rares dans la ville de Toronto. Il y en a probablement plein en banlieue, mais nous ne voulions pas nous aventurer si loin. Notre but était de pouvoir voyager par le Toronto Transit Commission («TTC») et non pas par le GO Train (train de banlieue), car la passe de GO n’est pas valide sur le TTC.
Nous avons donc décidé de chercher un appartement. Eh bien, à Toronto, les tours, il en pleut. La plupart ont de 10 à 25 étages. Certaines sont seules, d’autres regroupées en complexes.
Un des problèmes, c’est les prix. J’avais entendu dire que de Montréal à Toronto les prix doublaient environ et c’est vraiment le cas. Un 2 chambres (ça ne s’appelle pas un 4 ½ ici), chauffé avec balcon (sic) se chiffre dans les environs de 850 $ à 1 000 $. Ce n’est pas que les balcons sont petits, au contraire, c’est que, souvent, ils ont besoin de peinture.
Une autre chose à penser lorsqu’on magasine un appartement, c’est que les gérants demandent généralement des références, c’est-à-dire une lettre de votre employeur citant vos années de service et votre salaire ainsi qu’un petit questionnaire rempli par votre banque. De plus, ils demandent le premier mois de loyer par chèque postdaté ET le dernier mois de loyer par chèque visé.
Un autre problème avec les appartements, c’est que les tours n’acceptent pas les laveuse-sécheuse. Ils ont peur des dégâts d’eau. Ils fournissent au sous-sol des laveuses-sécheuses. Cela veut dire que tu dois vendre les tiennes, ou trouver un endroit pour les entreposer et payer à chaque utilisation 1,25 $ pour la laveuse et 1,50 $ pour la sécheuse (environ).
Le chauffage est compris dans le prix de la plupart des appartements. Pour certains, l’air conditionné aussi et quelques-uns l’électricité.
Vers 15 h, on visite un complexe. C’est un peu drôle, car un des 3 chambres a la même superficie qu’un 2 chambres, juste séparé différemment. On visite 4 appartements. Celui qui nous plaît un peu est situé dans une tour qui, malheureusement héberge aussi les bouquets de cuisine cosmopolite.
Vers 17 h, on a vu une autre tour, à l’Est de la ville, mais la concierge ne veut pas nous laisser visiter sans avertir ses locataires d’avance. On devra revenir demain.
On rentre à l’hôtel, épuisé, découragé, au bord des larmes! Tout est tellement cher! Tellement plus petit! La laveuse-sécheuse... Dans certains appartements notre poêle ou frigidaire ne rentrent pas dans le trou. On tente de se faire un meilleur plan pour le lendemain. Des endroits à appeler pour prendre rendez-vous, des endroits à poser des questions au téléphone plutôt que de se déplacer.
On arrive dans le quartier, un peu tôt pour les rendez-vous, et on arrête l’auto tout près d’un parc. Nice! 11 h 15. On se dirige vers la première tour. Un seul logement est libre. C’est bien!
Puis, la tour d’hier. La concierge a 3 logements à nous faire visiter. C’est petit, mais c’est propre. Ça commence à avoir pas mal plus de bon sens.
Il n’est que 12 h 40, mais on se dirige quand même vers le 3e rendez-vous pour se rendre compte que les maisons donnent sur le parc que nous admirions hier! On se stationne dans l’endroit réservé aux visiteurs et on part à l’aventure. En effet, pas facile de trouver le bon logement quand on ne sait pas où on s’en va. On voit vite que c’est bien paysagé et entretenu. Finalement on se retrouve face au parc, et quelqu’un est accoté devant la porte du logement que l’on cherche. On lui dit qu’on a rendez- vous pour visiter. Il nous dit qu’il n’a qu’un seul logement, pour le 15 février. Super! C’est la date de mon transfert! On remonte les marches qu’on vient tout juste de descendre. Il cogne à la porte du logement, on entre et on enlève nos bottes. Y’a du tapis. Il avise la locataire qu’il aura d’autres visiteurs aujourd’hui. Il nous montre l’étage : salon dénivelé, grandes fenêtres, une porte mène au sous-sol. Et le sous-sol! De la place pour les laveuse-sécheuse, un endroit (sous l’escalier) pour les boîtes, une petite chambre. On remonte! Une quinzaine de marches, puis les 4 marches du salon à la cuisine, puis une quinzaine encore pour la première chambre. 4 autres marches pour les autres chambres et la salle de bain. Malheureusement, le maître de l’endroit ne veux pas nous laisser voir la chambre des maîtres. Par contre, le concierge nous assure que tour sera peinturé, les réparations effectuées. On se regarde. On attend d’être à l’extérieur pour demander le prix. Un peu plus qu’on aurait voulu, mais quand même pas impossible avec 2 salaires.
