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Troisième chapitre Un détective avec des principes. |
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Le jeune détective décida d'inviter son assistant Lanchard à dîner. (Bien jeune, me direz-vous, pour avoir un assistant... Dans la vie, le talent n'attend pas le nombre des années). Ils montèrent dans la Fiat marine de Boudedieu. Ce soir-là, le soleil était orangé. Les nuages accumulés au-dessus des Laurentides pâlissaient à la ligne de l'horizon. Le flanc des montagnes étincelait. Les lumières éparpillées se montraient craintives mais toutes jaillissantes... - Tu me sembles heureux! remarqua Lanchard, chemin faisant. -Je vais enfin pouvoir mettre ma théorie de l'enquête à l'épreuve, lui répondit Boudedieu, se tournant vers son assistant... - Cette fameuse théorie où tu prétends que, la société actuelle, celle dans laquelle nous vivons, la peine de mort n'existant plus, un meurtre peut être commis n'importe quand, par n'importe qui... Mais voyons donc... Le visage de Lanchard était tendu... Comme mal-à-l'aise... - Et qui plus est, renchérit Eggraegore, celle où tout homme a en lui un penchant naturel à l'assassinat... Le besoin de survivre, quoi... Tu n'as qu'à regarder les animaux... Ils se nourrissent de leurs proies ! C'est l'ordre naturel des choses... L'ordre dans lequel nous vivons est un ordre culturel... C'est du sur-ajouté! - En fait, tout dépend des circonstances... des stimulations! - C'est ça ! En accord avec l'expérience du passé, le mobile du crime demeure toujours le problème central de l'investigation policière, mais la compréhension de ce mobile dépend de la façon de recréer l'ensemble dont il n'est que le noyau... |
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