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Les épisodes
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Voici une brève description de chacun des 48 épisodes de Cosmos: 1999. Je me permets d'y ajouter quelques notes ou critiques à l'occasion. J'ai même ajouté des cotes, allant d'une à cinq étoiles, afin de préciser mon appréciation sur chacun des épisodes. Prière de prendre ces quelques remarques... avec un grain de sel!
Vous remarquerez que les meilleures appréciations sont attribuées aux épisodes de la première saison. Toutefois, je tiens à préciser que je suis une fan toute aussi invétérée de la deuxième saison de Cosmos: 1999. J'en perçois maintenant les faiblesses vingt ans plus tard, voilà tout... Cela dit, bien que des épisodes tels que Le cerveau ordinateur (v.o.a.: Brian the Brain) me laissent maintenant perplexe (et comment!), j'aime encore revoir, pour la nième fois, Maya se transformer en une quelconque créature, ou Victor philosopher sur les vicissitudes de la vie (et de la mort) aux confins de l'univers... Cette dichotomie s'accroît avec l'écoute. Certains épisodes ont très bien passé le test du temps, d'autres... un peu moins. Il ressort néanmoins de l'ensemble que Cosmos: 1999 fut une des grandes séries de science-fiction de son époque, et même au-delà!
Pour vous aider à sélectionner les épisodes, vous pouvez consulter les deux tableaux ci-contre, ou lire tout simplement les textes de présentation. Bonne lecture! ;-)
Légende des cotes
Cote | Appréciation |
***** | Excellent! |
**** | Très bon |
*** | Bon |
** | Moyen |
* | Nul... ou presque! |
Première saison
Diffusion en Amérique du Nord: 1975
Première diffusion au Québec: septembre 1975, sur les ondes de Radio-Canada/CBC
Crédits:
Création: Gerry & Sylvia Anderson
Producteur exécutif: Gerry Anderson
Production: David Tomblin & Sylvia Anderson
Directeur de la photographie: Frank Watts, BSC
Caméra: Tony White, Neil Binney
Consultant pour les scénarios: Christopher Penfold
Éditeurs des scénarios: Edward Di Lorenzo, Johnny Byrne
Trame musicale: Barry Gray
Assistant pour la musique: Vic Elms
Éditeur musical: Alan Willis
Concepteur des décors: Keth Wilson
Gérant de production: Ron Fry
Directeur du casting: Michael Barnes
Assistant directeur: Ken Baker
Superviseur de l'édition: David Lane
Éditeurs: Mike Campbell, Derek Hyde Chambers, Alan Killick
Éditeurs sonores: Roy Lafbery, Peter Pennell
Preneur de son: David Bowen
Continuité: Gladys Goldsmith, Phyllis Townsend
Effets spéciaux: Brian Johnson
Assistant aux effets spéciaux: Nick Allder
Opérateur de caméra pour les effets spéciaux: Frank Drake
Éclairagiste pour les effets spéciaux: Harry Oakes
Électronique: Michael S. E. Downing
Miniatures: Brian Johnson, Nick Allder et Martin Bower
Maquillage: Basil Newall, Ann Cotton
Coiffures: Helene Bevan
Costumes: Eileen Sullivan
Dessinateur et concepteur des uniformes lunaires ("Moon City Costumes"): Rudi Gernreich
Site de tournage: Studios Pinewood, Buckinghamshire, Angleterre
Site de tournage des effets spéciaux: Studios Bray, Angleterre
Co-production: ITC/RAI
Distribution mondiale: Group Three
Procédé photographique: Rank Film Laboratories
Début de la production: Novembre 1973
Fin de la production: Avril 1975
Postsynchronisation: Studios Cinélume, Montréal, Québec (1975).
Acteurs principaux:
Commandant John Koenig: Martin Landau
Dr. Helena Russell: Barbara Bain
Professeur Victor Bergman: Barry Morse
Lt. Paul Morrow: Prentis Hancock
Capt. Alan Carter: Nick Tate
Sandra Benes: Zienia Merton
David Kano: Clifton Jones
Dr. Bob Mathias: Anton Phillips
Tanya Alexander: Suzanne Roquette
Épisodes:
- À la dérive
Titre original: Breakaway Artistes invités: Eric Carte (Astronaute Collins), Roy Dotrice (Commissaire Simmonds), Philip Madoc (Commandant Anton Gorski), Lon Satton (Ben Ouma).
Scénario: George Bellak
Metteur en scène: Lee H. Katzin (Mission Impossible, Automan)
Résumé: Le 9 septembre 1999, John Koenig prend le commandement de la base lunaire Alpha. Une série de morts brutales parmi le personnel et d'événements étranges dans le secteur de dépôt des déchets nucléaires inquiètent grandement la Commission spatiale. Cet organisme, par l'entremise du commissaire Simmonds, s'est empressé de discréditer l'ex-commandant Gorski et de recommander, malgré les réserves du Dr. Russell et du Professeur Bergman, la préparation de la mission devant se rendre vers la planète Meta. John Koenig n'a pas le temps de réagir. Le 13 septembre 1999, une terrible explosion thermo-nucléaire emporte la lune hors de l'orbite terrestre. C'est le début d'une incroyable odyssée à travers l'espace...
