Textes de Base de Sorcellerie


.....Voici des textes de bases, qui reviennent souvent dans les rituels et dans les Sabbats(fêtes de la Sorcellerie, j'y reviendrai), ils sont très utiles. Il est très bon de les recopier dans nos Livres des Ombres(grimoires, j'y reviendrai aussi). Voici une petite astuce: comme l'espace dans un grimoire est précieux, n'écrivez pas ces textes sous forme de poèmes, mais sous forme de textes, domme ceux dans les livres, je ne sais pas si vous me suivez...

.....LE CREDO DES SORCIERS
Oyez les paroles des sorciers:
Notre secret caché dans la nuit
Lorsque le chemin était sombre
Nous le révélons en ce jour d'hui.

Devant l'eau et le feu mystérieux
Par la terre et le souffle de l'air
Par la quintessence de l'esprit
Gardez silence, veuillez vous taire

Les renaissances de la nature
Le passage des hivers et printemps
Nous communions avec ce qui vit
Et fêtons dans un cercle hors du temps

Quatre fois l'an viennent les grands sabbats
Et les sorcières dansent avec entrain
Aux premières récoltes, à la Chandeleur
À la fête du mai et la Toussaint.

Quand les jours et les nuits s'égalisent
Quand l'Astre est au zénith ou nadir
Les sabbats mineurs sont convoqués
Et les sorcières vont s'ébaudir

Treize lunes et cycles féminins
Treize sorcières dans un convent
Treize crépuscules pour s'ébattre
Tout cela en un jour et un an

Transmis depuis les âges anciens
Passant entre l'homme et la femme
Passant d'un siècle à un autre
Depuis le commencement des âmes

Quand le cercle magicque est tracé
Par le glaive ou l'athamé puissant
Ses frontières traversent deux mondes
Pour cette heure vers les ombres il descend

Ce monde n'a aucun droit de le voir
Et le monde d'en-bas point ne trahis
Les Dieux anciens y sont invoqués
L'œuvre magicque y est accomplie

Il y a deux piliers mystiques
Qui le seuil du temple avoisinent
Tous deux sont puissances naturelles
Des formes et des forces divines

Sombre et lumineux en succession
Les opposés l'un contre l'autre
Représentent le Dieu et la Déesse
Grâce aux aïeux cette foi est nôtre.

La nuit c'est le cavalier des vents
Le Dieu cornu, seigneur des ombres
Et le jour c'est le roi des forêts
Habitant les clairières et les combes

Elle est jeune ou vieille à sa guise
Sur la barque nuageuse elle vogue
Ronde dame argentée de minuit
Sombre matrone et mystagogue

Le Maître et la Maîtresse de l'Art
Habitent les tréfonds de l'esprit
Immortels et toujours renouvellés
À volonté ils libèrent ou lient

Ainsi, bois le vin des Dieux anciens
Et danse, et aime en leur honneur
Jusqu'au jour où ils te recevront
Dans la paix, à la fin de tes heures

Fait ce que voudras, c'est le défi
Mais à personne ne fait de mal
Voilà le commandement unique
Que les Dieux t'enseignent l'idéal
le credo wiccan en huit mots pieux:
Si nul n'est lésé injustement, fait ce que veux

Ce texte est la base. Lisez-le, relisez-le, il est plein de sens caché.