On redescend vers leur bureau afin de remplir une formule de visiteurs, pour leur livres. On jase, en français. Peut-être que les autres visiteurs vont nous le voler! On dit : «On le veut». Son épouse et le surintendant arrivent sur l’entrefait. Madame nous donne les papiers de visiteurs. On répète : «On le veut». Ils ne comprennent pas... Que devons-nous dire pour les convaincre de notre bonne foi? Ils parlent du questionnaire, des chèques. Je vous envoie tout par messager, dès lundi. Là, je crois qu’ils commencent à nous croire! Oh, et puis, je crois qu’on leur plaît! Le surintendant est le premier à dire «OK». Puis, il nous serre la main et nous souhaite la bienvenue! Pendant qu’on rempli les papiers, ça sonne à la porte. Ce sont les autres visiteurs! Trop tard! Lorsque tout est terminé, on sort. Les autres sont encore là. On dit au revoir. Yanick et moi on ne peux s’en empêcher, on s’embrasse! Vous auriez dû voir la tête de la concierge, on venait finalement de la convaincre!
En retournant vers l’auto, on regarde les alentours. Il y a beaucoup d’arbres. On reconnaît les érables et les bouleaux (mes pauvres allergies), mais à part ça...
On revient au Centre-ville par l’autoroute. On n’est qu’à 13 km du Centre-ville.
Entre-temps, j’essaie d’avoir l’avance de fonds pour le mandat bancaire afin de garantir le loyer... Donc, j’appelle Jerome. Il me dit : "No problem, we’ll get you the money". "I need it today." "I’ll get back to you." Il me rappelle : "Can’t you put it on your Visa Expense?" "Secretaries don’t have expense cards." "On your personal Visa, then?" "I only have $1,000 and half of it is used up." "Well, can’t you get an increase?" "I’ll get back to you!" J’ai dû me rendre aux services bancaires aux employés pour demander l’augmentation. Aucun problème, m’ont-ils dit, vous l’aurez d’ici 48 heures. «J’en ai besoin aujourd’hui.» À 14 h j’ai un mandat bancaire, ainsi que tous les papiers dans une enveloppe et je poste le tout par Poste Prioritaire.
Le fun qu’on a eu à trouver un fournisseur Internet, c’est pas possible. Non, ce ne fut pas si drôle que ça... Ce fut même frustrant, et désolant, de ne pas recevoir de réponse à notre courrier électronique. En effet, après avoir trouvé une liste de fournisseurs de la région de Toronto, j’ai envoyé une vingtaine de messages, leur disant que nous déménagerons bientôt à Toronto et aimerions avoir des détails sur leurs services. Et on attend.
J’ai aussi cherché et trouvé des détails sur l’hydro, le câble (on leur envoie un courrier électronique) et les assurances. Quant au Bell, Montréal me donne un numéro pour Toronto.
Durant la journée, Yanick est allé aux bureaux d’accès-Montréal, où il a déposé une plainte pour l’auto.
J’ai redemandé à Jerome quand j’aurais de l’argent et il m’a répondu de tout mettre sur Visa et de soumettre au fur et à mesure.
