20 juin 2002
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les diffamateurs condamnés
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Diffamation envers l’Union démocratique bretonne :
Karl Zéro, Renaud Marhic et Dominique Conil
condamnés par le tribunal correctionnel de Morlaix
Suite à une plainte déposée par l’Union démocratique bretonne, le tribunal
correctionnel de Morlaix a condamné aujourd’hui MM. Karl Zéro et
Renaud Marhic et Madame Dominique Conil pour diffamation.
A l’origine de la plainte de l’UDB, un article intitulé " Ils ont des
chapeaux ronds… vive les nazillons ! " Cet article, signé par M. Renaud
Marhic et Mme Dominique Conil, était paru en janvier 2001 dans le
mensuel " Le Vrai Papier Journal " de M. Marc Tellenne dit Karl Zéro.
Dans cet article, l’UDB était présentée dans les termes
suivants : " L’UDB… appelle dans son organe, Peuple Breton, à la
réconciliation entre les fascistes et leurs adversaires,
au nom d’une Bretagne réunifiée. Let’s love each other… "
Pour cet écrit, MM. Karl Zéro et Renaud Marhic et Madame
Dominique Conil ont été reconnus coupables de diffamation
et condamnés chacun à 1.000 euros d’amende, à 1 euro de dommages
et intérêts et à 700 euros pour remboursement des frais de la partie civile.
C’est la deuxième fois que la justice est amenée à constater
que les idées de l’UDB sont aux antipodes de celles de l’extrême droite.
En effet, dans une autre affaire qui opposait l’UDB à Fernand Le Rachinel,
député européen du FN et principal imprimeur du parti de Jean-Marie Le Pen,
le Tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, la Cour d’appel de Rennes
et la Cour de cassation avaient débouté M. Le Rachinel.
Dans son mensuel " Le Peuple Breton ", l’UDB avait révélé
que la plus ancienne imprimerie de Bretagne, les Presses
Bretonnes, installées près de Saint-Brieuc, devenues la propriété
de M. Le Rachinel, imprimaient des revues négationnistes
comme " Révision, le doux parfum de l’interdit " où la réalité de
la Shoah était niée. Attaquée en diffamation par M. Le Rachinel,
l’UDB avait gagné ses trois procès.
Si l’UDB accepte la critique, elle n’acceptera jamais d’être
diffamée, d’où que vienne la diffamation.
Christian GUYONVARC’H