EN MARGE
DU SITE OFFICIEL DE FOCUS
que je
vous encourage à consulter
régulièrement
quelques échos moins "officiels"
et plus personnels
destinés à ceux
qui aiment fouiller sur le Web.
Ma chambre de l'hotel Mercure de Mandelieu.
Et bien, voilà : mission accomplie.
FOCUS a été terminé à temps, présenté
à Cannes et apprécié semble-t'il par ceux qui l'ont
vu. La dernière version (et définitive) fait 1 heure 46 minutes.
Au dernier moment j'ai rajouté un commentaire qui "personnalise"
plus le film et lui donne son aspect introspectif. Voilà ce que
Libé en a pensé : ça fait plaisir : l'article
X MAUDIT du 16 mai 2.001 de Olivier Seguret.
Liza, la belle Liza Crawford, en beauté ce soir là. Et
Titof, toujours aussi simple ce garçon, malgré sa célébrité
montante.
Ensuite, une belle soirée comme
vous pouvez le juger. Canal était là, et à fait des
paquets d'interviews au bord de la piscine. J'étais frigorifié.
J'ai peu dansé, surtout
heureux de retrouver les copains.
François notre attaché de presse sympa, et notre producteur
toujours sur la brêche !
FLASH-BACK :
Le midi j'avais été
retrouver les journalistes du Film Français sous leur magnifique
tente (on m'a offert DEUX Davidoff - les eaux de toilettes, pas les cigares
! - et j'étais écouté par un vaillant Vincent Le Leurch
bientot rejoint par son copain Anthony Bobeau. J'ai bêtement pas
pris de photos, par contre eux, les Films Français en ont fait une
super ! Nous avons parlé plus de deux heures, de Buscat, des nostalgies
et souvenirs, plus de 40 ans de cinéma, ça fait un bail d'histoires
amusantes. Et puis eux, aussi, ces jeunes passionnés de ciné
comme nous l'étions, ont des choses à raconter. Je me suis
bien enrichi à leur contact. Un bon moment.
Ca va être
un peu spécial pour ceux qui veulent lire l'article ci-dessous,
l'article est cadré pour 17 ", les 15" vont être brimés,
je le suppute.
Mais Cannes n'était
pas fini. Comme vous pouvez le voir sur notre album.
2 minutes de direct avec Ariel Vyesman (est-ce la bonne ortografe
?) sur Canal
pour LIZA figée et frigorifiée, et votre serviteur
en manteau de fourrure qui valait
une fortune, tout ça parce qu'ils ont appris que j'étais
frileux et que je vivais au bord
des lagons bleu-vert-émeraudes !!! On s'est bien marré.
Ariel chouette, ben drole !
Pas très frais le matin, bon, après la fête,
normal. Interview MCM avec EMMANUEL ITIER qui habite LA.
MCM interview, Ovidie toujours très bonne à ce jeu................Alain
Siritzky et Otto Weiser, l'un de L.A. l'autre de RIO.
Trauma, un jeune pote critique et journaliste de rue, et
une bonne plage, celle du festival, ou j'allais rencontrer....
.... un vieux pote de exactement 40 ans (première fois
en 1962, j'avais 20 ans et lui 18 !)... JEAN-FRANCOIS DAVY !
Lui est milliardaire, maquée avec une beauté exotique
de 23 ans, et il continue à faire la bringue comme à 20 ans
! Chapeau !
Non, c'est pas vrai, il fait MIEUX la bringue qu'à 20 ans !
Il a distribué mon bouquin à tous ses ami(e)s(*), et m'a
dit : " si j'avais su que tu te marrais comme ça, je t'aurai plus
fréquenté..." J'ai oublié de lui dire que la petite
chatte aux yeux-violets étaient sa secrétaire. Mais nous
en reparlerons... Quelle pêche ce J.F.D. !
(*) Vous devriez faire pareil !
Et il faut bien repartir ! Un aéroport c'est TOUJOURS un
endroit
idéal pour méditer. J'aimerai vivre dans un aéroport
toute l'année,
avec des voyages pleins la tête !
