|
Il n'est pas indispensable de se montrer aventureux, en économie ou ailleurs, pour courir des risques réalisables à plus ou moins long terme. Un biologiste, amateur d'humour noir, fait remarquer que la vie elle-même est une maladie mortelle sexuellement transmissible : observation inattaquable qui peut conduire à une certaine sérénité envers le risque . La tension, donc le risque, donc la crise, donc le dommage sont inhérents à toute expérience humaine. On peut vivre dangereusement sans subir de dommage ou même de crise, mais si le pire n'est jamais sûr, il reste toujours possible... Face au risque, on peut adopter diverses philosophies, variables selon les tempéraments individuels et les milieux culturels (fatalisme musulman, état-providence d'Europe Occidentale, violence anarchiste etc...) : éviter, se protéger, transférer, exploiter voire susciter le risque. I- STRATEGIESA- DIVERSITE DES SITUATIONS STRATEGIQUES: Une combinatoire des situations: 1°) Selon les lieux 2°) Selon les moments 3°) Selon les niveaux 4°) Selon les acteurs en présence B- DIVERSITE DES STRATEGIES: Une analyse stratégique complexe: 1°) Décision sur l'impact: a) le lieu d'impact: Quelle est l'unité pertinente de management du risque? qui perçoit, qui subit, qui réparti Le Risquble: - à l'intérieur du système visé: un budget, une entreprise. - à l'intérieur d'un système plus large: entreprise plus assureur, plus état...( système de transferts) b)la part de: - prévention/protection - gestion directe - transfert - exploitation
On remarquera que poser les bonnes questions: - c'est déjà comprendre (interpréter?) l'évolution passée. - c'est déjà changer le présent - c'est réduire (par l'action) l'incertitude sur les avenirs possibles - enfin poser une bonne question c'est souvent induire une bonne réponse. Alors qu'une mauvaise question induit toujours une mauvaise réponse sauf si, par ses excès, elle conduit à reformuler la question. 3) Qui pose les questions? Une question est une décision, la décision de ne traiter qu'un champ de la réalité et sous un certain angle. Un peu comme un peintre devant son tableau figuratif. On sélectionne une partie du réel et on hiérachise les éléments. Il en résulte presque nécessairement une conclusion prédeterminée par le champ et l'approche envisagés. A condition simplement de respecter quelque rigueur dans l'enquête et le raisonnement (géométrie euclidienne) ou la mise en scène affective (Dieu existe mais il a besoin des cloches et des évêques). Cette décision est en quelque sorte un postulat arbitraire. Poser une question, c'est lui donner une valeur absolue par rapport aux autres questions possibles:"le véritable problème est celui-là"... De quoi on parle, de quoi faut-il parler en priorité ? l'entreprise ne dispose pas toujours des moyens d'influer sur les règles du jeu. Le risque politique est le plus souvent hors de portée d'une action microéconomique. Par contre un état, et encore plus une communauté d'états, dispose en principe des moyens d'agir sur le système international pour prévenir certains facteurs de risques tels que le cours des matières premières, les variations brutales de taux de change et d'interet, les rythmes de croissance. Chacun est libre de choisir son mode de chauffage, mais il n'est pas interdit de s'entendre pour définir les règles de sécurité collective et pour financer la brigade de sapeurs-pompiers. C'est à peu près la raison d'etre d'institutions telles que le FMI, le GATT, la Banque Mondiale, le G7, le Club de Paris etc... Le gouvernement mondial de l'économie n'est certes pas un fait acquis, mais il est sans doute moins utopique que la prévision à quinze ans des risques économiques et politiques. II- TECHNIQUES ET TACTIQUES DU RISQUE POLITIQUE
A new book, "Managing International Political Risk,"
examines the changing nature of threats to investors and lenders associated with foreign
direct investment in resource and private infrastructure projects. This volume is the
product of a symposium on International Political Risk Management and the Role of
Political Risk Insurance held under the auspices of MIGA and the Karl F. Landegger program
in International Business Diplomacy at the School of Foreign Service, Georgetown
University. Practitioners from Enron, Chevron, Exxon, Lloyd's of London, Citicorp, GE
Capital, Standard & Poor's and American International Group analyzed the tools,
techniques, and strategies adopted by firms and financial institutions to manage political
risk while investing in emerging markets. For information contact Blackwell Publishers at |