Commentaires: Début impressionnant de la série. L'épisode donne le ton à la première année de Cosmos: 1999. Tension maintenue du début à la fin. Spectaculaires effets spéciaux pour l'époque! Acteurs très solides et crédibles. À noter l'apparition de Roy Dotrice, dans le rôle du commissaire Simmonds. C'est le metteur en scène Lee Katzin qui a baptisé la technicienne de données Sandra Benes, en souvenir de son restaurant déli favori de New York... Notons au passage qu'il avait déjà travaillé avec les Landau dans le cadre de la série Mission Impossible. Et il a dirigé quelques épisodes de la série The Outer Limits. Enfin, le personnage de Ben Ouma laissera place à celui de David Kano, au cours des épisodes subséquents.
En passant, les fameux "Moon City Costumes" sont une création de Rudi Gernreich, un designer des années '70 dont une des créations les plus controversées fut sans contredit la robe dite "topless" (hum-hum)... Gerry Anderson voulait avoir de "gros noms" dans le générique, d'où la mention bien évidente de au début de chaque épisode. Gernreich a accepté de créer les costumes des alphans pour rendre service à Barbara Bain, une amie personnelle. Et voilà pour les potins!
- Question de vie ou de mort
Titre original: Matter of Life or Death
Scénario: Art Wallace et Johnny Byrne
Metteur en scène: Charles Crichton (Lavender Hill Mob, A Fish Called Wanda)
Artistes invités: Stuart Damon (Parks), Richard Johnson (Lee/Dick Russell).
Résumé: Quelques mois après la terrible catastrophe, la lune arrive à proximité d'une planète mystérieuse où se trouve Lee Russell, astronaute disparu lors d'une mission autour de Jupiter en 1995. Helena Russell ne peut croire au retour inespéré de son mari, à l'autre bout de l'univers... Celui-ci avertit les alphans qu'un grave danger les guette sur la planète, car celle-ci est faite d'anti-matière. Il meurt sans avoir convaincu Koenig. Lorsque l'opération Exodus est déclanchée, de terribles événements se succèdent. Seule Helena peut maintenant sauver Alpha... Avec l'aide de Lee!
Commentaires: Cet épisode suscite des réactions extrêmes chez les fans; certains adorent, d'autres n'aiment franchement pas. La réaction d'Helena Russell à la découverte, puis à la mort de son mari semble plutôt tiède. Le jeu de Barbara Bain manquait parfois un peu de chaleur humaine... Il faut dire que de petites inconsistances dans le scénario ne l'ont pas aidée ici! Et qui a pensé à mettre des perroquets sur Terra Nova? Selon Zienia Merton, ceux-ci durent être sortis du plateau de tournage, car ils se sont mis à imiter la voix du metteur en scène ("Couac! Cut! Couac! Action!")... À noter l'apparition de Stuart Damon, dans le rôle de Parks. Il jouera le rôle de Guido Verdeshi dans l'épisode double de la deuxième année Un message d'espoir (v.o.a.: Bringers of Wonder). En passant, la courte version électrisante du thème de la série, que l'on peut entendre dans la scène où Lee Russell tente de s'enfuir du Centre médical, est l'oeuvre du musicien Vic Helms. Petite coquille de postsynchro à signaler: le mari d'Helena, Lee Russell, fut rebaptisé Dick en version française... Quoi, c'était plus facile à prononcer? ;-)
- Le soleil noir
Titre original: Black Sun
Scénario: David Weir
Metteur en scène: Lee H. Katzin (Mission Impossible, Automan)
Artistes invités: Paul Jones (Mike Ryan), Jon Laurimore (Smitty)
Résumé: La base lunaire Alpha est vouée à une mort certaine lorsqu'on découvre que la lune va tout droit vers un soleil noir (bon, un trou noir pour les astronomes parmi vous). Le professeur Bergman tente désespérément de trouver une solution afin d'éviter la catastrophe. Mais rien ne peut arrêter la course inéluctable de la lune vers le soleil noir. Lorsque la fin semble évidente, celle-ci prendra une tournure... différente.
Commentaires: Troublant moment dans la série. Les dialogues entre Victor et John, lorsque la lune traverse le soleil noir, sont dignes des grands classiques de la SF télévisée. Une subtile touche d'humour accompagne délicatement les scènes les plus dramatiques. On pardonnera le petit accroc terminologique (soleil noir au lieu de trou noir) plus facilement que certaines invraisemblances scientifiques présentées dans cet épisode... Mais bon, d'autres films de l'époque, tel que Black Hole de Disney ou encore Star Trek: The Motion Picture ou plus récemment la série télévisée Star Trek: Deep Space Nine, n'ont pas fait tellement mieux!