Retour à Paris sous la pluie (c'est devenu l'Atlantide,
l'Europe !) et aussitot montage (avec
de REGARDE-MOI.
B.D.
BOUQUINS
FILMS
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TEXTES
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POUR LES RETARDATAIRES, JE
CONTINUE ENCORE A PUBLIER LA PAGE ANCIENNE, ICI-BAS :
Reprenons tout depuis
le début.
La plus grosse difficulté
du tournage, en dehors du caractère de cochonne d'une comédienne
à l'égo surdimensionné (elle me lit, elle se reconnaitra)
fut de se protéger contre la pollution qui s'était lourdement
apesantie sur Paris, ce mois de juillet 2.000. Je suis déjà
pas beau avec mes cheveux blancs et mon pull sur les épaules (en
plus il faisait froid !), mais avec ce masque, cela atteint le sublime.
Maintenant que la photo est chargée devant vos yeux éblouis,
je vais trahir un secret bien gardé.
Comme vous nous voyez
là avec deux caméras, vous vous dites : quelle chance il
a le Leroi, non seulement il est entouré de jeunettes séduisantes
et horizontalement peu timides, mais en plus il a de gros moyens. Oui,
c'est vrai nous avons disposé de 3 DVCAM pour tourner selon les
règles de Dogma "Regarde-moi", et un seule petite DVCAM pour FOCUS.
Ca c'est le luxe !
Seulement au jour
d'aujourd'hui, seul FOCUS est monté (le 16 décembre) et encore
la production discute à propos de la longueur inusitée du
documentaire (2 h 10), et rechigne à monter une séquence
"choquante" avec de fausses religieuses. A mon point de vue, ce documentaire
est destiné à un public particulier, plus ouvert aux lenteurs
de l'émotion, à la richesse des regards, aux échanges
parfois vifs et toujours vrais entre les créateurs, à ce
qui rend un film passionnant, non pas par un dynamisme artificiel, mais
grâce à la force émotionnelle de la réalité.
Je pense m'expliquer sur ces points par
ailleurs.
Malgré mon
grand âge, je dois continuer à lutter pour imposer aux commerçants
(et ceux-là ne sont pas mal intentionnés) un point de vue
de créateur. Non pas je me targue d'avoir FORCEMENT raison, simplement
parce que j'ai déjà subi ce genre d'erreur de cible, par
exemple avec SEX
& PERESTROIKA qui fut un film d'auteur (Jouffa-Leroi) présenté
par Alain Siritzky, le producteur, comme un nouvel EMMANUELLE. Profonde
erreur. A l'inverse les Editions la Musardine, eux, ont cru utile de présenter
mon bouquin,
témoignage "historique" et loufoque, comme un livre érotique
de gare.
De l'excès
de sophistication, à une volonté de taper bas, il y a une
moyenne à trouver. Pour moi, FOCUS est vraiment une somme, sincère,
sur mon travail de cinéaste. Ce n'est pas un film de Q, quoique
le Q soit le sujet, ce n'est pas non plus un film commercial, quoique le
commerce soit sous jacent au sujet, c'est un film personnel qui se veut
une méditation honnête sur les êtres humains qui vivent
pour et dans le sexe.
J'espère être
parvenu à divulguer quelques vérités, à soulever
quelques voiles que d'autres n'ont su que moquer ou encore vilipender ou
pire dévoyer. A l'exception du ED WOOD de Tim Burton, aucun film
n'a encore à ce jour montré honnêtement cette réalité,
pourtant si médiatisé par ceux qui ne la connaissent pas
et d'ailleurs ne veulent pas ou ne peuvent pas la connaitre.
Voilà pourquoi
je me sens à la fois terriblement fatigué, et si heureux
d'avoir un nouveau combat à mener, car celui-là est le combat
du coeur.
Je continuerai régulièrement
à vous tenir au courant de mes luttes, en commentant les photos
du SITE OFFICIEL DE FOCUS le film.
A +
B.D.
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