Liberté je te vois, charmante hégémonie Debout au coin des champs où périssent les vies ... Qui soufflent sur les braises du feu toujours vivant, Attise la fournaise de tant de jeux brûlants Adorable portrait, véritable ingénue Diaphane vérité, arrogante bévue Debout, campée, hilare, je te vois ricaner... Liberté, je t'accuse de n'être point zélée! Pour ta cause qui de toute est la plus recherchée! Regardée, adulée par tant d'hommes passés, Ne serais-tu qu'une ombre, une idée avortée? Liberté, liberté chérit par tant de sots rêveurs À qui tant de fois tu as brisé le corps Pour tous les coeurs épris, tu es un leurre! 22.09 © Comte d'Artagnan ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La bibliothèque de Princess Fée ![]() |