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Les journaux de caniveau officiels poursuivent leurs campagnes de diffamation contre les défenseurs et les opposants

Les organes de la désinformation officielle et notamment Al-Chourouk, Al Hadeth…etc continuent de déverser leur fange sur tout ce qui s’oppose au pouvoir. C’est ainsi que durant ces dernières semaines, après la campagne contre l’Association des magistrats tunisiens qui mène un combat remarquable pour l’indépendance de la justice, des figures éminentes de l’UGTT ont été la cible de leurs attaques peu amènes, notamment Ali Romdhane, SG adjoint du BE ainsi que le SG du syndicat de l’enseignent supérieur, A. Ben Gaddour et Jounaidi Abdeljaoued, membre du bureau du SGESRS.

De même, le 2 juin courant, ce fut au tour de Souheyr Belhassen, vice-présidente de la LTDH et membre du bureau de la FIDH, Mokhtar Trifi, président de la LTDH ainsi que Mohamed Jmour, membre du conseil de l'ordre des avocats tunisiens d’être pris à partie par Al-Chourouk, leader de la désinformation et de la calomnie, et qualifiés de traîtres à la patrie au moment où ils se rendaient à Bruxelles pour participer à une rencontre organisée à l’initiative du CRLDHT.

La dernière campagne en date a été le fait d’Al Hadeth du 15 juin, qui s’est attaqué en des termes calomnieux à Néjib Chabbi, Secrétaire Général du PDP.

Le CNLT,

  • dénonce avec la plus grande vigueur ces attaques basses et indignes contre ces figures de la société civile et exprime son entière solidarité avec toutes les personnalités qui ont été victimes de ces campagnes orchestrées par les services spéciaux du ministère de l’intérieur
  • Il constate que l’invective et l'injure continue de tenir lieu de dialogue politique pour le pouvoir.
  • Il considère que le recours à ces procédés est un révélateur de la panne politique du régime qui est incapable de répondre aux critiques formulées par la société civile sur ses performances lamentables en matière de droits humains et de libertés fondamentales. Comme il est incapable de faire face aux problèmes de société aigus posés aujourd’hui au pays, que ce soit en ce qui concerne la justice, l’éducation ou la santé, autrement que par l’invective et la tentative d’intimidation des citoyens loyaux envers la république.
  • Il estime que le recours à ce registre en toute impunité de la part des plumitifs du pouvoir est un témoin grave du déficit de l’Etat de droit et appelle les autorités publiques à respecter les lois du pays.
  • Il invite les médias et les journalistes tunisiens respectueux de leur profession à se démarquer de ces procédés avilissants pour la Tunisie utilisés par ces journaux de caniveaux et à veiller au respect strict du code éthique du journalisme dans les débats politiques.

Pour le Conseil,
La porte-parole
Sihem Bensedrine
sbensedrine@cnlt98.org