- L'anneau de la lune
Titre original: Ring Around the Moon
Scénario: Edward Di Lorenzo
Metteur en scène: Ray Austin
Artiste invité: Max Faulkner (Ted Clifford)
Résumé: Un pouvoir étrange prend le contrôle d'un des habitants de la Base lunaire Alpha, afin de soutirer de l'information de l'ordinateur central. Suite à la mort de cet alphan, on se rendra vite compte que la prochaine victime n'est nulle autre que le Docteur Russell. On réalise très vite que cette force n'est que l'ordinateur un peu vétuste d'une ancienne civilisation (Triton) qui voit les terriens d'un très mauvais oeil. Petit problème: Triton n'existe plus depuis des millénaires! Il faut que Koenig convainque l'entité de la futilité de sa mission originale avant qu'Helena et tous les autres alphans ne périssent!
Commentaires: Épisode très quelconque, dû à des trous béants dans le scénario. Certains bons moments demeurent cependant. Alan Carter et Bob Mathias prennent un peu de substance dans l'aventure. Et n'y a-t-il pas une étrange ressemblance entre la Helena un peu robotique de cet épisode (1974) et le lieutenant Ilya, dans Star Trek The Motion Picture (1979)?
- Direction Terre
Titre original: Earthbound
Scénario: Anthony Terpiloff
Metteur en scène: Charles Crichton (Lavender Hill Mob, A Fish Called Wanda)
Artistes invités: Roy Dotrice (Commissaire Simmonds), Christopher Lee (Capitaine Zantor)
Résumé: Un vaisseau spatial se pose sur la base Alpha. L'ordinateur de bord, voyant la lune, a cru être rendu à destination et l'équipage fut alors sorti de l'hibernation. Ces représentants d'une race ancienne et pacifique, les kaldoriens, considèrent les terriens comme une espèce primitive et désirent l'étudier de plus près. Un alphan sera choisi pour le grand voyage de 75 ans vers la planète Terre. Mais le Commissaire Simmonds, toujours aussi diplomate, a déjà sa petite idée sur la sélection...
Commentaires: Très bon épisode où toute la vanité et l'arrogance de la race humaine est bien démontrée. Dernière apparition de l'aimable commissaire Simmonds, joué par Roy Dotrice (Beauty and the Beast, Picket Fences). La fin plutôt isolée de ce casse-pieds semble très appropriée... Bon débarras! (oups) À noter l'apparition de Christopher Lee (The Man With the Golden Gun, Dracula, Gremlins 2), dans le rôle de Zantor.
- Autre temps, autre lieu
Titre original: Another Time, Another Place
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: David Tomblin
Artiste invité: Judy Geeson (Regina Kesslan)
Résumé: Alerte sur Alpha! La lune est en collision... avec la lune! En effet, par un phénomène spatio-temporel inexpliqué, la base se retrouve à proximité de la planète Terre (ou de son double dans un univers parallèle?), 5 ans dans le futur. Une habitante d'Alpha, Regina Kesslan, se trouve très affectée par cet événement. Koenig, Alan, Victor et surtout Helena vont très vite découvrir pourquoi... Deux univers parallèles se rencontrent!
Commentaires: Épisode fascinant. La trame de l'histoire a déjà été utilisée plusieurs fois dans Star Trek, toutes générations confondues, mais on en a que faire... Troublante scène où se confrontent deux Helena, celle du présent et celle d'un futur alternatif... Et tiens, tiens, Paul et Sandra, dans l'univers parallèle, fondent une famille! Cet épisode mettait aussi en vedette Judy Geeson, dans le rôle de Regina, l'épouse d'Alan Carter dans le "futur" (Maggie dans Mad About You, Fulva dans Star Maidens/Les filles du ciel, Star Trek: Voyager). En passant, le nom de Regina Kesslan est en réalité le nom de l'épouse du défunt scénariste Thom Keyes (Taybor le commerçant), un ami personnel de Johnny Byrne.
Au fait, si vous voulez voir de beaux montages tirés de cet épisode allez consulter la section Another Time, Another Place, sur le site Sorellarium 13 de Catherine Bujold.
- Le maillon
Titre original: Missing Link
Scénario: Edward Di Lorenzo
Metteur en scène: Ray Austin
Artistes invités: Peter Cushing (Raan), Joanna Durham (Vanna)
Résumé: Lorsque l'Aigle noir s'écrase sur la surface de la lune, le commandant Koenig se retrouve dans une situation très précaire au Centre médical de la base. Grièvement blessé, il repose dans un coma très profond. Helena est impuissante devant le diagnostique implacable... En réalité, Koenig est en parfaite forme et fait l'objet, sur la planète Zeno, d'une expérience très particulière. Serait-il considéré par cette race comme leur chaînon manquant? Et comment réagira Raan lorsqu'il se rendra compte que sa fille, Vana, est tombée amoureuse du commandant Koenig?
