![]() année VI numéro 1 (janvier 2006)Le Diable Volant à tous ceux que les présentes verront, salut.Figures de ProueAvis est donné que les pages biographiques ont été revues et corrigées en totalité. Cependant, elles peuvent contenir encore des erreurs d'attribution ou de fait, qui seront corrigées au fur et à mesure de nos «découvertes». Les Archives de la flibusteC'est avec grand plaisir que le Diable Volant accueille dans ses pages quelques contributions de M. David F. Marley, historien canadien, auteur de plusieurs ouvrages, dont certains (excellents) sur les flibustiers. Nous vous invitons à consulter ces documents, ainsi que d'autres ajoutés pour l'occasion, au nouveau Dépôt de documents relatifs aux flibustiers, pirates et corsaires de la Jamaïque, de Saint-Domingue et autres lieux en Amérique provenant de divers fonds d'archives anglais, français, espagnols et néerlandais réunis, retranscrits et adaptés par Le Diable Volant, situé à l'adresse suivante : Ce dépôt remplacera graduellement les anciennes Archives de la flibuste, qui peuvent toujours être consultées (bien que certaines pages aient été supprimées) à cette adresse : Avis permanents du Diable VolantAvis est donné aux webmestres des autres sites que nous ne répondons pas aux demandes d'échange de liens qui nous seront adressées. Nous n'avons jamais sollicité qui que soit pour faire la promotion de ce site; et ceux qui ont pu en faire la promotion, l'on fait de leur propre chef, sans aucune demande de notre part. Ainsi, nous nous attendons à ce que l'on ne nous sollicite pas pour faire la promotion des autres sites. Merci à l'avance de votre compréhension. * * * Avis est donné que les pages du Diable Volant utiliseront désormais des feuilles de style (Cascading Style Sheets, CSS1). Ceci s'appliquera tant aux nouvelles pages qu'à celles qui seront modifiées ultérieurement. Les pages ainsi formatées ont été testées avec Netscape 7.02 et Internet Explorer 5.1.7 (versions Macintosh). Si, sous d'autres plates-formes ou avec d'autres navigateurs, le résultat est «catastrophique», s'il vous plaît, nous en faire part. Avis divers sur la flibuste350e anniversaire de la conquête de la Jamaïque en mai 2005En 1654, après deux ans de conflit, l'Angleterre faisait la paix avec les Provinces-Unies des Pays-Bas. Pour le nouveau chef de l'état britannique, Oliver Cromwell, protecteur du Commonwealth, le temps était venu de porter la guerre contre les puissances catholiques. L'Espagne, l'ennemie du siècle précédent, contre laquelle marchands et marins anglais qui commerçaient en Amérique, avaient maints griefs à formuler, apparaissait comme la cible idéale. Ainsi, le protecteur Cromwell mit sur pied un ambitieux projet de conquête pour s'emparer, en tout ou en partie, des colonies espagnoles en Amérique : ce fut le Western Design, le «plan de l'Ouest». Cependant, l'expédition qui en résulta se révéla bien en dessous des attentes de ses promoteurs. En avril 1655, l'armée anglaise fut mise en déroute devant Santo Domingo, la capitale de l'île Hispaniola. Le mois suivant, la prise de la Jamaïque, peu peuplée, assez pauvre et mal protégée, compensa cet échec, le premier des armées du Commonwealth. Cette île, la plus petite des Grandes Antilles, occupait une position centrale par rapport aux autres colonies espagnoles entre ses deux voisines Hispaniola et Cuba. De là, grâce aux courants et aux vents, les navires pouvaient gagner aisément tant les côtes des actuels Venezuela et Colombie, que le littoral de l'Amérique centrale et du Mexique. Une fois cette île occupée, du moins son principal havre (la future Port Royal), une petite escadre de la marine du Commonwealth ne cessa de patrouiller la mer des Antilles et ses capitaines se comportèrent comme des flibustiers, pillant les navires et les cités côtières espagnoles. Bientôt, la Jamaïque eut ses propres flibustiers et la guerre de course anti-espagnole fut, pendant plusieurs années