(N.d.Y.) Heureusement, la compagnie de déneigement m’appelle dans l’après-midi pour que j’aille faire faire un estimé dans un garage voisin de leur entreprise. J’étais prêt à écrire une lettre au maire!
C’est loin Toronto! On arrive finalement à destination à 20 h 40. On ramasse les clés, le concierge nous montre notre stationnement et on entre finalement dans notre nouveau chez-nous.
Le plancher principal est occupé par la cuisine (petite) qui est séparée de la salle à manger (petite) par un comptoir où on pourra mettre des tabourets. Quelques marches plus bas, on retrouve un salon de taille moyenne avec de grandes fenêtres donnant sur un petit patio de terrazo. Le sous-sol est séparé en 3 : une pièce fermée qui peux servir de chambre, mais que l’on a transformé en studio, une petite pièce où on entrepose les boîtes et la grande pièce ouverte qui sert de salle de lavage et d’atelier. Eh oui, on a réussi à garder nos laveuse-sécheuse. Par contre, notre poêle, lui, est entreposé au sous-sol car il y a une surface de cuisson et un four encastré dans la cuisine. À l’étage, 3 chambres et 2 salles de bain. Le grand luxe, quoi!
(N.d.Y.) La cuisine est microscopique et les armoires, n’en parlez même pas!
On est de retour à la maison vers 9 h 45 et on fait les cents pas, au coin de la rue, à attendre impatiemment les déménageurs. À 10 h 40, je me rends à la maison et téléphone à Montréal. Désolé, crevaison! Arrivée vers 14 h.
Enfin, à 14 h 30, ils arrivent. On les regarde faire, on les aide un peu à mettre les boîtes dans les bonnes pièces. C’est long... L’atmosphère est un peu plus tendue qu’hier.
En bons hôtes, nous offrons le souper aux déménageurs. Ils ne se feront pas prier. Ils nous quittent finalement vers 20 h 15. Une autre grosse journée les attends demain.
On arrange le lit et on se couche. Les chats semblent perdu. Ils sont en bas, nous en haut... Et vice-versa!
Je sais déjà que les jetons ne s’achètent que dans les stations de subway, soit au changeur ou dans une distributrice, individuellement, 3 pour 5 $ (avec 5 ¢ de monnaie), 6 pour 10 $ (avec 40 ¢ de monnaie) ou 12 pour 20 $ (avec 80 ¢ de monnaie). J’apprends que les billets s’achètent en bandes de 5 billets pour 8 $ dans les points de vente, dont les pharmacies Shoppers’ Drug Mart et les kiosques de loteries. Si je paie comptant, c’est 2,00 $. La passe mensuelle du TTC est de 84 $, 76 $ si on prend le plan mensuel de paiement préautorisé.
Ah oui, j’oubliais de mentionner : à Toronto, on prend le «subway»; Metro veux dire la Métropole de Toronto.
J’embarque dans l’autobus et je prends une correspondance. Plus loin, l’autobus entre sous un édifice. Où on est? Le bus me débarque finalement dans une aire spéciale qui mène directement au quai du métro. Je ne passe pas par les tourniquets, je suis déjà à l’intérieur. Le soir, c’est un peu la même chose : je paie au départ et, à l’arrivée, je reprends le corridor qui mène aux autobus, sans passer les tourniquets. Là, j’ai l’embarras du choix car il y a 6 autobus qui passent devant chez moi. Chose un peu bizarre pour nous Montréalais, on peut monter dans l’autobus autant par l’avant que par l’arrière. Pas tout le temps, naturellement, juste sur ces quais qui sont à l’intérieur des stations de métro.
Le métro de Toronto est plus âgé que celui de Montréal et est partiellement aérien, contrairement à Montréal. En effet, il y a quelques stations (3 ou 4 sur mon chemin) dont les quais sont à l’extérieur. Le train (car je dois avouer que ça ressemble plus à un train qu’à un métro) se promène au niveau de la rue, un peu comme un tramway. Eh oui, ça aussi, il y en a encore à Toronto! Tout le Centre-ville est couvert de trams.