Commentaires: L'idylle entre Vanna et le commandant Koenig est un peu surannée mais l'ensemble est intéressant. Critique sous-jacente des cobayes scientifiques et exploration des émotions humaines. À voir pour la performance de Landau et de Peter Cushing (Grand Moff Tarkin dans Star Wars, Top Secret!)... Coquille amusante: le nom Koenig devient KEONIG sur le moniteur médical de la fausse base lunaire!
- Le gardien de Piri
Titre original: Guardian of Piri
Scénario: Christopher Penfold
Metteur en scène: Charles Crichton
Artistes invités: Catherine Schell (le gardien), Michael Culver (Peter Irving), John Lee-Barber (Edward Davis)
Résumé: L'ordinateur d'Alpha est littéralement pris en otage par le Gardien du Piri. Celui-ci se manifeste sous les traits d'une très jolie extra-terrestre, qui affirme que la planète Piri est le paradis tant cherché par les Alphans. Tous croient ses paroles. Tous sauf John Koenig. En fait, il considère que l'exode des habitants de la lune vers Piri ne peut les mener qu'à la mort à très brève échéance. Comment déjouer le Gardien avant la fin inévitable?
Commentaires: Critique de la société de loisirs qu'on nous prédisait à l'époque à grands coups d'essais et de promesses non tenues... Cet épisode aux décors surréalistes met en vedette, en une forme plus "naturelle", Catherine Schell (Maya durant la deuxième saison, Moon Zero Two Zero, On Her Majesty's Secret Service, Return of the Pink Panther, Prisonner of Zelda).
- Puissance de la vie
Titre original: Force of Life
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: David Tomblin
Artistes invités: Ian McShane (Anton Zoref), Gay Hamilton (Eva Zoref), John Hamill (Mark Dominix), Eva Rueber-Staier (Jane)
Résumé: Le technicien Anton Zoref est victime d'une force mystérieuse qui envahit Alpha. Une forme étrange de vie le transforme en un mutant qui aspire littéralement tout l'énergie de la base. Son but ultime est de rejoindre le réacteur nucléaire principal. Koenig et les autres devront l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Mais la force de vie est plus puissante que tout!
Commentaires: Excellent scénario de Johnny Byrne. Éléments d'horreur intéressants. Jeux de caméra particulièrement efficaces. L'acteur interprétant le rôle d'Anton Zoref , Ian McShane, est le seul à avoir joué dans toutes les productions de Gerry Anderson, du moins celles où il y avait des humains (UFO, The Protectors)... Cet épisode nous montre la salle de bronzage de la base lunaire, avec solariums et bikinis!
- L'enfant d'Alpha
Titre original: Alpha Child
Scénario: Christopher Penfold
Metteur en scène: Ray Austin:
Artistes invités: Cyd Hayman (Sue Crawford), Wayne Brooks (Jackie Crawford), Julian Glover (Jarak).
Résumé: C'est la joie sur Alpha! Un garçon, Jackie Crawford, naît au Centre médical. Mais toute cette allégresse se change vite en stupéfaction lorsque la mère découvre que son enfant a grandi de cinq ans... en quelques minutes!!! Que cache cette soudaine transformation? Koenig voudrait bien le découvrir. En fait, deux étranges fugitifs se servent de Jackie comme sauf-conduit vers la liberté. Et ils veulent que d'autres les rejoignent...
Commentaires: C'est un épisode inégal, bien que la performance du petit Jackie soit assez convaincante pour troubler le spectateur. Julian Glover, le Jarak métamorphosé en sa forme réelle, a apparu dans de nombreux films par la suite (The Empire Strikes Back, For Your Eyes Only, Indiana Jones and the Last Crusade). Notez que Star Trek: The Next Generation a présenté un épisode assez similaire, intitulé The Child. Original! Selon John Kenneth Muir (Exploring Space: 1999), le scénario de STNG aurait été concocté aux alentours de 1976, lorsque des pourparlers étaient en cours pour faire revivre Star Trek à la télévision...
- Le dernier crépuscule
Titre original: The Last Sunset
Scénario: Christopher Penfold
Metteur en scène: Charles Crichton
Résumé: Alors que la lune arrive en orbite autour d'une nouvelle planète, Ariel, des satellites atterissent sur Alpha. Peu de temps après, une atmosphère est créée et la lune devient un monde habitable. Mais cette joie cache vite de nombreuses difficultés. Surtout lorsque l'Aigle transportant Helena, Paul, Sandra et Alan s'écrase sur la surface de la lune...
