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Au terme de la cérémonie d'identification, Boudedieu réconforta la jeune veuve en larmes. - Ne pleurez pas, ma jeune dame.. - Ce n'est pas facile, vous savez ! - Vous allez m'émouvoir.. . - Vous ne savez pas vous comment c'est triste de se retrouver seule... Je m'ennuie... Encore trop hélàs... Je n'aurais jamais crû le voir ainsi ! - Ne pleurez pas... Ce sont des choses qui arrivent dans la vie. Chacun pleure quelqu'un: j'ai perdu ma mère, mon père, mes frères, mes soeurs... Et je ne me suis pas plaint! C'est la faute du péché originel... On passera tous par là! De toute façon, j'irai vous rencontrer après les obsèques, ajouta-t-il, en lui serrant la main, au moment du départ de la morgue...Disons vers 10h, mercredi, le vingt juillet. - Et surtout, ne vous en faites pas trop. Ces beaux yeux n'ont que faire des larmes ! Boudedieu ne savait pas trop comment s'y prendre pour manifester sa sympathie à la jeune dame. Il voulut lui manifester de la considération mais se retint Il avait peur de se mettre les pieds dans les plats. Le silence est d'or ! |
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