CULTURE



Nous dévoilerons dans cette rubrique les livres, les journaux, et les films dignes d'intérêt.
Nous parlerons également de l'image de l'informatique qui se dégage de certaines oeuvres.

Vous-même pouvez nous faire découvrir vos dernières trouvailles dans ces domaines.

 

Les magazines informatiques

Voyageons un peu


Je suis sûr qu'en plus de ce fanz' vous lisez un ou même plusieurs magazines informatiques.
Comment les choisissez-vous ?

Quand on arrive devant un étalage, on est plutot gâté : il y a le choix. Souvent, les mags les plus vendus sont devant votre nez, au premier rang. Des moins connus ou plus spécialisés sont cachés, sous le tas, à attendre le lecteur qui "sait ce qu'il veut".

Vos yeux sont alors éblouis par les couvertures très prometteuses. De plus en plus, vous voyez des CDs se balader : c'est souvent ce qui décide l'achat.

Mais bon, vous connaissez sans doute déjà tout cela. Voyons donc si c'est différent ailleurs, dans d'autres pays. Au hasard prenons la Grande-Bretagne. En plus du divorce de Diana et des vaches folles, l'Angleterre possède également des mags. J'ai donc pris un échantillon. Les prix ne sont qu'indicatifs et ne comptent pas les frais de port (si vous les commandez de France).

PC Home

No48 - Septembre 1996 - 160 pages + CDROM - 40 FF - IDG Media

Ce mag est la représentation du "mag moyen" anglais. Très complet puisqu'il couvre tous les sujets informatiques et n'est pas orienté "jeux", "Hardware", ou "Achats" comme certains. Sa présentation est très agréable avec beaucoup d'illustrations. On a souvent l'impression, que le texte n'est là que pour commenter les images. Heureusement, le texte reste très complet, précis, et dense.

PC Review

Septembre 1995 - 150 pages + CDROM - 40 FF

Celui-ci est très orienté Jeux. Bien sur, on y parle également d'Internet, histoire de ne pas paraitre vieux. Des textes assez longs, beaucoup d'images. Beaucoup d'humour. Conseillé à ceux qui jouent beaucoup, notamment en réseau.

Computer Life

No4 - August 1995 - 130 Pages + HD - 25 FF
(dispo aussi en CD mais plus cher)

Beaucoup plus sérieux, ce mag est plutot destiné aux adultes à mon avis. Beaucoup de textes (longs) et peu d'images, ce mag est assez orienté sur Internet. Pas très Fun.

PC Zone

No42 - Septembre 1996 - 130 pages + CD - 38 FF

On n'y parle que des jeux, avec de l'humour. Le CD est bien rempli de démos jouables, ce qui compense un peu la minceur du mag.

PC PRO

No23 - Septembre 1996 - 440 pages + CD - 25 FF

Comme l'indique le titre, ce mag ne parle pas des jeux. Le nombre de pages (440 !) à un prix imbattable de 25 FF s'explique par le fait que 60% du mag est constitué de publicité. Mais ne vous méprenez pas : les pages restantes sont extremement intéressantes et meme les publicités méritent votre attention. Il est en effet rare d'avoir un tel catalogue multi-magasins sous la main. Un très bon achat si vous vous intéressez à Internet, au Hardware, à la programmation, etc...

Conclusion


Le parc de mags anglais est plus important mais également plus intéressant que le parc français. Plus varié, il est doté de CDROM beaucoup mieux garnis que les notres. De plus, les previews devancent les français de quelques mois.
Très peu de mags français peuvent rivaliser avec les mags anglais, que ce soit sur PC ou sur Amiga. Pour ceux qui comprennent bien l'anglais (et notamment l'humour très riche de l'écrit anglais) s'abonner vaut souvent le coup.


Pour découvrir quel est, parmi les magazines que nous avons vus, celui que je vous conseillerai, cliquez
ici.


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L'informatique dans les films


Les nouveaux films, et de plus en plus ceux qui sont dits "à gros budget", se servent de l'informatique, non plus uniquement dans leur tournage (effets spéciaux, tournages en numérique, etc...) mais également dans leur histoire.
Nous allons donc ici observer ce phénomène. J'ai donc rassemblé pour vous quelques films, que vous avez d'ailleurs sans doute tous vus.

La première chose que l'on peut dire, c'est que le phénomène ne date pas d'hier. Déjà, dans certains films en noir et blanc, l'informatique était présente. L'histoire se terminait bien sûr sur une morale, une sorte de déontologie qui montrait l'importance des valeurs humaines. Mais cela s'inscrivait surtout dans un objectif de science-fiction : on imaginait les machines et leur pouvoir futur. Il était normal, dans l'ignorance et l'appréhension du futur d'extrapôler.

Cette vague d'appréhension de l'informatique dans une période où celle-ci n'était pas encore très développée chez les particuliers a donc plu, car elle faisait appel à l'imagination : toutes les fantaisies étaient permises puisque la réalité informatique
n'était pas encore répandue. Les plus connus restent Wargames et Tron.

Puis avec le temps, l'informatique est entrée dans les moeurs. Les ordinateurs personnels se sont répandus et les mentalités ont compris la réalité informatique. Le phénomène s'est alors divisé en deux parties.

