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Aquarelle Ma vie est aquarelle A chaque coup de pinceau Elle devient plus belle Tout devient plus beau Je vais grandir d’un coup En restant tout petit Pour vivre à tes genoux Te couvrir de mercis. Pour qu’enfin nos demains Deviennent des toujours Je scellerai mes mains Aux tiennes mon amour Mon corps c’est ma terre Mon sang l’océan Le ciel c’est ma mère Toi tu es mon amant Ton regard est bleu Ta bouche est sensuelle On est si heureux Quand la vie est belle Comme font les nuages Quand les pousse le vent Je suivrai ton visage Au gré du firmament Envelopper tes charmes Auréoler tes traits Jouer toute la gamme Pour me faire désirer. Ma palette de peintre N’est jamais terminée Tu es toutes les teintes Mon tableau préféré. Tout au fond de mon âme Tout au fond est ancré Ce désir de femme De toujours t’adorer |
Tes yeux Il est des yeux profonds et calmes Qui vous regardent sans vous voir, Et où l'on peut apercevoir L'immobile reflet de l'âme. Il est des yeux chauds et rieurs Qui sur vous un instant se posent Comme le papillon va de rose en rose Répandre son parfum de bonheur. Il est des yeux doux et tristes Qui vous regardent gravement C'est la mélancolie qui les attriste, La nostalgie, la fuite du temps. Il est des yeux brûlants et sombres Tout pailletés d'or et d'amour, Et leur regard, même dans l'ombre Brille autant qu'en plein jour. Il en est deux pourtant que j'aime Par-dessus tout bien tendrement, Deux diamants bleus... Tout un poème Ce sont tes yeux... Tout simplement. |
C'est toi que j'aime Les feuilles bruissent, le vent chante Dans les futaies du parc ombreux Semblables aux souvenirs qui hantent Mon cœur et me rendent malheureux. D’un pas égal, d’une allure lente Je vais, sous le ciel nuageux L’esprit fixé, tête dolente Marchant sur le chemin pierreux. Ce souvenir qui me relance Sans pouvoir m’en libérer Est un supplice qui recommence Dans mon cœur triste et déchiré. Ce souvenir, c’est toi que j’aime Si vivante et si loin de tout Si loin, si loin et pourtant même Si près de moi, dans le grand flou. Où ton image malgré tout S’incruste en moi comme une étoile |