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4 juillet, soirée.
- Je n'ai eu aucune difficulté à te battre, constate Réal.
- Je ne joue plus, tu sais.
- Moi non plus. Ma force, c'est dans la façon de protéger mes pièces!
Je sens un malaise, une honte ? C'est l'alcool qui me rend incapable de me concentrer. Je bois depuis que le gazon est fait, soit 10.30h.
Je quitte Réal et me rends à la maison. Il reste un fond de verre de gin que j'avale. Je vais ouvrir une bière mais Thérèse, qui m'a attendu jusqu'à 23.10h, m'invite à passer à la chambre. J'acquiesce.
Je ne réussis pas à m'endormir. J'ai l'impression de rayonner au-delà des limites de mon corps. Un malaise étrange s'est emparé de moi et j'ai l'impression d'un genre de delirium tremens... Si j'allais me mettre à voir des araignées géantes, des rats éléphantesques...
- Si...