Fascinée par les illustrations graphiques des dictionnaires anciens, j’ai crée un «journal intime», recueil de pages où je laisse jaillir mon imagination. Chacune des ces images oniriques est accompagnée d’un petit texte idéaliste. Démarche presque surréaliste où on trouve des formes et divers éléments du quotidien dans des situations inhabituelles.
C’est à ce moment que je commence à expérimenter, puis à façonner mon travail à la plume.
Au départ, les dessins sont des lignes de contour modulées où il y a toujours une sensation d’espace très limité. Elle se fera de plus en plus présente car j’incorpore des textures qui remplissent les formes et aussi les fonds. Elles envahissent le tout de façon impénétrable. Chaque élément texturant peut être une forme en elle-même. La bidimension est de plus en plus marquée.
Dans ce manque d’ordre logique, le support devient étouffant et la
lecture de l’œuvre difficile.
Vers la fin de cette période, quand la diversité de valeurs aide à éclaircir les formes on me compare à Beardsley et autres illustrateurs du début du siècle.
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