..... LA CHARGE DE LA DÉESSE
Ecoutez les paroles de la Sombre Déesse, qui nous apporte la Sagesse et la Puissance, Ecoutez les paroles de celle que l'on a invoquée sous les noms de Kali, d'Hécate, Kerridwenn, Lilith, Persephone, Ereshkigal, Durga, Innanna, Tiamat et des milliers d'autres noms. Ecoutez moi, enfants de la Déesse, et regardez moi telle que je suis, nue et sans voile. J'ai été avec vous depuis le début, et je vous accompagnerais jusqu'à ce que vous me reveniez. Je suis l'Amante passionnée, la Séductrice écarlate qui inspire les chants d'amour et de désespoir des poètes. Je suis celle qui murmure vos noms à la fin du voyage. Quand le jour se meurt, vous trouvez le repos dans mon étreinte bénie. Je suis la matrice féconde d'où toutes choses proviennent. Ainsi toutes choses doivent me revenir, se dépouiller des vanités de la vie, mourir, et renaître dans le Grand Tout. Je suis la Sorcière, farouche et libre, la Tisseuse du temps, la Maîtresse des Mystères. Je coupe le fil de vos vies, afin que vous me reveniez. Je tranche la gorge des impies et boit le sang des lâches. Ingérez votre peur et venez à moi, ainsi vous découvrirez la véritable beauté, la force et le courage. Je suis la forge rougeoyante qui transforme vos démons en outils de pouvoir, ouvrez vous à mon étreinte et triomphez ! Je suis l'épée scintillante qui vous garde des blessures, je suis l'athanor dans lequel tous les aspects de vous s'unissent en un arc en ciel. Je suis la profondeur veloutée du ciel nocturne, les brumes tourbillonnantes de minuit enveloppées de mystère. Je suis la chrysalide dans laquelle vous ferez face à vos terreurs, et de laquelle vous ressortirez vibrants, forts et renouvelés. Cherchez moi, à la croisée des chemins et vous serez transformés, une fois que vous aurez soulevé mon voile, il n'y aura pas de retour. Je suis le feu qui embrasse vos âmes, le chaudron dans lequel les opposés croissent pour se reconnaître dans la vérité. Je suis la Toile qui connecte toute chose. Je suis la Guérisseuse de toutes les blessures, la Guerrière qui corrige la fausseté. Je rend les faibles forts et humbles les arrogants. Je soulève les opprimés, renforce les bannis ; Je suis la Justice, adoucie par la Compassion. Je suis vous, je suis partie de vous et je suis en vous. Cherchez moi en dedans et au dehors, et vous serez forts ; Reconnaissez moi, risquez vous dans la tiède obscurité de mon ventre et vous pourrez réveiller en vous l'Harmonie ,L'illumination et la Plénitude. Emportez mon amour en vos cœurs et trouvez en vous le pouvoir de devenir ce que vous devez être.

Ceci est un texte qui parle du côté «sombre» de la Déesse, le côté mystérieux, pas mauvais!


..... LA CHARGE DU DIEU
Ecoutez les mots du Dieu Cornu, le gardien de tous les choses libres et sauvages, le Garde des portes de la Mort, Celui qui répond à votre appel : Je suis le feu dans votre cœur, la langueur de vos âmes, le chasseur de la Connaissance et le chercheur de la Quête sacrée. Moi, consort et amant de Celle que nous adorons, je vous dis ceci : Vous qui cherchez à me trouver, sachez que je suis le vent libre, la fureur de la tempête. Invoquez moi dans les forêts sauvages et le sommet des collines, et cherchez moi dans de brillantes ténèbres. Cherchez en des places sauvages, je suis là. Cherchez dans la plus infime semence perçant le béton, je suis là. Cherchez moi avec fierté et humilité, mais cherchez moi mieux encore avec Force et Amour, car c'est mon chemin, et ma colère est réservée aux faibles et aux pleutres. Gardez ceci en votre esprit, mieux vaux tomber sous mon épée que vivre avec la peur dans votre cœur. Ecoutez maintenant les mots de Celui qui est la radiance du soleil et le goût du sel sur la langue, Celui dont les os sont dans chaque repas. Ecoutez mon appel avec attention mes aimés. Venez à moi et apprenez les secrets de l'Amour et du Sacrifice. Je suis né de la plus longue nuit, et tombé dans la mort l'hiver suivant, mais je me relèverai . Car miennes sont les semences da la récolte. Dans les vents tourbillonnants de la nuit, c'est moi qui vous dépose aux pieds de la Grande Mère pour votre renaissance. Je vous y emmène, je viens vous y prendre, et là vous apprenez les Mystères. Fouet et Flamme, Epée et Sang, sont miens, et mes dons pour vous. Chaque joyau a un millier de facettes. Ecoutez maintenant la charge de ceux qui sont plus que la somme d'eux même : Moi qui fut appelé Hermès, Odin, Mithra, Osiris, Shiva et Coyote, parlez moi dans votre quête. Je suis l'incarnation de tout ce que vous êtes ou pourrez être. Tricheur et Tyran, Erudit et Guerrier, Vagabond et Père. Mes noms et aspects sont comme les grains de sable sur une plage et les os de votre corps. Vous devez choisir, car vous ne pourrez pas être Moi en totalité. Ce que vous déciderez déterminera votre vie et votre mort. En attendant ce jour mes enfants, venez danser et chanter, venez vivre et rire, car c'est ainsi qu'on m'honore. Entendez mes paroles, et nous nous garderons de l'épée et de la faux. Nous serons le Chêne et le Houx. Nous nous tiendrons debout et garderons la Terre quand Elle dort.

