La Kabbale

Sommaire

• Avant-propos
• Présentation générale
• Historique de la Kabbale
  • Les racines des précurseurs : Assiah
  • Le tronc de la quête : Yetzirah
  • Les branches de la révélation : Briah
  • Les feuilles de l'accomplissement : Atziluth
• Pratiques
  • Le rituel d'invocation
  • Le pacte
  • Le voyage astral
• L'Arbre de Vie
  • Géomètrie
  • La Création de l'Univers
  • Les Piliers
  • Les Olanim
  • Les Mondes
• Les Sephiroth (et Daath)
• Le Tarot dans la Kabbale
  • Les Arcanes Majeurs
  • Les Arcanes Mineurs
• Quelques invocations
• Commentaires et participations
• Index
• Sources et liens

Avant-propos

Khalim, adopté de l'Arcane II.

Présentation générale

Pour certains, les champs magiques ne sont que des flux d'énergie que l'on peut utiliser comme "matière première" pour lancer des sortilèges. Ceci est en partie vrai, et la longue expérience des Nephilim en matière de Magie en est la preuve directe. Ces énergies peuvent, en étant correctement manipulées, avoir des effets spectaculaires sur les mondes physique et magique.
Cependant, cette vision des choses est très limitée, car les champs magiques sont bien plus que de simples flux d'énergie. Ils sont habités. En fait, ce sont de véritables mondes à part entière, emplis d'une vie qui leur est propre. Des myriades de créatures magiques peuplent ces mondes insoupçonnés, et pourtant présents depuis l'aube de l'Univers.
La Kabbale est la science occulte qui veut explorer ces mondes. En effet, le Kabbaliste est celui qui a compris que la connaissance de ces mondes recèle la clef vers l'Agartha. Ces mondes sont nés en même temps que les éthers, ils sont l'expression même du Grand Tout. Qui parvient à faire siens les mondes de Kabbale parvient à comprendre l'Univers et devient Eclairé.
Bien sûr, cette quête est lente et difficile. Ces mondes sont très difficiles à atteindre, et le Kabbaliste devra pour commencer faire venir à lui de faibles créatures depuis ces mondes. Ce seront d'ailleurs des créatures vivant très près de la "frontière" entre notre monde physique et les mondes de Kabbale. Mais peu à peu, il parviendra à communiquer avec des créatures vivant dans des régions de plus en plus reculées, et elles lui parleront de leur monde toujours plus en détail. Jusqu'au jour béni où enfin il pourra lui-même entrer dans ces mondes et commencer l'ultime étape de sa quête, la plus difficile sans doute, celle où il prendra lui-même connaissance des secrets qu'ils recèlent.

Historique de la Kabbale

Les racines des précurseurs : Assiah

Le premier des Nephilim à avoir défriché les sentiers de cette science occulte a été Melkisedek. Grand maître de la Magie et des rituels humains, il découvrit pendant les Guerres Elémentaires les principes fondateurs la Kabbale. Mais il fut incompris, et, rejeté par ses pairs, il échoua également dans sa tentative de confier son savoir à des humains. Le peuple hébreu ayant refusé son Arche d'Alliance, Melkisedek coucha son savoir dans un texte secret, la Rota. Il fonda alors une secte qui garderait son savoir, avant de disparaître. Bien plus tard, Salomon, qui avait en partie été élevé par cette secte, tenta à son tour d'explorer les voies de la Kabbale. Mais son imprudence ayant failli déchaîner sur lui la fureur des créatures qu'il tentait d'invoquer, il consigna ses expériences dans les Clavicules avant d'interdire cette pratique et de pourchasser la secte de la Rota. Ceux-ci se tranformèrent alors en une communauté d'ascètes qu'on appela les Esséniens.

