Natalité
Il faut que des enfants naissent et vivent pour que les Canadiens français allument les fourneaux de la civilisation.  Notre parti s’avère totalement opposé aux moyens naturels et artificiels pour empêcher la famille.  C’est anti-chrétien.  Un gouvernement upécéfiste organiserait, avec la coopération des corps intermédiaires, une vaste campagne d’éducation pour enseigner à nos mères et à nos futures mères quels sont leurs devoirs.

Immigration

Dans ce monde moderne où la natalité stagne sinon diminue, malgré tous les judicieux conseils émanant de notre autorité ecclésiastique, il faut conserver notre force vive.  C’est pourquoi nous acceptons l’immigration, en autant que les nouveaux arrivants respectent nos traditions et valeurs.  Nous voulons des travaillants et non des fainéants qui vont requérir les bonnes grâces de l’assistance et de la charité privées.  Idéalement, nous voudrions avoir de bons immigrants investisseurs, qui viennent avec leurs capitaux pour nous aider à mettre en valeur notre merveilleuse province de Québec.

Instruction/Éducation
Le but de l’école est de former de futurs bons citoyens, soumis, respectueux de l’ordre et conscients de leurs devoirs nationaux et religieux.  Notre système actuel ne peut le permettre.  Nous proposons :

  -Rétablissement du système confessionnel et fin des écoles mixtes où les pires perversités détruisent l’âme de notre jeunesse.
  -Le programme de l’école élémentaire, le niveau le plus important car il dresse tel un tuteur d’arbre notre jeunesse qui pousse vers son destin, sera limité à de l’arithmétique, pour que le Canadien français travailleur soit capable de payer des factures et acheter des biens produits par les bons investisseurs étrangers.  Le jeune apprendra aussi la catéchèse, pour savoir comment le Seigneur Jésus nous apprend à surmonter les difficultés et les désillusions du monde.  L’enseignement du français sera utile au Canadien français pour pouvoir communiquer avec ses collègues de travail convenablement pour que l’investisseur ne perde pas d’argent inutilement.  Le Canadien français devra aussi apprendre l’anglais pour ne pas faire perdre inutilement du temps au bon investisseur américain ou étranger dans ses relations avec lui. L’histoire sera utile pour faire comprendre au Canadien français quelle est sa mission, ses devoirs et sa place dans la société.  Avec l’apprentissage dans ces 5 domaines, c’est en masse, ça suffit au Canadien français pour évoluer avec brio dans la société.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, avoir une formation technique, nous allons rétablir les écoles techniques, en changeant ainsi le rôle des écoles « d’art » et de métiers.  D’ailleurs, nous enlèverons le mot « d’art » car cela pourrait être trompeur des destinées canadiennes-françaises.  Un Canadien français, ça ne rêvasse pas, ça travaille.

  Une refonte du système scolaire serait aussi caractérisée par le rétablissement des collèges classiques, en fusionnant le secondaire et le collégial.  Nous pourrions poursuivre le financement des collèges, pour aider notamment les jeunes canadiens-français qui sont brillants, mais pauvres.

  Qui dirigerait le réseau scolaire? Pas question de laisser ça à des bureaucrates socialistes.  L’Église s’en occupera, à tout le moins dans la direction.  Puisque les vocations sont rares, il faudra bien engager des laïcs, mais seulement s’il n’y a pas, à compétence égale, un religieux.  Les élites cléricales auront un rôle important à jouer dans l’avenir de notre instruction.  Le ministère de l’Éducation deviendra celui de l’Instruction publique, pour signifier notamment que nous mettrons fin au financement des écoles privées y compris les universités.

  Que dire des universités? Lieu du haut savoir, certes, mais théâtre aimé de Satan pour les socialistes, athées et autres subversifs qui y pullulent.  Il faut privatiser tout le système.  Donc fin des prêts et bourses.  Nous n’encouragerons pas ceux qui ne doivent pas y aller.  Ceux qui pourront y aller, c’est qu’ils doivent le mériter logiquement.
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