Ceci est un texte qui parle du côté «sombre» du Dieu, le côté mystérieux, pas mauvais!



.....UNE AUTRE CHARGE DE LA DÉESSE
Ecoutez les paroles de la Grande Mère
Jadis nommée Brid, Isis, et Mélusine, Dana et Aradia, Freya et Démeter
Et invoquée sous mille autres noms sublimes :

Lorsqu 'en vient le besoin ou le désir
Une fois par mois, surtout quand pleine est la lune,
En quelque place secrète il vous faut réunir
Pour m'adorer en esprit, moi, la Grande Reine,
Moi, que Sorcières et Sorciers honorent.
Ceux qui des antiques rites veulent tout savoir,
Ceux qui aiment l'Art et veulent encore apprendre
Ils sauront et verront des choses merveilleuses.

Vous serez libéré de tout esclavage,
Et ainsi en signe de votre affranchissement,
Vous me célébrerez vêtus des seuls nuages ;
Et vous danserez, chanterez en festoyant,
Jouerez de la musique et ferez lutinage.
Ainsi vous m'honorerez délicieusement,
Car l'extase spirituelle est mon partage
Et mienne aussi la joie des corps qui exultent,
Car Amour est ma loi, pour le êtres et les âges.

Conservez intacte la pureté de vos idéaux,
Et tendez y toujours. Arpentez votre chemin
Sans être arrêtés ou détournés par le mal.
Mienne est la porte de la Terre des Jeunes,
Mienne la coupe de vie qui est aussi Graal,
Chaudron de Kerridwenn et la vie immortelle.

Je suis la généreuse, la gracieuse Déesse
Qui offre à tous les cœurs le présent de la joie.
Sur la Terre, j'enseigne l'éternité de l'esprit,
Par delà la mort, j'offre la paix, la liberté, et les
retrouvailles avec ceux qui vous ont précédé.
Je refuse les sacrifices de toutes les espèces,
Car je suis la Mère.
Tous les êtres vivants naissent de moi
Et j'inonde cette terre de mon Amour

Ecoutez les paroles de la Déesse étoilée, aux pieds de laquelle
trônent les hôtes célestes et dont le corps encercle l'univers :

Moi qui suis la beauté de la verte Terre,
La blanche Lune sous son dais constellé, et
Des abysses marines je suis le mystère.
Je suis ce désir en ton âme appelé.
Lève toi et viens à moi, point ne délibère
Car je suis l'âme de la Nature incarnée,
Je suis celle qui donne vie à l'univers.
De moi toutes choses procèdent et à moi toutes choses
Doivent retourner.
Devant ma face aimée des Cieux comme de la Terre,
Que ton moi divin soit enveloppé dans l'extase de l'infini.

Que mon culte égaye les cœurs attristés,
Car l'Amour et les plaisirs sont ma liturgie.
Ayez en vous de la force et de la beauté
Du pouvoir et de la Compassion aussi.
Ayez de l'honneur comme de l'humilité,
De l'allégresse comme de la révérence.

Et toi qui pense me chercher, tu dois savoir
Que ta quête et tes projets seront déçus
A moins que tu ne traverses le miroir.
Si à l'intérieur de toi tu n'a pas vu,
A l'extérieur de toi tu ne saurais voir.
Car sache le : J'ai été avec vous depuis le début et je suis ce qui est atteint au bout du désir.


