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- Ils la connaissent bien, dit Ernest , c'est leur institutrice.

- Bonjour papa, comment vas-tu ? demanda Sylvie en embrassant son père.

- Belle-maman, tonna le marié en ouvrant les bras pour étreindre sa belle-mère, comment allez-vous ?

- Mon gendre, vous paraissez rayonnant !

- En pleine forme. Bonjour mon cher beau-père, continua le marié en tendant la main à Ernest.

Ça me fait plaisir, Serge, dit Ernest. Voici un ami, ajouta-t-il. C'est monsieur Eggraegore Boudedieu.

- Enchanté, Monsieur, fit le jeune homme.

- Je suis heureux...

- Sylvie, viens que je te présente quelqu'un de bien, dit Ernest.

- Je me suis ennuyé, dit Gino au marié que le prit dans ses bras.

- Sylvie ! Sylvie! Bonjour, criaient des enfants du voisinage qui s'étaient rapprochés.

Sylvie caressa les cheveux des enfants les plus rapprochés... Un couple de vieillards semblaient pleurer d'attendrissement, à la rampe d'un balcon d'un troisième étage.

Deux adolescents s'embrassaient tendrement de l'autre côté de la rue.

- Hé! vous autres, là-bas, attendez votre tour, cria Ernest en voulant badiner.

- On prend juste ce qui faut, répondit le garçon qui avait quitté les lèvres de sa petite amie.

Des rires fusaient de toutes parts...

Ce fut l'hôtesse qui vint avertir Boudedieu qu'on le demandait au téléphone. Le détective la suivit après s'être excusé auprès des personnes qui paraissaient s'inquiéter de ce dérangement. Il réapparut un peu plus tard disant qu'il devait partir. On l'appelait de toute urgence.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Ernest, le visage inquiet.

- Je l'ignore totalement, répondit le détective qui serra la main des gens avant de partir.

Il était tout près de 17.00h.

Boudedieu n'avait pas obtenu de résultats de la rencontre qu'il venait de faire. Ernest avait esquivé le sujet de la conversation. Il l'avait fait attendre, avait écoulé le temps. Sa méfiance en fut éveillée...

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