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| Le Ndeup est une pratique
traditionnelle qui permet de soigner les personnes qui ont des perturbations
pschychiques. Parmi les pratiques traditionnelles telle que le Tuuru
et Samp, celle-ci est la plus complète. Elle peut durer trois
jours si c’est un bouc ou huit jours si c’est un boeuf. On note sept phases
dans cette pratique. 1 - Le " Seet "(la divination) : pendant cette période la famille se rend chez le guérisseur et ce dernier va essayer de découvrir la maladie par une techinique honorique, par les cauris ou par les racines. 2 - Le " Ngomar " c’est ce qui se passe la veille du sacrifice. Le malade est mis au milieu de la pièce, on lui enlève tous ses vetêments, il ne lui reste qu’un pagne et on commence à faire le " Taagu " c’est à dire la demande d’autorisation par des chansons. 3 - Le " Natt " c’est la mesure, il comprend :Le " natt " qu’on fait à l’aide du mil, on mesure toutes les parties du corps et ce mil est transformé en boulette que va manger tous les membres de la famille. Chaque partie mesurée représente un " Rab ". Et symboliquement tous ceux qui vont manger ces boulettes partagent par la même occasion la maladie. 4 - La descente, on utilise pour cela un van ou on met du mil, des cornes et des racines et on caresse le corps de la malade de haut en bas pour faire descendre l’esprit. On met un récipient à côté des pieds de la malade et ce récipient va recevoir tout ce qui descend et va servir d’autel à cette personne. 5 -La nomination constitue la phase capital du Ndeup car c’est à ce moment que la personne va donner le nom de son être culturel. Elle hurle, tremble,tombe en transe et enfin donne le nom de son rab et ses chansons. 6 - Le " Bëkëtu ", pendant cette phase l’animal est ligoté et couché sur une natte, à côté de lui la personne malade et ils sont entièrement couverts de linceul blanc et de pagnes.On utilise un van et des poulets pour les caresser et symboliquement la maladie est transférée vers l’animal.Cette étape est celle de la mort et de la renaissance de la malade. Il y a une serie de chants et au huitième chant la malade jaillit du sol c’est donc la renaissance. 7 - Le Sacrifice : la malade enjambe sept fois l’animal, elle s’assoie sur le flan de l’animal et souffle dans la bouche de celui-ci tous ses voeux. On immole l’animal et le sang enduit sur le corps de la malade qui ne se lavera que le lendemain avec l’eau de son autel et donc symboliquement la mort de l’animal correspons avec la disparition de la maladie. |
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