.....UNE AUTRE CHARGE DU DIEU
Ecoutez mon verbe et dansez la Spirale de Vie
Chantez ma mélodie d'une existence accomplie
et chantez mon hymne de Mort et de Transformation

Car je suis Pan, Herne, Dionysos, Osiris
Gwyn Ap Neith, Zeus, Shiva, Cernunnos
Et tous les aspects du Dieu
Et je suis Tout et Rien dans les bras de mon Amour

Je suis le Phallus de Vie et la Semence
plantée dans les profondeurs de la Mort qui nourrit
et réconforte avec ma croissance
mourant et rennaissant à travers les saisons de la Mère
je suis les Cornes du Pouvoir et les sourcils du Sage

A travers voiles et ombres, je chasse et je garde
Seigneur de la Chasse Sauvage et Gardien de la Paix Silencieuse
Regardez ma face tout autour de vous et connaissez les joies de l'orgasme et de la mort
transformés et renaissant dans le chaudron des rèves
Mes rites sont le Plaisir, la Joie et l'Extase
Laissez la psyche s'épanouir
et laissez l'univers se détruire au zénith de vos rites
Qu'il puisse être reformé dans l'amour et le rire

Soyez forts, joyeux
passionnés, tendre, sage et humble
et vous grandirez en esprit

Tenez vous à mes cotés sur la Terre et regardez autour de vous,
Vous êtes des enfants issus de tout
et vous devez vous nourrir les uns les autres
Que je puisse grandir en vous et murmurer mon chant à travers vous
sous le vent des saisons changeantes.