Le tronc de la quête : Yetzirah

Les moines d'Essénie comptaient dans leurs rangs aussi bien des humains que des Nephilim. Mais ces derniers, souvent, considéraient les nouveaux rituels comme trop éloignés de la vraie nature des champs magiques. Ce sont donc paradoxalement les humains qui furent les plus actifs à l'époque dans la construction de cette antique mystique qui aujourd'hui encore entoure la Kabbale. Ce mot, d'ailleurs, fut utilisé pour la première fois à cette époque pour désigner "les mots qui font apparaître les puissances d'en-dessous et d'au-dessus". C'est toute la langue du peuple hébreu qui fut ainsi travaillée par les Esséniens pour reproduire au plus proche les sonorités de l'Enochéen. A la même époque fut introduit le concept fondamental d'Arbre de Vie, mais cela ne suffisait pas. Seul un être doté des enseignements des Nephilim et des hommes pourrait explorer la Kabbale. C'est ainsi que naquit l'une des idées qui conduiraient au projet Jésus. De tous ces travaux effectués par les Esséniens, seuls les Manuscrits de la Mer Morte en conservent une trace aujourd'hui...

Les branches de la révélation : Briah

La naissance de Jésus, préparée, attendue, redoutée ou combattue selon les positions, fut en tout cas un événement bouleversant dans le monde occulte de l'époque. Comme l'avait fait Akhénaton avant lui, Jésus entreprit une quête toute personnelle : il se lança à l'exploration de l'Arbre de Vie. L'une après l'autre, il explora toutes les Sephiroth, et transformé par son expérience, décida d'enseigner les voies de la Kabbale à tous, humains, Nephilim ou Selenim. Mais il était l'enjeu de nombreux complots fomentés depuis fort longtemps déjà, et il savait qu'il risquait de ne pas pouvoir continuer à enseigner par lui-même. C'est ainsi qu'il réunit autour de lui les douze apôtres pour qu'ils transmettent son enseignement. Ainsi furent fondées les bases de la Chrétienté, qui si au départ était un refuge pour apprendre la Kabbale, devint plus tard la chasse gardée de certaines sociétés secrètes...

Les feuilles de l'accomplissement : Atziluth

Jésus connut la fin que l'on sait, et fut indéniablement un des pères de la Kabbale. Mais un Nephilim contemporain, Siméon bar Yokkaï, eut un rôle tout aussi important, sinon plus important. C'est lui qui consigna par écrit les principes fondateurs de cette science occulte. En effet, les enseignements de Jésus étaient oraux principalement, et bar Yokkaï fut l'auteur de nombreux traités, dont le plus connu est sans conteste le Zohar (la Lumière lumineuse), texte rarissime qui contient, entre autres, les invocations des entités régnant sur le Sephiroth. On ne sait pas vraiment s'il fit ces découvertes par lui-même ou s'il se contenta de consigner les expériences de Jésus, mais il reste que c'est grâce à lui que cette science a connu l'essor qu'on lui connaît, permettant à tout Nephilim d'explorer à son tour cette route vers l'Agartha.
Depuis, nombreux sont les Nephilim qui ont, tout au long des siècles, tenté de comprendre les mondes de Kabbale. Science occulte résolument novatrice, elle n'en est pas moins aujourd'hui chargée d'une histoire et surtout d'une expérience qui permettent de faciliter les échanges de points de vue entre les Kabbalistes. Mais ne soyons pas prosélytes, et abordons plutôt les pratiques de cette science.

