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    :: Les consequences economiques ::

1) Population touchée par des maladies

Les dernières estimations indiquent que 55 000 personnes ont contracté l'infection VIH au cours de l'année écoulée.

De nombreux facteurs peuvent jouer un rôle de démarreur d’une épidémie de VIH sexuellement transmise ou de moteur de sa propagation dans notre pays. Des facteurs sociaux, comportementaux et biologiques sont ainsi mis en évidence en Algérie grâce à l’étude de la notification du VIH/SIDA, des résultats de la séro-surveillance sentinelle du VIH ainsi que des enquêtes CAP. Par ailleurs, la Réunion maghrébine sur les comportements à risque de l’infection à VIH (Ghardaïa, avril 1994) et l’Atelier de Consensus (août 1994) avaient déjà mis en évidence les principaux indicateurs de risque. Ceux-ci sont représentés par les exclusions et les échecs scolaires, le chômage, la méconnaissance du problème de l’infection à VIH, la mobilité, la migration Sud Nord incontrôlée, le tourisme commercial informel, le partenariat sexuel multiple, la coexistence d’infections sexuellement transmissibles, la difficulté de l’accès aux préservatifs (disponibilité et coût élevé), l’existence de facteurs socio-économiques et culturels favorisant la migration, la marginalisation, le commerce du sexe et les quelques pratiques médicales dangereuses.
En Algérie, le VIH1 est le plus couramment retrouvé. Cependant une dizaine de cas à VIH2 chez les populations non autochtones du Sud et à infection mixte VIH1-VIH2 a été signalée par le LNR. La surveillance des sous-types est très importante, car ceux-ci constituent des marqueurs de l’épidémie, compte tenu de leur distribution géographique. Il faut souligner par ailleurs que le sous type B est prédominant au Nord de l’Algérie (17 sous types) et le sous type C est retrouvé dans le Sud (5 sous-types à Tamanrasset).

Qu est ce que le VIH ?

Personne, à ce jour, n’est parvenu à cultiver le VIH en laboratoire, comme on le fait communément pour d’autres virus. En conséquence, seule la détection de ses anticorps par un test de séropositivité permet de signaler la présence de ce virus fantôme. Tandis qu’une simple grippe développe des millions de virus par millimètre cube de sang, on trouve chez les malades du SIDA une activité virale très faible, voire nulle, même en phase terminale.
Taux de prévalence de l’infection à VIH par site, par groupe d’étude et par wilaya Année 2000

Wilayas Femmes enceintes IST Travailleuses du sexe Total
BR HR THR
Nbr + % Nbr + % Nbr + %
Tamanrasset 455 4 0.88 79 1   22 2   556
Constantine       156 0         156
Alger (Mustapha) 462 0 0 52 0         514
Alger (Maillot) 216 0   06 0         222
Tizi-Ouzou 400 0 0             400
Alger (HCA)       250 0 0       250
Oran 451 0 0 250 1 0.40 117 2 1.70 818
Total 1984 793 139 2916

Comment le VIH pourrait-il donc être à l’origine d’une maladie prétendue infectieuse ?  

Pour surmonter cette contradiction, les experts ont d’abord avancé qu’il s’agirait d’un virus lent dont la période de latence pouvait aller de quelques mois à plusieurs années. Mais comme un nombre croissant de séropositifs ne développaient toujours pas de SIDA, une seconde théorie fut avancée qui contredit la première. Celle-ci montre que le virus est présent en quantité massive dès le début de l’infection - c’est la charge virale - mais que, jusque là, les méthodes de laboratoire ne permettaient pas de la mesurer. Cette seconde théorie se fonde sur un test révolutionnaire qui permet, à partir d’un échantillon de sang contenant de très petites quantités d’ADN, de multicopier ces gènes presque à l’infini. Mais en fait, rien n’autorise à affirmer que les copies de gènes ainsi obtenues proviennent d’une souche virulente de VIH. En revanche, les statistiques épidémiologiques ont incidemment montré que le VIH a toutes les caractéristiques d’un rétrovirus passager - c’est-à-dire inactivé depuis de longues années par l’action des immunités naturelles. Sa transmission horizontale est très faible puisqu’il faut en moyenne 1000 rapports sexuels non protégés pour une contamination au VIH.