Notre-Dame la Terre
Par Jean Markale
Autrefois, les hommes savaient que la Terre était vivante et, mieux encore, ils savaient qu'elle était Vie, cette mystérieuse vie surgie du fond des âges et qui s'épanouissait au milieu des arbres et des fleurs d'un verger enclos de grand murs. Et ils l'honoraient, la vénéraient, l'adoraient, conscients de tout ce qu'ils devaient à leur créatrice, à leur mère innombrable. Comme une femme qui allaite, la Terre, par ses multiples mamelles, dispensait à ses enfants les sources et les fruits dont ils avaient besoin dans leur immense tentative pour s'élever vers le siècle. Ainsi, pendant des siècles, on chanta pour elle des chants de louange et de reconnaissance. Jamais on ne la blessait, jamais on ne la heurtait, par respect infini pour celle qui, par amour, avait sorti de son ventre les créatures et les nourrissait de cette sève mystérieux qu'est l'âme du monde. Mais les hommes savaient aussi que la Terre, comme une mère, détenait la connaissance parfaite des délicates harmonies sans lesquelles le monde ne pourrait exister. La Déesse-Terre ne pouvait se tromper : aussi était elle devenue " Celle-qui-doit-être-obéie, la toute puissante souveraine des êtres et des choses ". Il ne faudrait pourtant pas s'y tromper : cette puissance et cette souveraineté n'était pas des rapports de force et d'obligation, mais un échange perpétuel entre celle qui donnait et ceux qui recevaient, car ces derniers, par reconnaissance, offraient à la Terre tout ce qu'il y avait de meilleur, et surtout, ils s'efforçaient de suivre avec confiance les itinéraires qu'elle traçait dans le rythme des saisons et des jours. Arriva le moment ou l'homme, peut être Adam ou Eve au jardin d'Eden, ou encore Caïn sur des espaces en friche, eut le désir de secouer ce qu'il ressentait comme un joug, comme une soumission aveugle à un être dont on ne comprend plus le message d'amour. L'homme creusa donc la Terre et y déposa des semences. Ce fut un viol mais surtout un inceste(je ne suis pas du tout d'accord, planter une graine, ce n,est pas un viol, ni une inceste, c'est transporter la vie), dont le souvenir, à travers une série de spéculations philosophiques, s'est perpétué dans le mythe d'Oedipe et de Jocaste, si l'on considère que Jocaste n'est autre que la forme rassurante de la Sphynge, image évidente d'une nature sauvage, dangereuse, dévorante. L'homme n'avait plus confiance dans la Terre et, comme il en avait peur, il voulut en faire une esclave : ce n'était plus " Celle-qui-doit-être-obéie " mais " Celle-qui-doit-obéir ". Tragique tournant de l'histoire de l'univers - et pourtant si fécond ! - qu'on appelle naissance de l'agriculture… Un autre mythe témoigne de ce passage, le mythe fondateur de Delphes, quand Apollon tue le serpent Python et prend sa place sur les autels, face à l'adoration des foules. Car la Terre Mère est alors déchue de son rang de Déesse au profit d'un dieu céleste tombé des étoiles. La Déesse n'est plus qu'un simple médium qui reçoit les messages du dieu, mais ce sont des hommes, les prêtres de l'oracle en l'occurrence, qui les interprètent. La Femme n'est plus créatrice, elle est devenue procréatrice, ce qui est l'indice non seulement d'un renversement de l'ordre social mais d'une inversion totale de polarité quand à l'appréhension du divin. Le Dieu Père a refoulé la Déesse Mère dans les ténèbres de l'inconscient, avec tout ce que cela comporte d'autoritarisme, de violence et de ruptures d'équilibre. Depuis lors, l'homme enivré de virilité, avilit et saccage l'héritage maternel, exploitant outrageusement la nature et croyant s'en libérer par des blasphèmes répétés. On comprend mieux alors la thèse gnostique selon laquelle le dieu mâle, quel que soit son nom, a emprisonné la Ptisis Sophia, et pourquoi celle-ci se lamente, attendant désespérément que ses fils pourtant bien-aimés se révoltent et la délivrent pour redonner sa splendeur au monde. Le Christianisme officiel, en prétendant que l'homme est au centre de l'univers et que tout l'univers est à sa disposition, n'a fait qu'aggraver le déclin de Notre Dame la Terre. Que sont devenus nos frères les animaux, nos frères les végétaux, nos sœurs les pierres, sinon de la matière, infâme manifestation de l'Esprit ? On a oublié que dans le terme " matière " il y a le mot mater, qui signifie simplement " mère ". Pourtant l'ombre de la Terre-Mère n'a pas cessé de rôder sur l'humanité, et la Bible témoigne souvent de la lutte entreprise par les zélateur du Dieu Père contre les idoles féminines qui surgissaient de temps à autre parmi le peuple élu. Que de déchirements, que d'incompréhensions, que d'usurpations ! Mais lorsqu'à Bethanie, Le Christ, qui avait déjà reçu l'onction sacerdotale du Dieu Père de la main de Baptiste, eut accepté une autre onction, celle de la Déesse Mère, de la main de Marie de Magdala, grande prêtresse des anciens cultes telluriques, il ne fit pas autre chose que de manifester sa volonté de rétablir l'ordre rompu, de réconcilier enfin les deux principes fondateurs de l'univers. Mal lui en a pris, car Judas - le texte évangélique est très clair sur ce point - le dénonça précisément à cause de ce geste. Nous en sommes là. A force d'industrie et de technologie, les hommes ont presque tué la Déesse-Terre en la vidant de sa substance sacrée. Mais la Terre se défend. La Terre est malgré tout vivante parce qu'elle est sacrée. Elle se secoue, elle manifeste sa colère, elle rejette les aberrations des hommes, prête à les détruire s'ils persistent dans leur volonté suicidaire. Avons nous oublié les innombrables témoignages du culte qu'ont rendu les hommes d'autrefois à cette divinité bienfaisante qui ne demande qu'à serrer ses enfants dans ses bras ? Il serait bon de les prendre en compte ces témoignages, que ce soient des temples, des lieux, des pierres, des lacs, des gouffres, des dalles gravées de signes énigmatiques. Le destin du monde est en jeu et , si l'on n'y prend pas garde, la bonne Déesse deviendra Kâli, celle qui dévore ses enfants. Il nous faut partir en pèlerinage dans les sanctuaires éternels de Notre Dame la Terre.


