Les plus anciennes preuves que nous ayons se retrouvent sous la forme de petites statuettes sculptées dans la pierre. La première de ces statuettes qui a été trouvée date de 25 000 à 20 000 ans avant Jésus-Christ. C'est la Vénus de Willendorf qui a laissée son nom de vénus aux statuettes et représentations de son genre. La Vénus n'est pas unique, on la retrouve pas seulement en statuette mais aussi sculptée sur les murs ou les pierres et cela à travers l'Europe. Puisque les peuplades préhistoriques étaient vraisemblablement nomades, la
petite taille des vénus permettait de les transporter
facilement.
Vu leur grande distribution, on croit que ces vénus auraient fait l'objet d'échange entre les différents groupes nomades. Que ce soit pour raffermir des alliances ou encore identifier des groupes apparentés, les vénus représentent un symbolisme très fort du fait qu'elles sont toutes identiques.
Les hanches exagéramment larges, les seins lourds et gonflés, sans visage et avec une chevelure tressée en sept cercles concentriques, les vénus sont lourdes de symbolismes qui sont partagés par bien des peuples dans le monde. Les attributs physiques représentent la capacité d'engendrer facilement la vie et de la soutenir, choses qui devaient, selon les archéologues, être primordial pour nos ancêtres préhistoriques, vu une survie probablement précaire et un fort taux de mortalité. Puisque les vénus n'ont pas de visage elles ne représentent pas une personne en particulier, comme une reine, mais plutôt quelque chose d'abtrait. Sonobésité devait être un idéal, car il est peu probable que les femmes nomades pouvaient jouir d'une telle abondance de surplus.