Commentaires: Bien que parsemé de quelques incohérences (les fameuses fenêtres amovibles d'Alpha, entre autres...), cet épisode est encore fascinant à regarder. À noter l'éclosion brève mais significative d'une idylle entre Sandra Benes et Paul Morrow. Les mini satellites lancés par les habitants de la planète Ariel seront recyclés durant la deuxième série en sonde expérimentale dans l'épisode En route vers l'infini (v.o.a.: Journey to Where).
- Le retour du voyageur
Titre original: Return of the Voyager
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: Bob Kellett
Artistes invités: Alex Scott (Aarchon), Lawrence trimble (Steve Abrams), Barry Strokes (Jim Haines), Jeremy Kemp (Ernst Lindon/Keller)
Résumé: Un vaisseau spatial terrestre arrive à proximité de la base lunaire Alpha. Mais cette rencontre inédite est de très mauvaise augure puisqu'il s'agit du tristement célèbre Voyageur, responsable de la mort de milliers de terriens lors de son décollage. Seul le créateur de cet engin infernal, Ernst Keller, peut arrêter le moteur dégageant des neutrons mortels. Mais est-il sur la base? Koenig et les autres découvriront que le physicien Lindon n'était pas celui qu'on croyait être en réalité... Lorsque Jim, son jeune assistant, apprendra la vérité, celui-ci aura une forte réaction de colère et de rejet envers Lindon/Keller. Pendant ce temps, le compte à rebours est lancé. Le Voyageur poursuit sa course mortelle... L'effet Keller risque de tuer tout le monde sur Alpha. Seule l'opération kamikaze de Keller va sauver les alphans lorsque les justiciers de Sidon viendront demander des comptes aux alphans!
Commentaires: Excellent épisode portant sur la responsabilité des scientifiques et les conséquences d'une mauvaise utilisation de leurs découvertes. Johnny Byrne se surpasse encore une fois. Jeremy Kemp est convaincant dans le rôle de Keller. On aurait peut-être aimé que son assistant soit moins primesautier... Encore une fois, une race extraterrestre cherche noise à l'humanité... On connaît la chanson! Pour les mises en demeure, Koenig est en charge! ;-) Décidemment, la sonde de la NASA aura inspiré bien des épisodes et des films (voir Star Trek: The Motion Picture et son V'Ger!). On reverra Jeremy Kemp plus tard dans le rôle du frère de Jean-Luc Picard, Robert le vigneron grognon, dans l'épisode «Family» de Star Trek: The Next Generation. On le verra aussi dans le film Top Secret!.
- Collision inévitable
Titre original: Collision Course
Scénario: Anthony Terpiloff
Metteur en scène: Ray Austin
Artiste invitée: Margaret Leighton (Arra)
Résumé: Lorsque la lune semble se diriger tout droit vers la planète Astheria, Koenig décide d'empêcher l'inévitable collision. Cependant, un être étrange, Arra, supplie Koenig de ne rien tenter et de laisser la catastrophe se produire. Tel est le prix de l'avenir des habitants d'Alpha, prétend-elle. A-t-elle raison?
Commentaires: De loin un des meilleurs épisodes de la série, toutes saisons confondues. Collision inévitable explore des sujets tels que la confiance, la foi en la destinée ultime de l'humanité dans l'espace et les limitations de l'esprit humain. Le gigantesque vaisseau est impressionnant et les effets spéciaux sont réussis. Touche subtile d'émotion, lorsque Koenig se rend compte au début de l'épisode qu'Alan Carter risque d'être tué dans l'explosion de l'astéroïde. Interaction très révélatrice entre John Koenig et Helena Russell durant toute l'aventure. Que ceux et celles qui croyaient ces personnages dépourvus d'intérêt l'un envers l'autre durant la première saison se revisent! :-) Malheureusement, il ne nous est pas possible de visionner Collision inévitable sur le Canal D, pour des raisons techniques. Espérons que la situation puisse se rétablir un de ces jours!
- Un autre royaume de la mort
Titre original: Death's Other Dominion
Scénario: Anthony Terpiloff et Elizabeth Barrows
Metteur en scène: Charles Crichton
Artistes invités: Brian Blessed (Dr. Cabot Rowland), Mary Miller (Freda), John Shrapnel (Capitaine Jack Tanner)
Résumé: Alpha découvre sur une planète glaciale les rescapés d'une expédition terrienne. Après avoir risqué leurs vies dans la neige et le froid, Koenig, le prof Bergman et Helena vont de surprise en surprise. Ces habitant prétendent avoir vécu sur la planète depuis 800 ans! Ils seraient pour ainsi dire immortels. Koenig découvrira que cette immortalité a un prix. Un terrible prix... On ne peut échapper aux glaces infernales d'Ultima Thule!