Pratiques

Ancienne section de la page, appelée à disparaître bientôt

La plupart des créatures magiques qui habitent les mondes de Kabbale sont assez éloignées de notre nature de Nephilim. La première différence est qu'elles ne sont pas souillées par l'Orichalque, elles. La chute du météore venu de Saturne a certes eu des effets sur les champs magiques, mais pas sur l'intégrité des créatures qui y vivent. La deuxième différence notable est que contrairement à nous, la plupart de ces êtres sont mono-élémentaires. Chacun d'entre eux incarne donc pleinement son Ka-Elément, Feu, Air, Eau, Lune ou Terre. Et dans la mesure où leur essence est exclusivement magique, elles peuvent être invisibles ou non à l'oeil humain. Il reste que la vision-Ka, elle, les perçoit pleinement. La dernière différence, enfin, est que les plus faibles de ces êtres ne sont pas appelés, comme le sont les plus faibles des Nephilim, à gagner progressivement en puissance : c'est là leur état naturel, alors que nous autres Nephilim sommes des créatures affaiblies qui cherchent à regagner leur puissance perdue. D'ailleurs, de nombreuses interrogations subsistent à propos des quelques créatures penta-élémentaires qui habitent ces mondes. Elles y sont en général fort respectées et très puissantes. S'agit-il de Nephilim Agarthiens, de Kaim, d'autre chose ? Les opinions divergent à ce sujet, mais une chose reste sûre : elles détiennent les clefs des champs magiques et en ont une maîtrise sans égal.

L'endroit où elles vivent est assez loin de notre monde matériel. Tout d'abord, la notion de géographie ne doit être abordée qu'avec beaucoup de précaution lorsqu'on parle de mondes de Kabbale, dans la mesure où il s'agit de mondes magiques, donc régis par des lois différentes. Il existe dans ces univers un certain nombre de régions, dont certaines ne communiquent que difficilement entre elles. Elles sont toujours regroupées par ensembles de trois, chaque ensemble étant appelé une Sephirah. Dans chacune d'entre elles vivent des créatures de puissance assez similaire, dont les Ka-Eléments sont variés et qui sont dominées par une créature. Les Sephiroth sont aux nombre de dix, et reliées entre elles par un complexe ensemble de chemins, le tout étant appelé l'Arbre de Vie. Il s'agit d'une structure géomètrique symbolique représentant les dix Sephiroth ainsi que les chemins qui les relient entre elles. En quelque sorte, on pourrait le comparer à une sorte de "carte" du monde de Kabbale.

Mais il faut savoir qu'il existe plusieurs monde de Kabbale. Si Sohar a été le premier découvert par Jésus, d'autres ont par la suite été explorés, si bien qu'aujourd'hui cinq sont connus : Sohar, Zakaï, Aresh, Meborack et Pachad. A chacun d'entre eux est associé un arbre de vie, et chacun est dirigé par un empereur, qui siège dans la plus haute Sephirah de chaque monde. Si chaque Sephirah correspond à une idée, à un sentiment ou à une action, chaque monde correspond à un paysage général donné et à une tournure d'esprit. Ainsi, telle Sephirah de telle monde sera soumise à la créature régnante sur la Sephirah d'une part, et à l'Empereur du monde correspondant d'autre part (dans le cas de la dernière Sephirah, Kether, ces deux entités sont la même). Et d'un point de vue conceptuel, elle sera associée à une activité ou une idée correspondant à la Sephirah, mais sous-tendue par l'optique du monde. Telle est la double hiérarchie qui régit les mondes de Kabbale.

Pour finir, nous pouvons enfin aborder l'aspect pratique de la chose. Comment pouvons-nous, nous autres Nephilim, accéder à ces mondes ? Le plus simple pour commencer est d'abord d'appeler à soi des créatures de moindre importance, venues des Sephiroth inférieures. On y arrive en créant des portes entre le monde physique et les mondes de Kabbale. Ces portes sont matérialisées dans notre monde par des pentacles. A chaque créature correspond un pentacle et le rituel nécessaire à son ouverture. Le tout constitue un rituel de Kabbale : une invocation. Plus la créature appelée est puissante, plus le pentacle est complexe et l'invocation longue et fastidieuse. Ainsi, on ne parle même pas de pentacle, mais seulement de sceau pour les trois premières Sephiroth. Le Kabbaliste émérite pourra par la suite apprendre à lui-même entrer dans les mondes de Kabbale par des portes qu'il créera de même pour lui seul, et ainsi commencer l'exploration de ces nouveaux univers au tréfonds desquels repose probablement le secret de l'Agartha.

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