Les wagons de métro sont beaucoup plus larges (environ 1 ½ X ceux de Montréal), les sièges un peu plus bas (yé!), mais il y a un peu moins d’espace pour les coudes. Même chose dans l’autobus. Il y a présentement 3 générations de métro en circulation, tout comme à Montréal. Il faut dire qu’il y a quand même près de 15 ans qui sépare les deux métros.
En ce qui a trait aux quais, c’est un peu comme à Montréal dans le sens qu’il n’y en a pas 2 pareils. Dans certains stations, tu débarques à droite, d’autres à gauche. Certaines stations ont le quai de chaque côté, d’autres ont un quai central. La plupart des quais sont plus étroits qu’à Montréal, certains sont même assez étroits que l’on passe tout juste à 2 de large.
Lorsque j’arrive à mon bureau, je me rend compte assez vite que je n’ai pas de cc:Mail. Je m’informe et on me dis que, malheureusement, je ne l’aurai pas avant lundi. Eh que je m’ennuie des gens de la Technologie, à Montréal.
Oh, et puis je m’ennuie de la papeterie bien garnie de Montréal. J’apprends que, dans cet édifice, les dépenses sont au minimum. Il faut être un directeur (CB32) pour avoir droit à un téléphone avec afficheur. Un des bons côtés de la place, c’est que les heures de travail sont un peu flexibles et l’habillement aussi. Dans cet édifice, je pourrais porter des jeans à tous les jours.
L’architecture du transport en commun de Toronto est différente de celle de Montréal. Le service de surface est plus complet et plus rapide. Rares sont les attentes de plus de 15 minutes à un arrêt d’autobus. Quant au métro, la disposition des lignes est semblable à celle de Montréal, avec un axe horizontal et deux axes verticaux. Un autre axe horizontal est en construction dans la partie nord de la ville.
Une des choses qui vous frappe, un bon matin, c’est le manque de propreté du métro de Toronto. On chicane quelques fois, à Montréal, lorsque le concierge nous dérange pour passer la machine à laver les planchers mais, croyez-moi, ça vaux la peine... Oh, en passant, vous souvenez-vous de la bande de caoutchouc jaune qu’il avait été question d’installer sur le bord des quais, mais l’idée avait été abandonnée. Eh bien, je sais pourquoi! Voyez-vous, la bande n’est pas unie (pour aider les semi-voyants), mais est pleine de bosses, un peu comme des blocs Lego. Et ça ne se nettoie pas facilement, croyez-moi!
Une des découvertes agréables à Toronto, ce sont les vendeurs ambulants. Enfin, pas vraiment ambulant, car le camion s’installe toujours au même endroit. Mais vous pouvez, en marchant sur la rue (je sais, sur le trottoir), acheter des burgers, des hot-dogs et des frites. Et laissez-moi vous dire que les frites sont très, très bonnes. Oh oui, devinez ce qu’on a mangé pour souper?
Entre temps, on apprend que l’on va à nouveau changer de patron. Cette fois-ci ce sera une femme et un lunch est cédulé pour qu’on la rencontre.
Pour me calmer un peu, je décide au retour du travail d’aller acheté un livre du National Audubon Society car mes connaissances en ornithologie sont assez faibles. Depuis, j’ai reconnu des merles, 2 femelles cardinal, des pies et étourneau. Il y a même 2 tourterelles.
(N.d.Y.) Mon travail à l’IOF est très routinier et d’un mortel ennui. Je continue donc à chercher quelque chose de plus motivant.
Je n’ai toujours pas de nouvelles pour ma réclamation Visa. Je parle donc à mon patron (mon ancien car je n’ai pas encore rencontré la nouvelle et, de toute façon, elle ne connait pas l’histoire, alors...). Il me reviendra.
(N.d.Y.) L’autre agence où j’ai postulé se décide à m’appeller. Ils veulent me céduler une entrevue à la CIBC. C’est un poste d’analyste préposé à l’aide aux marchands Visa.