Commentaires: Excellent épisode ayant pour thème le prix de l'immortalité. La fin de Cabot Rowland en un cadavre calciné dans l'aigle est encore très horrifiante, même deux décennies plus tard! Dialogues très shakespeariens, surtout en ce qui concerne le capitaine Tanner. Tanner joue aux fous du roi tout en étant très lucide sur la mégalomanie de son collègue Rowland! On ne vit les costumes d'hiver des alphans que dans le cadre de cet épisode. C'est à croire qu'il neigeait sur la lune... Et comment Koenig, très impliqué dans l'exploration spatiale avant d'être nommé commandant d'Alpha, pouvait ignorer l'existence de l'expédition vers Uranus? Était-il trop occupé à préparer la mission Ultra de Tony Cellini (voir Le domaine du dragon)? Brian Blessed, qui joue ici le rôle de Cabot Rowland, fut également Mentor, chef de Psychon et père de Maya, dans La métamorphose, épisode #1 de la deuxième saison. Il a joué dans d'innombrables productions britanniques notamment dans les films de Kenneth Brannagh (Much Ado About Nothing, Henry the Vth) et dans l'hilarante série ayant fait connaître Rowan Atkinson, Black Adder.
- Le grand cercle
Titre original: The Full Circle
Scénario: Jesse Lasky Jr. et Pat Silver
Metteur en scène: Bob Kellett
Artiste invité: Oliver Cotton (homme des caverne).
Résumé: Alors qu'ils exploraient une planète en apparence hospitalière, Koenig, Helena, Sandra et les gens qui les accompagnaient disparaissent soudainement. Victor, Kano et Alan tentent de les découvrir avant que la lune ne soit trop loin de l'orbite de la planète. Une clairière brumeuse semble constituer la clé de cette énigme. Les alphans sont transportés malgré eux à l'âge de pierre...
Commentaires: Titre très à point puisque cet épisode tourne plutôt en rond... Décevant, bien que divertissant. Personne ne croit aux pseudos "Pierrafeu" de la caverne. Encore moins cette pauvre Sandra Benes, revêtue (ou... dévêtue?) d'un ridicule costume léopard et dont les cordes vocales ont dû être fortement éprouvées... Comique répartie de Kano durant la scène où il freine devant la clairière, malheureusement plus ou moins bien traduite ("I hate backseat drivers!"). Enfin on le fait sortir du centre de contrôle! Barbara Bain a exercé ses talents dans la technique du cri primal... ;-) Un épisode de Star Trek: The Next Generation, «Genesis», explore un thème similaire à l'épisode de Space.
Les scènes extérieures de cet épisode ont été tournées à Black Park, à proximité des Studios Pinewood, en novembre 1974. Comme il faisait très froid, aucun effet n'a été nécessaire pour créer la brume... Et dire que Zienia Merton courait dans la forêt en petite tenue! Brr! On lui a donné du brandy pour la réchauffer un peu, semble-t-il...
- Au bout de l'éternité
Titre original: End of Eternity
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: Ray Austin
Artistes invités: Peter Bowles (Balor), Jom Smilie (Mike Baxter)
Résumé: Sur un astéroïde, les alphans découvrent un humanoïde gravement mutilé. Après son transport au Centre médical, celui-ci se regénère comme par miracle. Ce Balor, être éternel, a été banni de sa civilisation et pour cause... Alpha pourra-t-elle survivre à son passage?
Commentaires: Très bonne interprétation de la part de Peter Bowles, qui prit les traits du sinistre Balor. Mais, pas de chance, il devait jouer son rôle sur des échasses, ce qui lui donnait un air cocasse... On a coupé au montage quelques séquences, lors de la scène où Koenig se fait attaquer par Baxter. Des extraits rescapés de la salle de montage montrent Koenig baignant dans son sang! Ce moment de violence fut jugé trop fort et fut éliminé. De nos jours, ce serait banal! Ou presque...
- Ruses de guerre
Titre original: War Games
Scénario: Christopher Penfold
Metteur en scène: Charles Crichton
Artistes invités: Anthony Valentine (mâle), Isla Blair (femelle)
Résumé: Une flotille "épervier" terrestre (Hawk X) arrive sur le grand écran de la Base. Elle est en position pour détruire la base. Tout le centre de commande est sur alerte. Koenig regretta-t-il d'avoir ordonné l'attaque? Une civilisation étrange décide de lui donner une leçon... mortelle. Alpha est presque totalement détruite, ses habitants morts ou grièvement blessés. Koenig et Helena décident d'aller demander la fin des hostilités. Mais la peur et l'aggressivité de Koenig risquent de provoquer la perte d'Alpha.
Commentaires: Dans le top 5 des épisodes de la première série!!! Histoire bien menée, ambience SF classique, dialogues percutants. Le monologue de Koenig flottant seul dans l'espace est mémorable ("Plus que 97 minutes d'air..."). On reverra Isla Blair dans le rôle de Karla, l'assistante de Charles Logan, dans En route vers l'infini (Journey to Where).
