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Les pays membres de l'OPEP haussent le prix du baril de pétrole de sorte qu'en 1981, celui-ci était de 34 $ (en 1970, il coûtait 1,80 $). Il y a d'énormes conséquences cette hausse de prix. Tout d'abord, les pays de l'OPEP s'enrichissent et peuvent investir d'importantes somme dans le secteur industriel et améliorer le niveau de vie de leur peuple. Une grosse partie de l'argent est investie dans des banques de pays industrialisés ; les nations espèrant récolter des gains le jour où leurs réserves de pétrole seront épuisées. En Afrique et en Asie, beaucoup de pays sont durement touchés. Comme la facture énergétique est plus élevée, les importations de denrées alimentaires, d'engrais et de biens de consommation baissent et on doit abandonner des projets visant à améliorer le sort de ces peuples. En Occident, cette hausse de prix est en grande partie responsable de la récession qui affecte de nombreux pays. Aussi, les pays producteurs de pétrole non membres de l'OPEP se mettent à augmenter leur production (Mexique, Grande-Bretagne, Norvège, etc.). En 1982, les prix se stabilisent et commencent à baisser légèrement et en 1986, le pétrole revient à bon marché (le baril à moins de 10 $). Dans les pays importateurs, les investissements augmentent et l'inflation diminuent, mais dans ceux producteurs, la situation est désastreuse : diminution de la production, licenciement d'employés, certaines banques en difficultés,... En outre, durant la décennie, on prévoit un virage de l'économie mondiale : l'essor économique des pays industrialisés a reposé sur le bas prix du pétrole pendant longtemps, mais des géologues prévoient que la plupart des réserves mondiales seront épuisées d'ici 50 ans.
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