(N.d.Y.) J’ai découvert une petite merveille qui s’appelle le Funnel Cake. Une pate très claire versée en spirale dans l’huile bouillante et servie saupoudrée de sucre en poudre ou agrémentée de confitures de fraises et de crème glacée molle. Un vrai délice, mais tout à fait hideux au regard!
Aujourd’hui est la dernière journée de travail de Yanick à l’IOF et, donc, la dernière journée où il fini tôt. Il vient me rejoindre au travail pour que je lui montre nos nouveaux locaux. Ensuite, on va voir les canards. Quelle ne fut pas notre surprise de voir que les canetons avaient éclos. Ils sont tout petits et si mignons.
Bien que les Torontois aiment bien les fruits et légumes, et ont une bonne variété de fromages, ils n’ont pas de bons camembert et peu de bons brie en supermarché. Il nous a fallu près de 3 mois avant de découvrir le Marché St. Lawrence, au Centre-ville, qui lui a un kiosque qui vous propose des fromages de partout à travers le monde. La variété est époustouflante et les employés connaissent leurs produits. De plus, vous pouvez goûter à toutes les sortes avant d’acheter.
Quant à moi, j’avais oublié une réunion au 315 (nos anciens locaux). Je repart donc avec une collègue. J’ai fais une entrée marquée au 315. En effet, j’ai glissé avec mes souliers mouillés et je me suis fait mal au pied. J’assiste quand même à la réunion, mais le retour est dur et je vais voir un médecin. Il ne voit pas de cassure, mais me dit de revenir si ça ne va pas mieux d’ici une semaine.
Le bon côté de cet accident, c’est que je me suis trouvé un médecin, un dentiste et un optométriste, juste en bas de mon travail. L’optométriste a toutes les nouvelles machines. L’hygiéniste dentaire est très gentille et très bonne.
Yanick recommence demain de 10 h à 18 h. Ses heures changent souvent, on devra s’y habituer.
Nous sommes toujours incapables de trouver un nom. Ce n’est pas qu’on a pas essayé, on a une liste d’environ 25 noms, mais aucun ne semble approprié.
Nous sommes aussi allés prendre une marche dans le parc et nous avons vus des escargots. Je n’en avais jamais vu autant, vivants, en même temps. Chantal a eu du plaisir à expliquer à Xavier ce que c’était ces petites coquilles qui bougent tellement peu que, pour un enfant de 3 ans, c’est vraiment pas excitant.
Les escargots me font penser à une amie. J’m’ennuie Vielle Chose!
Quelques jours plus tard, ça recommence. Cette fois, je le mentionne. Yanick le sent aussi. Au fil des jours, ça empire.
(N.d.Y.) Il me semble que l’eau a une odeur très forte d’algue. Il n’y a pas de mention dans les journeaux, mais on trouve quelque chose sur le site ouèbe de la ville:
"We wish to assure all Toronto and York Region residents that the water continues to be safe to drink. Our regular testing continues to confirm that the bacteriological quality of the water is not affected," said Hiroshi Taniguchi, Director of Water Supply.
Although taste and odour changes have dissipated within several days to a week during past episodes, it is difficult to predict when conditions will return to normal, given the lake water temperatures are expected to be higher than normal this summer and fall.
Tel que mentionné, la qualité de l’eau n’est peut-être pas affectée, mais croyez-moi le goût est affecté. Malgré le texte ci-dessus, ceci a duré près d’un mois. Tout sentait les algues, le linge et nous y compris.
(N.d.Y.) Il semble que tous les salons à Toronto sont plus petits (salon des petits animaux et salon des antiquités y compris). C’est surprenant, car j’aurais cru qu’une grande ville comme Toronto, mais Toronto n’est rien. La ville est en réalité une banlieue. Toronto la mégacité n’est qu’une fiction de l’esprit.
(N.d.Y.) J’ai maintenant un ordinateur à moi tout seul pour dessiner et travailler sur Photoshop et CorelDraw. Dommage que l’écran, la carte graphique et la carte accélératrice soient sur l’autre ordinateur, que Sylvie utilise!
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