Une recherche nationale lancée par le ministère de la défense nationale démontre qu’à peine le tiers ( 32%) des personnes enquêtées sait que le préservatif est un moyen de protection contre le virus et  50% seulement accepterait d’utiliser un préservatif avec des partenaires occasionnelles.

Le nombre d'infections à VIH dans cette région pourrait bien augmenter de façon considérable. Le virus du Sida continue à faire des victimes en Algérie et les professionnels de santé appellent les pouvoirs publics et la société civile à prendre avec plus de sérieux ce problème. De plus tabou et manque d'information, les malades parfois ignorent être atteint par le virus. 34 nouveaux cas de sida et 147 séropositifs sont enregistrés en Algérie depuis le début de l’année. Des chiffres très inquiétants qui, de surcroît, ne reflètent pas toute la réalité puisque, comme il est mentionné plus haut, certains séropositifs ignorent qu’ils sont porteurs du virus : seuls 10 à 12% des personnes vivant avec le virus du sida ont accès aux antirétroviraux.

2) Le budget sanitaire

Les dépenses publiques de santé ont connu sur la période 1991-2001 une augmentation moyenne par an de 17,2% en termes courants et de 2,2% en termes constants .En termes réels, les dépenses de l’Etat ont connu une augmentation annuelle moyenne de 3,4% et celles de la sécurité sociale de 1,3%.

Le budget de fonctionnement des établissements publics de santé financé essentiellement par l’Etat et la sécurité sociale, a connu au cours de la période allant de 1990-2003 une augmentation notable en termes courants passant de 13,07 milliards DA à 88,94 milliards DA, soit une évolution annuelle moyenne de 21% entre 1990 et 2003.

En conclusion, les actions réalisées par l’Algérie depuis 1962 pour permettre à tous les citoyens de vivre longtemps et en bonne santé sont globalement positives. Cependant, d’importants efforts restent à faire pour améliorer la réalisation de certains indicateurs pertinents définis par les Objectifs du Millénaire.

Aussi, l’amélioration de l’efficacité du système national de santé et la maîtrise des coûts constituent-elles des nécessités incontournables et s’imposent-elles comme des axes essentiels durant les quinze prochaines années.

                            Dépenses totales en santé (% du PIB)




Conclusion generale:


En conclusion, nous pouvons dire que la contraception est toujours un sujet tabou en Algérie. On peut dire qu’en Algérie, il y a un manque d’informations sur la contraception : on ne connaît pas toutes les méthodes contraceptives ni les moyens contraceptifs qui empêchent la transmission des MST, ce qui constitue un vrai fléau social.

Chez nous, la contraception est du domaine féminin et se traduit par la prise de la pilule par la femme parce que c’est elle qui représente aux yeux de l’homme le domaine de fertilité : on n’empêche donc pas la transmission des MST. L’utilisation des préservatifs notamment chez les jeunes est très limitée et ce pour des raisons économiques, car le préservatif n’est pas accessible a tous. Chez les jeunes, l' utilisation de méthodes contraceptives restent limitée en dépit des comportements sexuels nouveaux chez les jeunes.

Les conséquences sont doubles : au plan social et au plan économique.
En effet, sur le plan social, on risque d’avoir des risques d’augmentation du nombre de victimes atteints de MST mais aussi l’apparition de phénomènes de naissance hors mariage dont les retombes au plan social sont énormes : exclusion, marginalisation… 
Au niveau économique, cela signifie que le budget sanitaire pour la prise en charge des malades atteints des différentes formes des MST, va s’alourdir.

























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