- Le dernier adversaire
Titre original: The Last Enemy
Scénario et mise en scène: Bob Kellett
Artistes invités: Caroline Mortimer (Dione), Kevin Stoney (Talos), Maxine Audley (Theia).
Résumé: La lune se retrouve prise au milieu d'une guerre sans merci se livrant entre deux civilisations. Le commandant Dione vient rencontrer Koenig sur la Base lunaire afin de pouvoir parvenir à ses fins et détruire la planète ennemi. Koenig peut-il faire entendre raison aux belligérants? Des négociations sont entamées... Dione cache mal son jeu! Mais elle sous-estime l'intelligence de Koenig. Cela causera sa perte!
Commentaires: Il aurait fallu créditer Barbara Bain, pour l'idée originale du scénario qu'elle a suggéré à Bob Kellett. Le concept n'est pas neuf mais la touche féminine apportée au duel entre deux planètes est réussie. La fine ruse qui cause la perte de Dione est très bien illustrée par le regard stupéfait de la belligérante. Encore une fois, les effets spéciaux de Brian Johnson sont rudement efficaces! Les amateurs d'explosions s'en donnent à coeur joie!
Dans le cadre d'un épisode de la série Wonder Woman intitulé Time Bomb, on peut brièvement apercevoir un extrait de l'épisode Le dernier adversaire. En effet, au lieu de tourner une séquence originale montrant la lune, les producteurs de la série ont "emprunté" la scène où le Satazius (vaisseau de Dione) passe au-dessus de la Base lunaire Alpha. Aucun crédit mentionnant l'origine de la séquence n'a été inclus. Bonjour les droits d'auteur!
- En désaroi
Titre original: The Troubled Spirit
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: Ray Austin
Artistes invités: Hilary Dwyer (Laura Adams), Giancarlo Prete (Dan Mateo), Anthony Nicholls (James Warren).
Résumé: Suite à une étrange scéance de spiritisme, Dan Mateo, scientifique à la section de botanique, se retrouve face à face avec son fantôme... Une mort horrible et certaine semble l'appeler. En sera-t-il de même pour la base lunaire Alpha?
Commentaires: Éléments horrifiants et efficaces. Le fantôme de Mateo est particulièrement impressionnant... et dégoûtant! La mort de Warren dans la salle de botanique est digne des vieux films d'horreur des années '50... On fait confiance au spectateur en n'essayant pas de trouver une explication pseudo-scientifique à la mort annoncée de Dan Mateo. Enfin, on nous montre que les habitants de la base lunaire essaient tant bien que mal d'entretenir un semblant d'activités culturelles, même à des années-lumières de leur planète d'origine!
- Cerveau spatial
Titre original: Space Brain
Scénario: Christopher Penfold
Metteur en scène: Charles Crichton
Artistes invités: Shane Rimmer (Kelly), Carla Romanelli (Melita Kelly), Derek Anders (Wayland)
Résumé: La lune passe au travers d'une phénomène spatial inconnu, qui envahit la base et menace ses habitants.
Commentaires: "Prix citron" pour l'épisode le plus mauvais de la première série! À revoir pour les effets spéciaux "cheapos", dignes d'un vieux commercial de "Mr Bubble".... ;-) Le tournage de la scène où l'entité pénètre la base lunaire a donné lieu à de cocasses glissades sur le plateau de tournage. On aurait semble-t-il oublié de fermer la machine à bulles (dont la véritable fonction était d'éteindre des incendies d'origine chimique)... Le pauvre Charles Crichton hurlait à pleins poumons d'arrêter la mousse mais personne ne l'a entendu («Stop the foooooaaaaaam!»). La mousse s'est ainsi élevée jusqu'au plafond! Comme l'a dit Barry Morse plus tard, le cerveau spatial n'a pas rempli ses promesses, malgré le titre de l'épisode... Plutôt débile, en effet! En passant, on peut voir les effets plutôt comiques de la machine à bulles dans un des rares vidéos des années '70, soit le clip des Rolling Stones pour la chanson «It's Only Rock N' Roll (But I Like It)». Aucun rapport avec l'épisode, mais tourné à la même époque...
- La machine infernale
Titre original: The Infernal Machine
Scénario: Anthony Terpiloff et Elizabeth Barrows
Metteur en scène: David Tomblin
Artiste invité: Leo McKern (Compagnon/Gwent)
Résumé: Un vaisseau spatial immense atterit près de la base. Son unique habitant demande de l'aide aux alphans. Mais Koenig regrettera-t-il son geste altruiste? Et qui est ce mystérieux Compagnon? En fait la machine, Gwent, sait que le compagnon va mourir et désire faire de certains alphans ses nouveaux amis... Ou prisonniers? Lorsque sa tactique ne réussira pas, Gwent ira s'autodétruire sur les montagnes lunaires!
