Chez Baudelaire dans Les Fleurs du MalBaudelaire fut partagé, sa vie durant, entre une fascination pour
les ténèbres et le mal qui les hante, et l'espoir d'un temps
et d'un lieu rédempteurs, porteurs d'une vie véritablement
salvatrice. Ce temps hors du temps et ce lieu hors du monde, où
se concentrerait la vie, constituent l'un des motifs récurrents
des Fleurs du Mal. La Grèce est le
grand modèle de vitalité originelle ; ce sont ses divinités
et ses chants qui raniment la Muse malade : " Ma pauvre muse, hélas
! Qu'as-tu donc ce matin ? " (vers 1) |
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Littérature [7/10] |