Tout d'abord, on a continué à se projeter dans le futur, en extrapôlant la tendance à mettre des ordinateurs partout. On pensera notamment à RunAway le film poussant la domotique à l'extrême.
D'un autre côté, on a observé le développement des ordinateurs personnels et on les a introduits dans des films qui, a priori, ne sont pas des films sur l'informatique. Ainsi, dans Jurassic Park, les enfants ferment une porte de justesse en utilisant un ordinateur muni d'un système de navigation (d'une lenteur à toute epreuve).
A la télévision, également, l'utilisation de l'informatique semble indispensable. Ainsi, dans la série Mission Impossible 20 ans après, la seule différence avec l'ancienne génération (en dehors des nouveaux acteurs antipathiques et des dialogues très pauvres) est la présence d'une série de gadgets informatiques.
Ce que ne semblent pas comprendre les auteurs c'est que n'importe quelle personne ayant une légère connaissance informatique dévoilera la mascarade, ce qui enlève de la crédibilité au film.

La dernière mode concerne les virus. Un virus n'est vraiment pas grand chose, tout juste un petit programme en assembleur. Mais prenons deux films : Traque sur Internet et Independence Day.

Ces deux films mettent en scène des virus. Vraisemblablement, voici la définition, d'après leurs auteurs d'un virus :


Conclusion


Pas grand chose a changé depuis l'époque des films en noir et blanc : on exagère toujours, on invente parfois. Mais tout ceci n'améliore pas la vision de l'informatique qu'ont les "non-initiés" (si l'on peut parler ainsi).
La meilleure chose serait de donner des cours d'informatique aux auteurs... à moins que ces derniers ne le fassent exprès. Grand spectacle et réalité seraient-ils incompatibles ? Je ne pense pas que Jurassic Park et Independence Day avaient vraiment besoin de l'informatique dans leur histoire, Mission Impossible encore moins. C'est un peu du gachis.Voilà, je m'arrête là. Si vous voulez réagir, confirmer ou infirmer n'hésitez pas.


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Questions


Dans cette partie, nous poserons de bonnes (ou mauvaises) questions. A vous de nous
répondre le plus exhaustivement et humouristiquement possible.

Faut-il être sur la racine avant d'éteindre son disque dur ?


WinBug'95 bogue-t-il vraiment ?


Peut-on transformer une disquette 720ko (avec 1 trou) en une disquette HD (avec 2 trous) simplement en perçant un trou supplémentaire ?



Les anti-virus ont-ils une signature ?



Phrases



Quand Intel invente un processeur rapide,
Microsoft invente une manière de le ralentir.



Dede nous écrit un petit poème...

"Automne"


Les feuilles d'Automne
Revêtent leur robe jaune
Les vignes, leur pull roux
ou est-ce simplement le mildiou ?


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J'ai de l'ASM...

(Mais je me soigne)


Cette rubrique parlera de la programmation en général, quel que soit le langage utilisé. J'essaierai également de trouver une solution à vos problèmes de programmation ou à votre curiosité.
Bon, comme c'est le premier numéro, j'avoue m'etre demandé pendant un long moment qu'est-ce que j'allais bien pouvoir vous montrer. EvilKiss m'a suggéré plusieurs choses... une a attiré mon attention.

 

Télécharger CC.ASM

Le premier programme que nous allons faire s'appellera Crazy Caps. Vous avez sans doute remarqué au démarrage de LiGiA que les lettres avaient tendance à se mettre en majuscule puis en minuscule (une inversion de casse) régulièrement. Ce "gadget" fait parti du DkOS conçu exprès pour LiGiA. C'est en fait un moyen de vérifier que DkOS est bien le maître de
la situation. Si on est en mode texte et que ce gadget s'arrête, c'est mauvais signe.

Notre premier programme consistera donc à programmer cette inversion de casse. Le listing
est joint au fanz. Il serait bon de l'imprimer, puis de revenir dans cette rubrique pour avoir
les explications...
Voici un résumé de notre cahier des charges...

Cahier des charges



C'est tout pour l'instant.

Sous interruption


Il est facile de faire qu'un programme tourne en même temps que le DOS. Pour cela, deux étapes sont nécessaires :

1. Le mettre en Résident (TSR)

2. Le lier à une interruption

et pas forcément dans cet ordre !

Quand vous lancez CC.COM, le programme va donc tout d'abord se brancher sur l'interruption 0x1C (28 en décimal). Cette interruption est appelée tous les 18e de seconde, quel que soit
la vitesse de votre processeur. Puis, il va déclarer la routine de changement de casse
résidente.

Résultat : tous les 18e de seconde, la casse de tout ce qui est affiché va s'inverser.

Oui mais...


Le problème est que tous les 18e de seconde, c'est beaucoup trop souvent. L'animation
doit être relativement lente pour être agréable. D'où la création d'un compteur incrémenté
à chaque fois que l'INT 0x1C est appelée. On pourra alors déclencher notre routine à la
vitesse désirée.

Le changement de casse est très simple. Il s'agit juste d'une boucle qui inverse la casse
de tous les caractères de l'écran texte (adresse 0xB800). Biens–r, seuls les caractères
alphabétiques doivent êtres traités.

Pour que notre programme se limite au mode texte (et n'agisse pas lorsqu'une image est
affichée, par exemple), il faut vérifier que le mode vidéo courant est 3. Plusieurs solutions
sont disponibles. Nous allons prendre la plus simple pour le moment : nous en verrons s–rement
d'autres dans les prochains numéros.
Nous allons simplement demander au DOS quel est le mode courant en lisant l'octet qui se
trouve à l'adresse 0x0040:0x0049 car c'est là où est stocké le mode vidéo.

A la fin de notre routine, il ne faut pas oublier de rappeler l'INT 0x1C originale
pour que d'autres programmes puissent l'utiliser.

Conclusion


Voilà, notre programme fonctionne.

Mais beaucoup d'améliorations devront lui être apportées. Nous ajouterons donc dans les
prochains numéros des éléments à notre cahier des charges :

 


En attendant, je vous laisse en espèrant que vous vous amuserez avec ce petit programme
qui rend le DOS tout joyeux.

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