Commentaires: Idée recyclé, le scénario de la machine intelligente au fonctionnement douteux est un thème fréquent en science-fiction populaire. Qu'on pense à HAL dans 2001, Odyssée de l'espace ou à V'GER dans Star Trek: The Motion Picture, pour ne nommer que ceux-là. Il sera encore repris dans l'épisode Tin Man, de Star Trek: The Next Generation. Musique d'accompagnement très appropriée. Bonne performance de Leo McKern, dans le rôle de Gwent.
- La mission des Dariens
Titre original: Mission of the Darians
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: Ray Austin
Artistes invités: Robert Russell (Hadin), Joan Collins (Kara), Paul Antrim (Joe Lowry), Dennis Burgess (Neman)
Résumé: Alpha fait face à un immense complexe spatial, voguant à la dérive dans l'univers. Lorsque Koenig et les autres pénètrent le complexe, ils se rendent vite compte que ce site abrite les restants d'une très ancienne civilisation, redevenue à demi sauvage. Seuls quelques privilégiés sont demeurés intacts. Mais ils le doivent à un terrible secret...
Commentaires: Cet épisode met en vedette l'afriolante (ça dépend pour qui) Joan Collins, en des temps moins fortunés, voir "dynastiques"... Elle est certes égale à elle-même! Fait intéressant, elle a déjà joué dans l'autre série de Landau/Bain, Mission Impossible. Mis à part la présence de Collins, soulignons les magnifiques décors, le scénario percutant de Byrne, qui font de cet épisode un des meilleurs de la série! En 1995, Star Trek: Voyager a exploré un thème similaire à Mission des Dariens, dans l'épisode «Phage».
- Le domaine du dragon
Titre original: Dragon's Domain
Scénario: Christopher Penfold
Metteur en scène: Charles Crichton
Artistes invités: Gianno Giarko (Tony Cellini), Douglas Wilmer (Commissaire Dixon), Barbara Kellerman (Monique Faucher), Michael Sheard (Darwin King), Susan Jameson (Juliet Mackie).
Résumé: Tony Cellini se réveille d'un horrible cauchemar et, sous l'emprise d'une folie destructrice, part vers les aigles, afin de combattre un vieil ennemi. Cet ennemi monstrueux, il l'a rencontré alors qu'il commandait la malheureuse mission vers la planète Ultra, aux confins du système solaire, en 1996. Cette fois, le monstre est de retour. Cellini s'est juré de se venger, au mépris de sa vie... Helena Russell narre, pour les fins de la banque de données d'Alpha, toute cette histoire...
Commentaires: Excellent épisode! L'aspect anecdotique de toute l'histoire est très bien illustré par les propos d'Helena Russell. Le monstre, malgré ses allures de "lave-auto de l'enfer" (on a les effets spéciaux que l'on peut en 1975), est très efficace... et très glouton! ;-) Cet épisode a fait l'objet de censure au Danemark, où il n'a jamais été présenté. Pourtant, s'il est au moins un épisode à voir et à revoir, c'est bien celui-là!
- Le testament de l'Arcadie
Titre original: The Testament of Arkadia
Scénario: Johnny Byrne
Metteur en scène: David Tomblin
Artistes invités: Lisa Harrow (Anna Davis), Orso Maria Guerrini (Luke Ferro).
Résumé: Alors qu'Alpha approche une planète dévastée, la folle course de la lune prend brusquement fin. En explorant la planète, les alphans découvrent, dans une caverne isolée, l'origine de l'Homme. Rien de moins. Luke Ferro et Anna Davis, deux chercheurs dépêchés sur le site en question, semblent particulièrement affectés par cette troublante révélation. Seront-ils le seul espoir de ce paradis perdu? John Koenig narre cet épisode particulièrement troublant de la petite histoire des habitants de la Base lunaire Alpha.
Commentaires: Dernier épisode de la première saison, Le testament de l'Arcadie constitue l'un des meilleurs moments de la série. Excellent scénario de Johnny Byrne! La scène de la caverne, où Anna Davis découvre le secret terrible de cette planète dévastée, est mémorable. L'acteur qui joue le personage de Luke Ferro semble avoir de la difficulté à s'exprimer en anglais en version originale. Il faut se rappeler que la première saison de Space: 1999 était une co-production avec la chaîne italienne RAI, d'où l'utilisation d'acteurs italiens à l'occasion. La petite musique très "early seventies" des scènes se passant dans la caverne (Pictures of Autumn) est l'oeuvre du compositeur français Jacques Arrel. En passant, le traducteur portatif orange qu'utilise Anna Davis dans la caverne est en fait une calculatrice commerciale, soit la Olivetti Divisumma. Et les jumelles utilisés par Koenig ont été vues dans la série UFO (Alerte dans l'espace).

Pour lire les résumés de la deuxième saison, continuez en cliquant ICI!
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