l'une des principales activités économiques de la jeune colonie britannique. À l'occasion du 350e anniversaire (en mai dernier) de la conquête de la Jamaïque par les Anglais, nous avions pensé vous proposer une histoire de ces événements qui ont fait de cette île l'un des plus fameux repaires de flibustiers de la mer des Antilles. Malheureusement, pour diverses raisons, la série de textes formant cette histoire n'a pu être terminée à temps. Nous espérons cependant la rendre disponible cette année... si Dieu le veut! Nouvelle édition du livre d'ExquemelinIl y a environ deux ans, nous annonçions (Gazette IV, no. 5) la parution prochaine d'une édition critique du livre Histoire des aventuriers flibustiers qui se sont signalés dans les Indes, etc.. Après plusieurs délais, cette édition critique, fruit du travail des professeurs Patrick Villiers et Réal Ouellet, est maintenant disponible aux Presses de l'Université de la Sorbonne (PUS), au coût de 25 Euros. Il s'agit du premier ouvrage publié dans la nouvelle série Textes, de la collection Imago Mundi. Voici la notice concernant cette nouvelle parution, telle qu'elle se trouve sur le site des PUS (http://www.presses-sorbonne.info/livre/525.htm; page consultée le 22 juillet 2005) :Histoire des aventuriers flibustiers d'Alexandre-Olivier Exquemelin. Etablissement du texte, glossaire et index par Réal Ouellet. Introduction et notes par Réal Ouellet et Patrick Villiers. Alexandre-Olivier Exquemelin 1ère édition intégrale et critique L'Histoire des aventuriers, publiée à Paris en 1686 par Alexandre-Olivier Exquemelin, est le grand texte classique français sur la flibuste. Il relate l'aventure de ces «Frères de la Côte», vaillants et violents jusqu'à la folie, qui ont inspiré un mythe fort vivant encore aujourd'hui: celui de l'aventurier, toujours prêt à risquer sa vie et sa liberté sur un coup de main ou un coup de tête, comme il joue son va-tout aux cartes pour perdre en un moment ce qu'il a péniblement gagné; celui du rebelle, qui invente une autre société, utopique, susceptible de se défaire à tout moment, au hasard des rencontres, des échecs et des réussites. En même temps qu'il a contribué à consolider et à répandre le mythe de la flibuste, le livre d'Exquemelin demeure une source historique indispensable qui comble certains vides des archives. Nous l'avons donc réédité en l'éclairant d'un appareil critique qui en fasse ressortir toute la richesse. Réal Ouellet, professeur associé à l'Université Laval, a publié plusieurs livres et études sur le roman et la relation de voyage. Il a aussi réédité critiquement quelques grands textes issus de la colonisation française en Nouvelle-France: Champlain, Des Sauvages; Sagard, Le grand voyage du pays des Hurons; Leclercq, Nouvelle relation de la Gaspésie; Lahontan, oeuvres complètes. Patrick Villiers, professeur à l'Université du Littoral (Boulogne-sur-Mer), a fait paraître de nombreuses études sur la marine et la flibuste, dont les livres suivants: Les flibustiers de la mer du Sud (Journal de Raveaneau de Lussan); Marine royale, corsaires et trafic dans l'Atlantique de Louis XIV à Louis XVI; Les corsaires du littoral: Dunkerque, Calais, Boulogne, de Philippe II à Louis XIV (1568-1713). Ouvrage sur deux siècles de piraterie dans la mer des AntillesCette année, M. Jean-Pierre Moreau, historien et archéologue français, connu pour ses ouvrages sur la flibuste et les Petites Antilles, publiera aux Éditions Tallandier, un livre intitulé Pirates, retraçant l'histoire des flibustiers de 1524 à 1724, ouvrage qui puise aux sources des archives françaises (Archives nationales de France et Bibliothèque Nationale), espagnoles (Archivo General de Indias) et britanniques (Public Record Office). Ce livre se révélera, sans doute, le plus important de la décennie sur le sujet. Le Diable Volant : La Gazette de la Flibuste : année VI no. 1 (janvier 2006)
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