..... AVERTISSEMENT
Ce texte n'est pas comparable aux autres de cette page car il est ancien. Ses origines sont nébuleuses, mais il semblerait qu'il vienne de France, il aurait été transporté en Écosse, puis en Angleterre où il a été inséré dans le Livre des Ombres ge G. Gardner. Comme chaque sorcier peut adapter les textes et en adapter le language, il est difficile d'en cerner les origines, car le language utilisé est toujours un mélange d'ancien et de moderne. Tout ce qui est important de savoir, c'est que ce texte est ancien et important. On doit l'écrire dans notre Livre des Ombres, préférablement sur la page suivant la page titre(je vais tout écrire sur comment faire le Livre des Ombres dans une autre page). Laisse le language de ce texte comme il est, s'il nous est parvenu comme ça, on doit le laisser come ça(mais si ça te dérange vraiment, rien ne t'empêche).
Garde un Livre écrit de ta plume.
Laisse tes frères & soeurs copier ce qu'ils veulent;
mais jamais ne te sépare du Livre, & jamais ne conserve les écrits des autres,
car si leur écriture était reconnue, ils pourraient être emmenés & torturés.
A cette cause, chacun conservera ses écrits
& les détruira en cas de danger.
Apprend par coeur tout ce que tu peux,
& réécris le Livre une fois le danger passé.
Lorsque quelqu'un meurt en laissant son Livre,
tu le détruiras.
S'il était trouvé, le Livre serait une preuve suffisante contre lui,
& sachant « qu'il n'est point de sorcier isolé »,
ce serait péril pour ses amis.
Ainsi, détruis tout ce qui est superflu.
Si l'on trouve ton Livre sur toi,
Telle preuve ne suffit que pour toi seul,
& tu pourrais être torturé.
Gardes-toi de toute pensée sur le culte;
prétend que tu as eu quelque cauchemar,
qu'un démon t'as forcé à écrire cela sans que tu ne t'en rendes compte.
Pense en toi-même:
« je ne sais rien & rien ne me souviens.
J'ai tout oublié. »
Tache de t'en convaincre.
Si les supplices sont insupportables, dis:
« je confesserai,
car je ne puis endurer ces tourments.
Que voulez-vous que je dise?
Dites & j'admettrai ».
S'ils tentent de te faire avouer des chimères,
tel que voler dans les airs,
converser avec le Diable,
sacrifier des enfants
& manger de la chair humaine,
tu seras libéré des tourments en disant:
« j'ai eu quelque cauchemar,
je n'étais pas moi-même,
j’étais folle. » Tous les magistrats ne sont pas méchants.
Avec des circonstances atténuantes,
ils pourraient se montrer miséricordieux.
Si tu nous as dénoncé, rétractes-toi;
dis que tu as bafouillé sous la torture,
que tu ignorais ce que tu faisais ou disais.
Si tu es condamné, ne crains pas.
La Fraternité est puissante.
Ils pourraient t'aider à t'échapper si tu restes inébranlable.
SI TV NOUS TRAHIS,
IL N'Y A AUCUN ESPOIR EN CETTE VIE OU DANS LA PROCHAINE.
Si tu restes inébranlable jusqu'au bûcher,
il est certain que des drogues t'aideront.
Elles parviendront jusqu'à toi & t'engourdiront.
Et si tu trépasses, qu'est-ce qui t'attends au-delà? L'extase du Dieu et de la Déesse.
Il en va de même pour les outils de travail;
qu'ils soient des objets courants que n'importe qui peut avoir chez soi.
Que les pentacles soient de cire ou de bois,
afin qu'ils fondent ou cassent ou brûlent aisément.
N'ai point d'épée, à moins que ton rang ne t'y autorise,
& ne grave de noms ou de marques sur quoi que ce soit.
Inscris les noms & les marques à l'encre puis effaces-les sitôt que les outils sont consacrés.
Ne jamais se vanter,
ne jamais menacer,
ne jamais souhaiter du mal injustement à qui que ce soit.
Lorsque l'on jacasse à propos de l'Art, dis:
« ne me parles pas d'une telle chose, cela m'effraie.
C'est malchance que d'en parler ».


Olivier


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.....Pour visiter le site et apprendre la Sorcellerie, l'antique savoir des Sorciers et des Sorcières. Prière de ne pas copier un ou des textes de mon site. Si vous voulez en mettre sur le vôtre, demandez-le moi, et je vous les prêterez avec plaisir! Oh, et une dernière chose: si tu souhaite vraiment apprendre la Sorcellerie et devenir un Sorcier ou une Sorcière et que tu n'y connais rien ou pas grand'chose, suis les étapes. N'oublie pas que la Sorcellerie, lorsqu'elle est bien utilisée, donne des pouvoirs au-delà de l'imagination, mais elle est aussi comme un râteau dans l'herbe, il faut la prendre du bon bord(côté). Page d'accueil Nos Dieux Textes de base Anecdotes Matériel de Sorcellerie Textes de base Textes de base Textes de base Textes de base